La Coopération Agricole
et l’OPCO Ocapiat signent
chacun une convention
de partenariat destinée à
soutenir le projet Archipel
porté par l’IFRIA Île-de-France
A travers la signature d’une convention de partenariat, le 28 juin 2021, La Coopération Agricole et Ocapiat se sont respectivement engagés, auprès de l’IFRIA Île-de-France, au sein du projet Archipel dont l’objectif est d’aider les personnes éloignées de l’emploi à s’insérer dans la vie active, au sein d’entreprises agroalimentaires (coopératives et industries) en régions Ile-de-France, Centre-Val-de-Loire, Grand Est et Normandie.
Sur une période de trois ans, le projet Archipel prévoit d’accompagner l’insertion professionnelle de 720 actifs éloignés de l’emploi, grâce à trois leviers : la proximité humaine et territoriale, la confiance entre les parties et l’engagement réciproque. Il est ainsi proposé aux actifs, un accompagnement et des formations leur permettant d’accéder aux postes disponibles au sein des coopératives et des industries alimentaires, tout en prenant en compte leur montée en compétences. Les actions mises en œuvre devraient permettre de créer 500 emplois durables. La POE (préparation opérationnelle à l’emploi) collective ou individuelle sera le principal dispositif mobilisé pour les parcours de formation des actifs accompagnés, avec également des dispositifs de formation en alternance : contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
Dans le cadre d’un consortium piloté par l’IFRIA Île-de-France, incluant des prestataires de formation et de conseil ainsi que des entreprises agroalimentaires ciblées, les conseils d’administration de La Coopération Agricole et d’OCAPIAT ont souhaité apporter leur contribution au projet Archipel. Ainsi les conventions de partenariat signées, engagent les deux organisations du 1er avril 2021 au 31 décembre 2024 dans le cadre du projet Archipel.
D’une part, l’opérateur de compétences OCAPIAT mobilisera ses moyens tant financiers qu’humains en assurant la promotion de ce projet et en le relayant sur le terrain auprès de ses partenaires et entreprises adhérentes. Et d’autre part, La Coopération Agricole participera aux comités de pilotage du projet et s’engage à valoriser les travaux qui y seront menés dans l’ensemble de ses actions de communication, internes et externes, afin de donner de la visibilité au projet et de susciter l’engagement des coopératives.
« La Coopération Agricole, forte des valeurs de solidarité inhérentes au modèle coopératif, est très heureuse de s’engager avec Ocapiat, auprès de l’IFRIA Île-de-France, pour favoriser l’inclusion par l’emploi. Ce partenariat participera également à répondre aux besoins de compétences des coopératives agricoles et agroalimentaires, qui sont des actrices majeures de l’emploi dans les territoires. », déclare Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole
« Le Conseil d’administration d’OCAPIAT, lors de sa dernière réunion du 24 juin a validé à l’unanimité la participation de l’OPCO au projet Archipel, en phase avec ses missions de développement des compétences, d’insertion dans l’emploi durable, et d’attractivité des métiers. OCAPIAT est satisfait, à la faveur de cette convention de partenariat, de renforcer ses liens avec l’IFRIA Ile-de-France qui sera en charge du pilotage du projet aux côtés de La Coopération Agricole », déclare Dominique Braoudé, président d’OCAPIAT. Son secrétaire général Eric Pommageot ajoute : « Nous sommes effectivement fiers de porter les valeurs d’OCAPIAT à travers notre contribution au projet Archipel qui vise l’insertion durable de 500 actifs. OCAPIAT s’engage à être un acteur du programme en proposant des solutions de formation et d’alternance ainsi qu’à relayer le projet auprès de l’ensemble de ses entreprises adhérentes et partenaires concernés ».
« Parce que de nombreuses entreprises de la filière alimentaire rencontrent des difficultés de recrutement de conducteurs de machines ou préparateurs de commandes, nous mettons en place un parcours de mise en dynamique et de formation à destination de personnes éloignées de l’emploi, permettant de répondre aux besoins de compétences de ces entreprises. Ouvert à toute entreprise de la filière alimentaire des régions Île-de-France, Centre-Val de Loire, Normandie et Grand-Est, ce parcours sécurisé et entièrement pris en charge dans le cadre du projet est déployé au plus près des territoires. Il associe mobilisation des acteurs, accompagnement des bénéficiaires au cœur de l’entreprise et montée en compétences par des outils innovants, sans oublier la phase de mobilisation lors de l’intégration qui permet un emploi durable. », déclare Laurent Haon, directeur général de l’IFRIA Île-de-France.
L’AGPB salue des avancées majeures sur la réforme de la PAC mais reste inquiète sur les conséquences d’une mise en place de surfaces non productives
Après des mois de discussions difficiles en trilogue, le Conseil, le Parlement et la Commission européenne sont enfin parvenus à un accord sur les grandes orientations de la future réforme de la PAC. A la lecture des premiers éléments, l’AGPB exprime sa satisfaction sur les principaux arbitrages mais reste inquiète sur le signal de décroissance envoyé aux producteurs européens.
Un accord garant d’un Plan Stratégique National (PSN) plus équilibré
L’AGPB constate que l’accord permettra de limiter les distorsions de concurrence européennes liées à la future PAC, notamment grâce à un plancher du paiement redistributif à 10% et à une convergence minimale à 85%, niveaux repris dans le Plan Stratégique National français.
En parallèle, l’Union européenne s’engage à imposer sur le territoire européen une limitation plus stricte de l’importation des « produits agricoles pour lesquels il a été fait usage de produits phytopharmaceutiques non autorisés par la réglementation européenne ». Un principe défendu par l’AGPB, et que la France portait depuis 2018 au travers de l’article 44 de ses Etats Généraux de l’Alimentation.
L’AGPB juge ces dispositions comme essentielles pour limiter les distorsions de concurrence européennes.
Enfin, l’Europe reconnait le droit à l’erreur pour les dossiers PAC. Jusqu’à présent, les agriculteurs n’avaient le droit ni « à une deuxième chance » ni à des recours en justice, en cas d’erreurs dans leurs déclarations, générant parfois des drames personnels. C’est une avancée majeure dans cette réforme qui intègre enfin une dimension humaine et sociale dans le traitement des dossiers PAC.
L’AGPB reste inquiète sur la perspective d’un retour de la jachère
En revanche, l’instauration d’un minimum de 3% de surface non productive est un signal très négatif envoyé aux producteurs. Si l’AGPB a toujours défendu la nécessité de généraliser des pratiques favorables à la préservation de la biodiversité et de l’environnement, via des cultures intermédiaires par exemple, cette disposition de l’accord européen signe le grand retour de la jachère.
« La sagesse a conduit les Etats membres à conclure un compromis sur des éléments essentiels pour l’avenir des producteurs européens, mais la décroissance ne doit absolument pas régir nos politiques communautaires. La souveraineté alimentaire doit rester un leitmotiv fort pour la France et l’Europe » conclut Eric Thirouin, Président de l’AGPB.
Le plan protéines végétales accélère son déploiement avec 26 nouveaux projets soutenus sur tout le territoire
Priorité du volet agricole du plan France Relance, la reconquête de notre souveraineté protéinique s’accélère avec 26 nouveaux lauréats sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets pour la structuration des filières, au service de notre souveraineté alimentaire. Ce dispositif permet de soutenir au niveau local le regroupement d’acteurs autour de projets collectifs et engagés pour le développement de la production nationale de protéines végétales. Il reste accessible et permettra de soutenir, dès cet été, de nouveaux lauréats.
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