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Hebdo N°39 - Vendredi 29 octobre 2021

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Actualités de la filière

Rubriques

Approvisionnement en gaz



Non le maïs ne peut pas attendre !

Alors que la récolte de maïs bat son plein et que les prix du gaz explosent, certains fournisseurs alertent d’une possible rupture de livraison, demandant même aux agriculteurs « à prendre les dispositions nécessaires pour anticiper au mieux une rupture éventuelle d’approvisionnement, en limitant autant que faire se peut votre consommation de gaz et en reportant si possible le ramassage de votre maïs ». De là à accuser les agriculteurs de la situation, il n’y a qu’un pas franchis sans complexe par le leader du propane en France : « L’afflux de commandes dû aux récentes hausses des prix du gaz, couplé au démarrage très soutenu de la campagne maïs ... perturbent la chaîne logistique de l’ensemble du secteur... ».

A chacun ses responsabilités

Faut-il le préciser ? Quand le maïs est prêt à être récolté et que la météo est au rendez-vous, la moisson ne peut attendre. Cette étape clé est l’aboutissement de 10 mois de travail : préparation des terres, semis, soins à la culture, parfois irrigation ... Récolter trop tard, c’est détériorer la qualité du grain avec des pertes de revenus inacceptables pour les maïsiculteurs déjà fortement pénalisés par l’explosion du coût du séchage. Mais les conséquences seraient tout aussi dommageables pour l’ensemble des acteurs qui dépendent des approvisionnements en maïs : les éleveurs, les transformateurs qui ont besoin de grain de qualité que se soit pour l’alimentation animale, l’alimentation humaine et les autres usages du grain de maïs (amidonnerie et éthanolerie en particulier).

La souveraineté alimentaire est l’affaire de tous

Pour Daniel Peyraube, Président de l’AGPM : « La souveraineté alimentaire de la France est devenue un objectif national : c’est l’affaire de tous. Elle doit donc passer par la solidarité et les efforts de tous les acteurs dont fait partie le secteur de l’approvisionnement en gaz. Tous doivent prendre leurs responsabilités, regarder les difficultés en face, alerter, négocier, prendre les mesures d’urgence qui s’imposent au niveau national ou européen, au lieu de reporter le problème localement à des agriculteurs injustement culpabilisés et laissés sans solutions pour sécher leurs récoltes ».

Les Français et le potager

Grande étude SEMAE/Kantar



Le confinement a permis aux Français de jardiner davantage et de consacrer plus de temps à ce loisir vert, en particulier pour cultiver leurs propres légumes et gagner ainsi en autonomie alimentaire. Une grande enquête à l’initiative de SEMAE, l’Interprofession des semences et plants, réalisée par KANTAR* auprès de 1.000 jardiniers nous révèle les raisons de ce récent engouement des Français qui traduit une véritable évolution de nos pratiques qui nous conduit à mettre les mains dans la terre pour mieux nous nourrir et nous faire plaisir. Motivations, pratiques, attentes, types de légumes et choix des variétés cultivés, découvrez les tendances actuelles et futurs du potager et le profil de ces jardiniers amateurs.

Produire et manger ses propres légumes : une tendance qui s’affirme

A l’unanimité des personnes interrogées, la production de légumes frais, sains, naturels, de qualité et ayant du goût constitue la principale motivation dans le fait de cultiver un potager !

Pour 9 personnes sur 10, il s’agit d’un loisir, d’une pratique personnelle et sociale résultant pour 7 jardiniers sur 10, d’une transmission familiale laquelle se perpétue aujourd’hui, notamment auprès des plus jeunes.

A noter que la superficie du potager est proportionnelle à l’expérience des jardiniers. Ainsi, les plus avertis possèdent souvent un potager de grande taille, ceux qui se lancent dans la culture des légumes cultivant des surfaces plus réduites.

La culture d’un potager est une pratique qui semble s’installer de façon pérenne et renouvelée grâce à l’adhésion des plus jeunes : 17 % des jardiniers interrogés ont l’intention de cultiver une surface plus importante à l’avenir, ce pourcentage dépassant les 25% chez les plus jeunes et ceux qui ont moins de 5 ans d’ancienneté dans la culture des légumes. Au global, les jardiniers souhaitent cultiver autant voire plus qu’avant l’ensemble des légumes et plus particulièrement ceux qu’ils apprécient déjà.

Choix des espèces et variétés : une question de goût avant tout

Le goût est l’un des principaux critères du choix des espèces et variétés, les jardiniers amateurs se basant avant tout sur ce qu’ils aiment manger. Vient ensuite pour près de 50% d’entre eux, les conditions de culture : facilité d’entretien, adaptation aux conditions locales de sol et de climat. En revanche, ils attachent moins d’importance au prix ou à l’originalité.

Les tomates tiennent une place de choix dans le potager des Français et arrivent en tête des espèces les plus cultivées, suivies des plantes aromatiques, des fraises, des salades et des courgettes. A noter que très souvent, ils cultivent plusieurs variétés par espèce avec une moyenne de 4 variétés pour les tomates.

Les jardiniers ont une opinion favorable des variétés anciennes, une majorité considérant qu’elles offrent de meilleures qualités gustatives. Quant aux variétés hybrides, elles sont perçues comme plus résistantes, mais restent, globalement méconnues.

Leur choix se porte à la fois sur des plants et des semences et pour ces dernières, la moitié d’entre eux privilégie celles du commerce. Un quart d’entre eux utilise aussi ses propres semences pour les ressemer l’année suivante.

Les semences biologiques et les semences de variétés hybrides pâtissent, globalement, d’un manque d’information. Les premières sont considérées comme trop chères et les secondes suscitent de la méfiance.

