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Hebdo N°23 - Vendredi 18 juin 2021

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Vie des entreprises

Rubriques
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Plateforme Aquitabio

du 11 juin 2021



Une journée autour du bio pour les adhérents des partenaires d’Aquitabio

Aquitabio, SAS créée en février 2019 avec
5 partenaires représentant 13 coopératives, a pour ambition de dynamiser le bio sur notre région. La SAS est active sur tout le cycle : commercialisation, agréage – stockage, transformation, livraison de toutes productions végétales issues de l’agriculture biologique et notamment de céréales, d’oléagineux, de protéagineux produits par les associés ou leurs membres.

Le 11 juin 2021, s’est déroulée une plateforme destinée aux adhérents bio des partenaires d’Aquitabio à Availles-sur-Chizé dans les Deux-Sèvres. Une centaine de participants étaient présents.


Au cours de cette journée, 3 ateliers animés par des experts des différentes Coopératives ont été proposés :

  • Atelier 1
    Céréales à pailles hiver - printemps et fertilisation
  • Atelier 2
    Culture de « niches »
  • Atelier 3
    Couverts végétaux et fosse pédologique
    En présence de Frédéric Thomas, agronome expert dans ce domaine

    Ces ateliers ont ensuite été poursuivis par une démonstration de matériel au cours de l’après-midi.
    En parallèle, différents stands de partenaires étaient présents : la filière Chia de France, Interbio, la FRAB, la Minoterie de Courçon ainsi qu’un apiculteur...

Ce rendez-vous traduit la volonté des partenaires d’agir de façon cohérente et structurée au service du développement de l’agriculture biologique sur leurs territoires respectifs.

Quelques données chiffrées sur les actionnaires d’AQUITABIO :

  • Sèvre et Belle :
    600 adhérents pour une collecte de 80 000 t, quelques producteurs en conversion bio.
    Une culture forte en démarches qualités.
  • Cap Faye sur Ardin :
    250 adhérents pour une collecte de 50 000 t sur un secteur avec une forte identité élevage
  • Océalia :
    10 000 adhérents, 1,5 Mt de collecte céréales dont 14 000 t bio, activité viticulture en filière amont - aval et activité élevage.
  • CEA Loulay :
    450 adhérents, 125 000 t de collecte dont 4 500 t bio (ou en conversion).
  • Union Entente des coopératives
    Union de 9 coopératives, Coop de Beurlay, Carc, Cavac Villejésus, Segonzac Chérac, Courçon, Matha, St Agnant, Tonnay-Boutonne, St Pierre de Juillers, représentant plus de 2 000 adhérents, 400 000 t de collecte de céréales et engagée depuis de nombreuses années dans des filières qualité.

Site internet : http://www.aquitabio.fr/

Moissons 2021



Du potentiel dans les champs,
de la proximité sur le terrain.
Avec quelques jours de retard annoncés, la moisson 2021 porte l’espoir d’une quantité satisfaisante, et d’une qualité au rendez-vous.

2021, un été à bon potentiel

Dans les prochaines semaines, les agriculteurs de la coopérative Axéréal récolteront 640 000 hectares de cultures, et seront accueillis sur l’ensemble des points de collecte du groupe. Une surface collectable légèrement supérieure à l’année 2020. Colza, orges fourragères, blé tendre et blé dur affichent notamment des surfaces en progression, soutenues par des conditions climatiques post- moisson 2020 favorables, et des marchés porteurs.

« Cette moisson 2021 est porteuse d’espoir. Malgré une insuffisance de pluviométrie au début du printemps, et un épisode de gel en sortie d’hiver, les voyants sont globalement au vert pour une quantité de grains satisfaisante, et une qualité à la hauteur des efforts des agriculteurs. Pour les adhérents de la coopérative, comme pour les équipes, l’été restera marqué par une vigilance particulière sur les gestes barrières, mais verra se dessiner le début d’une sortie de crise sanitaire très attendue. A ce sujet, nous devons réaffirmer la fierté de l’acte de production, pilier de notre sécurité alimentaire, qui anime les hommes et les femmes investis sur les exploitations agricoles de notre région » déclare Jean-François Loiseau, Président du groupe coopératif Axéréal.

Rapprocher les agriculteurs de l’aval et des consommateurs

Achevées il y a quelques jours, les Rencontres Agronomiques 2021 de la coopérative Axéréal ont affiché complet dans de nombreuses régions. Aux côtés des thématiques classiques présentées aux adhérents (essais variétaux, agriculture de précision...), les enjeux liés au carbone et aux solutions de protection combinatoires des plantes ont suscité un vif intérêt. Pour les agriculteurs bien sûr, mais également pour les clients transformateurs de la coopérative, invités cette année à participer aux visites.

