S'abonner à l'hebdo

Hebdo N°02 - Vendredi 14 janvier 2022

Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

Rubriques

Covid-19



Les coopératives pleinement mobilisées face à la 5ème vague de Covid-19 : l’approvisionnement alimentaire du pays assuré à date !

Face à l’explosion de cas de Covid-19 en France ces dernières semaines, les 2200 coopératives agricoles françaises, qui représentent 40% de l’agroalimentaire, déclarent être en mesure de garantir l’alimentation des Français. Il faudra toutefois rester particulièrement vigilants face à l’évolution de la situation dans les 15 prochains jours.

Au cours d’une réunion entre le ministère de l’Agriculture & de l’Alimentation et l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire ce matin, La Coopération Agricole a tenu à rassurer sur la capacité des entreprises à assurer l’approvisionnement alimentaire. En effet, fortes de l’expérience des premiers moments de la crise, les coopératives, résilientes et agiles, se sont organisées pour assurer la continuité de leurs activités. Une enquête menée auprès des coopératives la semaine passée montre que si le taux d’absentéisme a doublé par rapport à la normale pour atteindre jusqu’à 10% des effectifs de salariés, l’impact sur la production reste limité.

Il faudra toutefois surveiller de près l’évolution de la crise dans les deux prochaines semaines et veiller à ce que puissent être assurés : l’approvisionnement des exploitations (intrants, alimentation des animaux...) et des usines (énergie, emballages...), la collecte de la production agricole et le transport via les réseaux routiers, ferroviaires et maritimes. Également, La Coopération Agricole en appelle à ce que le pragmatisme soit au cœur des mesures prises par le Gouvernement pour impacter au minimum les activités économiques, en permettant notamment de :

Rendre plus accessibles aux entreprises de la chaîne alimentaire, en termes de volumes et de coûts, les masques FFP2 qui garantissent une meilleure protection sanitaire des salariés ;

Garantir la continuité de service des salariés de la chaîne alimentaire, en leur donnant, après le personnel soignant, un accès prioritaire aux tests antigéniques et PCR et en assurant la garde de leurs enfants dont les classes seraient fermées.

Enfin, La Coopération Agricole demande que soit déclaré un moratoire sur l’application des pénalités logistiques jusqu’à nouvel ordre, compte tenu des importantes perturbations causées par la crise.

« Fortes de l’expérience du premier confinement, les coopératives agricoles sont organisées pour faire face aux défis qui se dressent à nouveau devant elles et pour assurer la continuité de la chaîne alimentaire. Si la situation est maîtrisée à ce stade, il faudra cependant rester vigilants dans les prochaines semaines et veiller à ce que toutes les mesures soient prises pour faciliter et garantir la continuité de nos activités économiques. Nous en appelons à la responsabilité de chacun des acteurs ! » déclare Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.

Baguette de pain à 0,29 euros




Une campagne Leclerc démagogique et destructrice de valeur pour une filière d’excellence.

Michel-Edouard Leclerc a annoncé, ce mardi 11 janvier, qu'il lançait une campagne de communication afin de vendre des baguettes de pain à 0,29 euro maximum (et jusqu’à 0,23 euros), pendant six mois dans l’ensemble de ses magasins.

Alors même que les cours des céréales, et par conséquent de la farine, connaissent des prix élevés, que les coûts de production (énergie, salaires, etc.) progressent fortement et que la moyenne du prix de la baguette, en France en 2021, selon l’INSEE est de 0,90 euros, le groupe Leclerc annonce des prix volontairement destructeurs de valeurs.

Alors même que le gouvernement et l’ensemble des filières travaillent pour rémunérer justement les agriculteurs, Leclerc lance une campagne destructrice de valeurs pour tous les maillons de la filière céréalière française.

Alors même que le savoir-faire et la qualité de la baguette française sont en passe d’être reconnus par l’UNESCO, l’excellence des agriculteurs, des collecteurs, des meuniers et des boulangers, que le monde nous envie, est bradée.

