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Hebdo N°28 - Vendredi 23 juillet 2021

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Actualités de la filière

Rubriques

Production de semences de maïs



Un marché européen dynamique
mais des coûts en hausse

Alors que les mises en place des cultures de semences de maïs ont pu s’achever courant juin, les tendances de production et de marché pour la campagne à venir se précisent. L’augmentation des prix des commodités1 ainsi que le contexte de revalorisation de la rémunération des agriculteurs-multiplicateurs engendreraient une hausse des coûts de production des semences de maïs pour la prochaine campagne commerciale, dans un environnement de production de qualité supérieure répondant à la demande.

  • Un programme de production de haut niveau
    La France confirme son rang de premier producteur européen de semences de maïs, avec 85 000 hectares de multiplication d’hybrides commerciaux de maïs (une hausse de +7% par rapport à 2020) qui seront commercialisés en France et en Europe en vue des semis de maïs grain et fourrage 2022. Il s’agit ainsi du deuxième plus haut niveau de production historique.
  • Une future campagne commerciale aux disponibilités limitées
    Ce haut niveau de production se justifie par des volumes de vente importants en 2020 et 2021, et la nécessité de mobiliser des stocks pour répondre aux besoins du marché. Les disponibilités de début de campagne se retrouvent ainsi très limitées. Par ailleurs, après une année très décevante en volumes au niveau européen, les conditions climatiques de début de cycle laisseraient présager de potentiels impacts. Les disponibilités pourraient donc rester tendues à l’issue de cette nouvelle campagne de production.
  • La qualité des semences reste un enjeu capital pour la filière
    Les acteurs de la production de semences de maïs en France sont largement orientés vers la fourniture de produits d’excellence qui permettent à la filière française de se situer au rang de premier exportateur mondial. Le réseau de production français permet d'accéder à cette exigence de qualité et ainsi d'approvisionner les différents marchés avec le meilleur de la génétique et de la qualité. Dans ce contexte, le début de campagne de production se caractériserait par une revalorisation des revenus des agriculteurs-multiplicateurs.
  • Des coûts de production en hausse
    Plus généralement, alors que les cours de l’énergie et des commodités agricoles sont en forte hausse d’une année à l’autre, une augmentation significative des coûts de production de semences semble inévitable.

Les acteurs de la production de semences de maïs tiennent donc à resituer cette réalité économique à l’échelle de l’ensemble de la filière, afin d’assurer la pérennité d’une production d’excellence, gage d’activité économique et d’emploi dans les territoires.

Pour Pierre Pagès, Président de la F.N.P.S.M.S., « Il est important que tous les acteurs de la chaîne de valeur donnent le meilleur d'eux-mêmes pour pérenniser notre filière française d’excellence, qui se doit de rester performante et compétitive. »

1. En moyenne, sur la campagne 2020/2021 et comparativement à la campagne 2019/2020, le prix du maïs grain rendu Bordeaux a augmenté de 24 %.

calculer le pouvoir fertilisant

des produits organiques ou biosourcés



Un nouvel outil gratuit en ligne pour calculer le pouvoir fertilisant des produits organiques ou biosourcés

Arvalis propose un nouvel outil accessible gratuitement via internet pour calculer en quelques clics l’effet fertilisant des produits organiques ou biosourcés, tels que les effluents d’élevage ou les engrais issus du recyclage de produits organiques.

Conçu pour les agriculteurs, l’outil « Fertiliser avec des produits organiques ou biosourcés » permet d’estimer simplement la composition en N, P, K et Mg des matières fertilisantes d’origine résiduaire (MAFOR). En fonction du type de culture, de la période et du mode d’apport prévus, l’outil indique si l’épandage est conseillé, possible ou déconseillé d’un point de vue agronomique.

L’outil « Fertiliser avec des produits organiques ou biosourcés » indique pour chaque élément si le plan de fertilisation prévu est insuffisant, à l’équilibre ou en excès par rapports aux besoins théoriques prévisionnels. Il permet également de calculer d’éventuelles doses complémentaires à apporter en fonction du type de produit. Un diagramme dynamique permet de situer la valeur fertilisante azotée et amendante organique de l’apport prévu par rapport aux engrais de référence.

