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Actualités de la filière

Étude



Cartographie des flux de biomasse dans les filières de production de molécules biosourcées

Cette étude s’intéresse aux flux de biomasse observés lors du cycle de production d’une douzaine de molécules biosourcées obtenues à partir de céréales, betterave sucrière et oléagineux sur le territoire métropolitain. L’objectif principal est de quantifier ces flux et de les représenter sous forme de diagrammes de Sankey. Cette étude présente également une analyse des freins et leviers de la production de ces molécules ainsi que des éventuelles tensions sur la ressource en biomasse.

Cette étude a été réalisée sur seize mois entre fin 2021 et mars 2023 par Ceresco, société de conseil dans le secteur agricole & agro-alimentaire, associé à SAS Pivert spécialisée en chimie & biotechnologie et avec la participation du réseau «Bioeconomy For Change». Elle vise à mieux connaître les flux de biomasse observés dans trois bioraffineries : sucrerie (betterave), huilerie (colza, tournesol) et amidonnerie (blé, maïs) en se focalisant principalement sur la production d’une douzaine de molécules représentatives.

L’analyse de ces flux a mis en évidence qu’à ce jour, ce sont surtout les utilisations du carbone sous forme de sucres (saccharose ou glucose) qui dominent pour la production des molécules biosourcées étudiées, comparativement aux utilisations du carbone en provenance de l’industrie des corps gras. Concernant l’utilisation des sucres, les principales utilisations concernent pour l’instant la production des acides aminés, historiquement implantée en France.

Les déterminants du développement de la production de ces molécules biosourcées sont globalement favorables et ont été classés en quatre grandes catégories : mutations de la pétrochimie, enjeux de souveraineté, améliorations de l’exploitation des propriétés du vivant et valorisation croissante des externalités positives des produits biosourcés. Malgré tout, diverses difficultés d’ordre économique (financement de l’industrialisation, surcoût de production par rapport aux molécules pétrosourcées, …) ne permettent d’envisager qu’une croissance modeste des molécules biosourcées étudiées.  

Concernant les tensions potentielles sur la ressource, un risque d’asymétrie entre offre et demande a été décelé uniquement pour la bioraffinerie du sucre (en raison notamment de l’utilisation de coproduits de cette bioraffinerie par le secteur levurier).

La part de carbone actuellement dédiée à la production des molécules biosourcées étudiées parmi la totalité du carbone disponible est de 0,5%, soit une part faible de la ressource. Et, la progression annoncée par les industriels de la production de ces molécules biosourcées ferait progresser ce pourcentage à 1%.

huiles végétales alimentaires



Focus sur les huiles végétales à l’Académie d’Agriculture de France

Le 5 avril, une séance publique à l’Académie d’Agriculture de France portait sur les huiles végétales alimentaires. Cette séance constitue une première collaboration entre l’Académie d’Agriculture et le Groupe Lipides Nutrition (GLN), auquel participe l’Interprofession.  Cette séance, filmée, peut être (ré)écoutée en replay.

Lors de sa dernière séance publique, le 5 avril dernier, l’Académie d’Agriculture de France (AAF) a tenu à faire un focus sur les huiles végétales alimentaires, dans le contexte de la pénurie provoquée par la guerre en Ukraine. « Il est apparu à cette occasion que le consommateur avait oublié qu’il existait toute une variété d’huiles végétales aux propriétés nutritionnelles, aux qualités culinaires et gastronomiques différentes et complémentaires, en provenance de sources cultivées sur notre territoire et en Europe, dans des conditions agronomiques diverses », indique l’AAF .

Le développement de filières de qualité

Au cours de cette séance, Philippe Legrand, biochimiste et expert reconnu en nutrition, a présenté l’intérêt nutritionnel des huiles végétales. Hervé This, physico-chimiste à l’INRAE, a exposé les qualités gustatives et aptitudes culinaires des principaux corps gras végétaux.