De multiples sources d’information

En matière de conseils sur les bonnes pratiques d’entretien ou de lutte contre les maladies et les parasites, les proches, la famille, les voisins ou les amis constituent la première source d’information. La seconde étant les sites internet spécialisés et les professionnels du végétal.

Le packaging et les mentions sur les sachets jouent également un rôle important en informant notamment de façon pratique sur les périodes de semis, de plantation et de récolte.

Enfin, les lieux de vente sont propices à la découverte de nouvelles espèces ou variétés et l’achat en magasin physique est largement privilégié notamment jardineries ou LISA (Libres Services Agricoles) ou encore producteurs locaux et pépiniéristes.

Une soif d’apprendre

La majorité des jardiniers considère avoir des connaissances générales sur la culture des légumes (préparation du sol, semis, entretien, arrosage...). En revanche, les techniques pour lutter contre les maladies ou les parasites sont moins connues et considérées comme plus difficile à maîtriser. Curieux et avides d’apprendre et de connaître tous les secrets pour cultiver et réussir un potager, ils privilégient tutoriels, vidéos de professionnels ou rencontres entre voisins dans une approche autodidacte et sociale.

Enfin, la récupération de l’eau de pluie et le compostage maison les intéressent beaucoup ainsi que la rotation des cultures pour les plus avertis.

Cette étude KANTAR/SEMAE démontre que cultiver son potager ne représente pas un phénomène de mode, amplifié par le confinement, mais semble bien s’inscrire dans une pratique pérenne qui va continuer de se transmettre aux prochaines générations et notamment aux plus jeunes, de plus en plus sensibilisés au plaisir des mettre les mains dans la terre et ce dès l’école maternelle.

Selon leur niveau d’expertise et de motivation, les jardiniers sont qualifiés de débutants (26 %), en devenir (23 %), passionnés (12 %), producteurs (16 %), traditionnels (10 %) et engagés (13 %). A vous, de vous reconnaître parmi ces définitions !

*Pour découvrir les résultats de l’enquête : https://www.semae.fr/uploads/semae-enquete- kantar-les-francais-et-le-potager-20211014.pdf

De la ferme à la table




Déclaration conjointe concernant le vote en plénière du Parlement européen sur la stratégie « De la ferme à la table »

Hier, le Parlement européen a procédé à un vote sur son rapport d'initiative relatif à la stratégie « De la ferme à la table ». Les acteurs de la chaîne alimentaire reconnaissent le signal envoyé par ce vote, mais regrettent le contexte dans lequel il s'inscrit. Tous les aspects ont, en effet, été abordés sauf les moyens et solutions réellement à disposition pour répondre aux nombreuses lacunes que cette stratégie comporte.

Tous les acteurs de la chaîne alimentaire soutiennent les principaux objectifs définis dans la stratégie « De la ferme à la table ». Nous savons que des changements sont nécessaires et nous demeurons déterminés à jouer notre rôle dans cette transition vers un système alimentaire plus durable. D’ailleurs, nous déployons déjà des efforts majeurs en ce sens. Toutefois, ce qui nous fait cruellement défaut actuellement, ce sont de nouveaux outils et une feuille de route claire. L’échéance de 2030 se rapproche à grands pas et nous ne pouvons pas appliquer tous ces changements du jour au lendemain.

Dès lors, nous attendons des propositions concrètes de la part de la Commission européenne, notamment concernant les lacunes identifiées dans le débat en cours au sujet des effets des fuites de carbone, de l’autonomie stratégique ouverte ou des prix à la consommation. Ceci étant dit, nous nous félicitons également du signal clair envoyé par le Parlement européen, qui demande à la Commission européenne de préparer une analyse exhaustive sur les répercussions de cette stratégie. La fiche d’information présentée par la Commission au début de la semaine pourrait constituer un bon point de départ pour une telle analyse.


Agriculture and Progress - Plateforme européenne pour une production agricole durable
Agri-Food Chain Coalition - Initiative conjointe de la chaîne agroalimentaire européenne
AnimalHealthEurope - Fabricants européens de médicaments pour animaux
AVEC - Association européenne des transformateurs et négociants de volaille
CEFS - Comité européen des fabricants de sucre
CEJA - Conseil européen des jeunes agriculteurs
CEMA - Association européenne des constructeurs de machines agricoles
CEPM - Confédération européenne des producteurs de maïs
CEVI - Confédération européenne des vignerons indépendants
CIBE - Confédération internationale des betteraviers européens
Clitravi - Centre de liaison des industries transformatrices de viande de l'UE
COCERAL - Association européenne du commerce des céréales, des oléagineux, des légumineuses, de l’huile d’olive, des huiles et des graisses ainsi que de l’approvisionnement agricole
Copa-Cogeca - Agriculteurs et coopératives agricoles d’Europe
CropLife Europe - Industrie européenne de la protection des cultures
EBB - European Biodiesel Board
EDA - Association européenne des produits laitiers
EFFAB - Forum européen des éleveurs d’animaux de reproduction
ELO - Organisation européenne des propriétaires fonciers
European Livestock Voice - Plateforme européenne de la chaîne alimentaire de l’élevage (avec le soutien de Carni Sostenibili)
Euro Foie Gras - Fédération européenne du foie gras
Euroseeds - Association du secteur européen des semences
ePURE- Industrie européenne de l'éthanol renouvelable
Fediol - Association européenne de l’industrie des huiles végétales et des tourteaux d’oléagineux
FEFAC - Fabricants européens d’aliments pour animaux
Fertilizers Europe - Association européenne des fabricants d'engrais
IBC - Confédération Internationale de la Boucherie et de la Charcuterie
UECBV - Commerçants européens de bétail et de viande