Dans ces conditions, la filière céréalière s’interroge sur les prix pratiqués par les magasins Leclerc et se demande qui peut en vivre dignement et sur quels produits vendus aux consommateurs les magasins Leclerc compenseront cette vente.

Présidence française

du Conseil de l’Union européenne 2022



13 propositions pour mettre l’agriculture et l’alimentation au cœur de l’ambition d’autonomie stratégique de l’Europe

À l’occasion d’une conférence de presse, La Coopération Agricole a présenté sa plateforme de propositions dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne débutée le 1er janvier 2022. Cette plateforme de mesures dévoile le parti-pris de l’organisation plaidant pour une Europe agricole et alimentaire « souveraine, inclusive et responsable ».

Après la publication, en décembre dernier, d’une plateforme politique pour la présidentielle, La Coopération Agricole réaffirme l’enjeu majeur de la reconquête de la souveraineté alimentaire par une croissance responsable. A l’occasion du temps fort politique de la présidence française de l’Union européenne, la fédération confirme à travers ses 13 propositions, son ambition de travailler à l’autonomie alimentaire française et européenne, tout en garantissant une solution à l’équation compétitivité et transitions.

Bâtie autour de trois notions clés, cette plateforme appelle à construire une Europe qui soit : 

  • « Souveraine », car nous devons nous donner les moyens de notre ambition de souveraineté en termes de production et de transformation ;
  • « Inclusive », car nous devons produire pour tous les marchés, tous les consommateurs et tous les instants de consommation en veillant à ne laisser personne sur le bord de la route ;
  • « Responsable », car nous devons accompagner la mise en œuvre des transitions pour une production toujours plus saine, sûre et responsable.

Pour parvenir plus concrètement à relever ce défi communautaire de mettre l’agriculture et l’alimentation au cœur de l’ambition d’autonomie stratégique de l’Europe, la fédération des coopératives, entreprises agroalimentaires ancrées dans les territoires, s’appuie particulièrement sur trois axes indissociables et complémentaires :

1. Résoudre l’équation complexe : compétitivité et conduite des transitions

  • Orienter la politique européenne de l’innovation ;
  • Utiliser les nouvelles technologies au service de l’agriculture et du secteur agro-alimentaire ;
  • Financer et accompagner la transition du secteur agricole et agro-alimentaire ;
  • Développer l’autonomie énergétique à l’échelle des exploitations agricoles et des territoires.

2. Faire de l’alimentation un pilier de l’autonomie stratégique de l’Union européenne

  • Élaborer des études d’impacts cumulatives sur les stratégies européennes ;
  • Opérer un diagnostic européen de notre dépendance aux importations ;
  • Adapter la politique de concurrence pour une Europe souveraine et durable ;
  • Donner aux acteurs de la chaîne alimentaire les moyens de se défendre face à une concurrence internationale souvent déséquilibrée ;
  • Synchroniser les agendas entre les transitions mondiales et européennes vers des systèmes agroalimentaires plus durables.

3. Œuvrer à la promotion de l’alimentation européenne dans des conditions de marché

  • Être fier de l’alimentation européenne et la promouvoir dans le monde ;
  • Garantir l’absence de distorsion de concurrence entre les États membres ;
  • Assurer davantage de convergence fiscale et sociale ;
  • Homogénéiser la transposition de normes européennes.

« L’autonomie stratégique européenne, appelée de ses vœux par le président de la République, doit nécessairement inclure l’agriculture et l’alimentation, piliers centraux du pacte social de l’Europe. Seules des politiques publiques communautaires cohérentes, pragmatiques et équitables permettront de relever le défi essentiel de la souveraineté alimentaire, tout en assurant la compétitivité des entreprises et la mise en œuvre des transitions. C’est la condition sine qua non à une Europe souveraine, inclusive et responsable », déclarent d’une seule voix Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole et Bernard Ader, président de la Commission Europe.

Téléchargez la plateforme "Agriculture & Alimentation : pour une Europe souveraine, inclusive et responsable"