Cette séance a aussi permis de concrétiser la collaboration naissante entre Groupe Lipides Nutrition (GLN), auquel participe Terres Univia, et l’AAF. C’est pourquoi l’institut technique Terres Inovia et l’Interprofession ont valorisé la diversité des huiles végétales en France et en Europe à travers un exposé présenté par Xavier Pinochet, expert stratégique scientifique de Terres Inovia.

« Aujourd’hui les sources d’huiles alimentaires sont plus diversifiées aussi bien avec des profils d’acides gras différents au sein d’une même espèce que par la prise en compte d’espèces différentes. Une meilleure connaissance des interactions des espèces cultivées avec le milieu et le climat permet une meilleure maitrise des profils d’acides gras et le développement de filières de qualité », a-t-il expliqué, affirmant également que les productions européennes d’oléagineux restent bien placées avec aujourd’hui des prix soutenus également par la richesse des tourteaux en protéines.

Visionnez la séance en replay

Confirmation de l’interdiction

du S-Métolachlore par l’ANSES



Impasses techniques et distorsions de concurrence confirmées pour l’agriculture française !

Le jeudi 21 avril, l’ANSES a confirmé le retrait de 13 autorisations concernant des herbicides à base de S-métolachlore, herbicide utilisé notamment dans les filières maïs –particulièrement pour la production de semences et de maïs doux–, de haricots ou de canne à sucre.

Cette décision crée des impasses techniques réelles, prive les agriculteurs d’un outil de production essentiel, et met en péril la capacité de l’agriculture française à produire une alimentation sûre, saine et de qualité, au coeur de l’ambition de souveraineté alimentaire de notre pays.

Cette interdiction franco-française, en anticipation de décisions européennes, crée inévitablement des distorsions de concurrence avec les autres pays européens qui sont, eux, toujours autorisés à utiliser cette molécule, sans restriction de temps.

Enfin, c’est une nouvelle porte ouverte pour l’importation de productions agricoles qui ne respectent pas les normes imposées aux agriculteurs français, en totale contradiction avec les objectifs de santé publique qui ont motivé cette décision.

Pour la FNSEA, il est urgent de mettre en oeuvre les engagements pris par la Première ministre lors du Salon de l’Agriculture 2023, annonçant la volonté d’un « changement de méthode » dans l’approche de la gestion des produits phytosanitaires, pour mettre fin aux interdictions sans solutions et aux surtranspositions réglementaires impactant la compétitivité de l’agriculture française.

Cette annonce négative, qui intervient en parallèle de celle, très positive, du maintien de l’utilisation de la phosphine pour l’exportation de céréales, défendu par la profession agricole et le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, génère un grand flou quant aux conditions d’accès des agriculteurs français aux moyens de production. A quatre jours près, si la décision de l’Anses concernant la phosphine n’avait pas été corrigée, les exportations de céréales françaises auraient été bloquées pour de nombreuses destinations.

La FNSEA attend de la puissance publique qu’elle réaffirme sa volonté de porter une vision stratégique dans les décisions impactant notre souveraineté alimentaire.

expertise



A.D.I.VALOR partage son expertise de collecte à la Direction générale de l’Alimentation

A.D.I.VALOR, dans le cadre d’une réunion des chefs de secteurs de la DGAL sur le thème du contrôle des produits phytosanitaires, a partagé son expertise sur les collectes d’EVPP, PPNU et EPIU. 

Lundi 20 mars, devant près de 40 chefs de secteurs de la DGAL, Gaël Denizart, responsable performance collecte A.D.I.VALOR, a partagé un point d’information sur la structure de l’éco-organisme. 

A cette occasion, il a aussi précisé les chiffres clés de la filière sur l’année 2022. Enfin, il a détaillé les modalités et les conditions de collecte des Emballages Vides de Produits Phytosanitaires (EVPP), Produits Phytopharmaceutiques non-utilisables (PPNU) et Équipements de Protection Individuel Usagé (EPIU). 

Cette réunion d’information sera renouvelée l’année prochaine.