98 produits organiques déjà référencés

98 produits organiques ou biosourcés sont désormais accessibles dans la simulation. La base de données comprend non seulement les effluents d’élevage, mais également des produits organiques issus du recyclage (composts, effluents urbains, effluents industriels, digestats...).

Réduire la dépendance envers les engrais minéraux de synthèse

Cet outil développé par Arvalis, a été mis à jour dans le cadre du projet ReNu2Farm soutenu par le programme INTERREG Nord-Ouest Europe, dont l’objectif est de limiter la dépendance aux ressources minières épuisables. Il est disponible dans 4 langues (français, anglais, allemand et flamand belge). Plus d’infos sur le projet ReNu2Farm ici.

Partenariat




Agritech : Javelot & Sparkling Partners s’unissent à Unilis Agtech pour une levée de fonds

A l’occasion d’un nouveau tour de financement, Javelot accélère la digitalisation du stockage de matières premières agricoles

Javelot, startup lilloise de l’AgTech pionnière des solutions numériques pour le stockage de matières premières agricoles, bénéficiera de l’arrivée d’Unilis Agtech en tant que nouveau partenaire financier et technique ainsi que de la confiance renouvelée de Sparkling Partners pour renforcer ses équipes, poursuivre le développement de ses solutions et se positionner comme l’un des acteurs majeurs du secteur avec une innovation technologique de pointe.

Initiée au sein du startup studio Sparkling Partners, qui poursuit son accompagnement de la société et des dirigeants, la startup française Javelot a déjà déployé sa solution dans plusieurs milliers de stockages dans 4 pays (pour plus de 3 millions de tonnes de grains monitorées). Pour accompagner une croissance qui s’est accélérée ces derniers mois, la société a décidé de se rapprocher notamment d’Unilis AgTech, la joint-venture entre Arvalis et Unigrains qui vise à accélérer l'innovation technologique au service d'une agriculture créatrice de valeur et résiliente.

Ce partenariat permet à la jeune pousse, co-fondée en 2018 par Vindicien Delcourt et Félix Bonduelle, de changer de dimension, de continuer à travailler sur l’avenir et d’officialiser encore un peu plus son étroite collaboration avec Arvalis - Institut du Végétal, véritable expert reconnu dans le stockage de grain.

Félix Bonduelle, CEO de Javelot, déclare : « C’est une très grande satisfaction pour nous. Nous avions à cœur de montrer que notre business model est durable ! En trois ans, nous avons prouvé que nous en étions capables et surtout travaillons, avec nos partenaires organismes stockeurs partout en Europe, à la numérisation de la filière du stockage. »

Une vision pour l’avenir des acteurs de la filière du stockage agricole

Grâce à cette levée de fonds, la société va développer de nouvelles solutions qui offriront aux coopératives et négoces agricoles de nouvelles perspectives d’avenir pour la filière : limiter l’utilisation de produits phytosanitaires, réduire la consommation énergétique et baisser les coûts de stockage.

Eric Thirouin, Président d’Unilis Agtech, déclare : « L’implication d’Unilis Agtech aux côtés de Javelot traduit la volonté continue de nos filières d’aller vers plus de performance opérationnelle et environnementale, au bénéfice des producteurs, avec un stockage plus économe en énergie et en produits phytosanitaires, et des qualités du grain mieux préservées »

Prévoir la date de récolte

du maïs fourrage 2021



Les premiers chantiers attendus
à partir du 20 août

ARVALIS - Institut du végétal propose ici la carte des dates prévisionnelles de début des récoltes des maïs fourrage établie le 20 juillet 2021. Elle précise, par région, la période possible de début des chantiers de récolte pour un scénario climatique à venir normal. L’objectif est de sensibiliser éleveurs, CUMA et entreprises de travaux agricoles à l’avancement de la maturité des maïs. Pour suivre les évolutions, une seconde carte sera publiée dans une dizaine de jours.

Anticiper pour une meilleure qualité

La période de début de récolte correspond aux maïs les plus avancés de la région. Il revient à chaque éleveur de vérifier la maturité de ses maïs par les méthodes d’observation habituelles (de la date de floraison, de l’état des plantes et du stade des grains). Les chantiers se déroulant sur plus d’un mois à l’échelle d’une région, Arvalis recommande de commencer les récoltes suffisamment tôt pour éviter de finir à des taux de matière sèche trop élevés et d’altérer la qualité des ensilages.

Comment est construite la carte ?

La plage optimale de récolte des maïs fourrage se situe entre 31 et 35 % de matière sèche plante entière. La période à laquelle ce stade est atteint dépend du groupe de précocité de la variété cultivée, de la date de semis et des conditions climatiques. Le suivi des sommes de températures depuis le semis, ou mieux, depuis la floraison femelle (sortie des soies), permet de prédire la période optimale de récolte.

Pour chaque « région », les experts d’Arvalis ont défini le groupe de précocité dominant et la date médiane des semis en 2021. Avec les données météo de l’année en cours (intégrant les prévisions à 9 jours) et les données météo fréquentielles des semaines à venir, il est possible de prévoir la période à laquelle le stade optimal de récolte sera atteint. Cette prévision est régulièrement mise à jour pour prendre en compte le climat de l’année.

Afin d’étaler la période de chantier, et pour éviter les récoltes tardives à taux de matière sèche trop élevé, la carte propose une période de début de récolte par région.

Des sols bien pourvus en eau à l’approche de la floraison

Depuis quelques jours, le temps frais et humide a laissé la place à des conditions plus estivales. En début de cycle, les cultures ont pu subir localement des dommages liés aux divers ravageurs (corvidés, mouches, taupins...) réduisant ainsi les peuplements. Les cumuls de pluie enregistrés ces dernières semaines dans toutes les régions permettent d’aborder plus sereinement la période de forte sensibilité du maïs au stress hydrique.

Les dates de floraison prévues correspondent à une année normale à légèrement tardive, en retard d’environ 5 jours par rapport à l’an dernier. Les régions les plus en avance à la floraison seront également celles où les premiers chantiers d’ensilage sont attendus à partir du 20 août : Rhône-Alpes et Nord Aquitaine, puis Centre et Centre Ouest, Champagne et Lorraine...

enrichir la surveillance

des virus influenza chez les porcs




Résavip, le réseau national de surveillance des virus influenza porcins et le laboratoire Ceva Santé Animale signent une convention pour partager les données épidémiologiques de la grippe chez le porc

Afin d’enrichir la surveillance des virus influenza chez les porcs en France, Résavip, animé par La Coopération Agricole, et Ceva Santé Animale ont signé une convention de partenariat. Ce partenariat prévoit une mutualisation des données de la surveillance afin de mieux décrire l’épidémiologie de la grippe chez le porc. Il s’agit dans cette première étape d’évaluer l’intérêt technique du regroupement de données.

Le porc, en raison de sa susceptibilité aux virus influenza porcins mais également humains et aviaires, peut servir d’hôte intermédiaire à l’émergence de nouveaux virus. C’est pourquoi, après la pandémie de grippe A (H1N1) en 2009, un réseau national de surveillance des virus influenza porcins, nommé Résavip, a été mis en place par les acteurs de la filière porcine et les pouvoirs publics. L’objectif principal de Résavip, qui bénéficie d’un appui technique et scientifique des experts de la plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale, est d’appréhender la diversité et la dynamique des virus influenza porcins en France. Depuis 2015, Ceva Santé Animale collecte aussi des données sur les virus grippaux dans le cadre de son support diagnostic aux vétérinaires. Dans les deux cas, les dispositifs reposent sur des visites d’élevage et des prélèvements effectués par des vétérinaires praticiens de la filière porcine.

Outre le partage des résultats de surveillance des virus influenza porcins, l’engagement commun de Ceva Santé Animale et de Résavip permettra de comparer les méthodes de prélèvements et d’enrichir les informations récoltées pour permettre une plus grande précision de l’analyse de la dynamique de circulation et d’évolution des virus influenza porcins sur le territoire.

Les résultats de ce partenariat seront toujours diffusés conjointement.