« Les très bons volumes qui semblent s’annoncer pour cette récolte sont assurément la meilleure garantie de revenu pour les agriculteurs. Par ailleurs, la structuration des filières que nous avons initiée qui passe bien sûr par la démocratisation de la production sous cahiers des charges, doit aussi se traduire par un dialogue plus direct entre les producteurs, la coopérative et les clients transformateurs. La récolte 2021 chez Axéréal devrait dépasser les 750 000 tonnes de grains collectés en filières, nous amenant progressivement vers l’objectif que nous nous sommes fixés du million de tonne en 2022. Si les producteurs s’orientent massivement dans ces filières, guidées par des référentiels d’agriculture durable, c’est que les marchés qui s’ouvrent à eux se révèlent solides dans la valeur ajoutée qu’ils proposent, et porteurs de sens » détaille Paul-Yves L’Anthoën, Directeur Général d’Axéréal

Une récolte 2021 qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de transition agricole et alimentaire engagée par la coopérative.

Site internet Axereal : https://www.axereal.com/

décarboner le rail

avec Oleo100




Europorte et Saipol unis pour décarboner le rail avec Oleo100. Une première française pour des locomotives tractant des trains de marchandises.

Europorte, la filiale de fret ferroviaire de Getlink, et Saipol, filiale du groupe Avril, annoncent avoir signé une convention d’expérimentation pour l’utilisation d’Oleo100, carburant de type B100 entièrement issu de colza français, en service commercial. En conditions réelles, le test sera effectué pour une durée de 3 mois à partir du 6 juillet sur le trafic ferroviaire généré par Saipol pour le transport d’huiles végétales et d’énergies renouvelables sur les lignes reliant Nogent-sur-Seine (10) et Dunkerque (59), ainsi que Nogent-sur-Seine et Sotteville-lès-Rouen (76).

L’objectif de cette expérimentation est de remplacer une partie du Gasoil Non Routier (GNR) des locomotives thermiques qu’Europorte emploie sur les tronçons non électrifiés, par Oleo100, énergie produite par Saipol, dans les locomotives Stadler. Oleo100, est le premier carburant, renouvelable, biodégradable et garant d’une coproduction de protéines végétales locales pour l’alimentation des élevages. Son utilisation, en substitution du GNR, réduit les émissions de gaz à effet de serre de 60% sur l’ensemble du cycle de vie du carburant, depuis le champ jusqu’au rail.

Ainsi, dans le cadre d’un parcours expérimental estimé à 1 500 km par semaine, ce sont 35 tonnes de CO2 qui seront évitées de façon hebdomadaire par la locomotive qui assurera ce trafic.

Europorte sera ainsi le premier opérateur privé de fret ferroviaire à utiliser en conditions réelles cette alternative locale et immédiatement substituable au gasoil.

Les données qui seront recueillies lors de l’expérimentation seront analysées par les partenaires afin de déterminer la compatibilité d’Oleo100 en substitution du carburant dans le cadre d’une exploitation des locomotives diesel Euro4000 par Europorte.

A l’issue de cette expérimentation, si elle s’avère concluante, Europorte pourrait s’engager avec le carburant Oleo100 de Saipol utilisé dans ses locomotives Stadler pour réduire l’empreinte carbone du Groupe d’environ 2 500 tonnes de GES (Scope 1).

Raphaël Doutrebente, Président d’Europorte, a déclaré : « Être le premier opérateur de fret ferroviaire à rouler avec Oleo100 sera pour nous une réelle fierté car cela s’inscrit pleinement dans la politique de lutte contre le réchauffement climatique du Groupe ainsi que

dans la dynamique d’innovation au service de ses clients tout en maintenant une haute qualité de service et la sécurité. »

Christophe Beaunoir, Directeur général de Saipol, a déclaré : « Le partenariat avec Europorte et Stadler est une étape importante de l’engagement du groupe Avril d’agir pour le climat en réduisant l’empreinte carbone de nos transports. C’est aussi, en faisant passer nos propres flux sur des énergies renouvelables, l’opportunité de démontrer la faisabilité et d’engager d’autres acteurs dans la transition énergétique. »

Site internet Europorte : https://www.europorte.com/
Site internet Saipol : https://www.saipol.com/

projet Protéines d’ALICOOP




Rencontre de M. Alain ROUSSET, Président de Région Nouvelle Aquitaine sur le site d’ALICOOP de Pas de Jeu (79)

Cas Concret du projet Protéines d’ALICOOP illustrant à la fois les objectifs de souveraineté alimentaire, préservation de l’environnement et d’intelligence des territoires

Mardi 15 juin, M. Alain ROUSSET, Président de la Région Nouvelle Aquitaine a été accueilli par M. Hervé FORESTIER, Président de ALICOOP et Vice-Président d’Océalia et M. Laurent STEFANINI, son Directeur, M. Emmanuel VILLENEUVE, Vice-Président d’Océalia, M. Laurent ROY, Président de CAVEB, M. Denis BARO, Président de la Coopération Agricole de Nouvelle Aquitaine et M. Philippe SOMMER, son Délégué Régional.

Cette rencontre a donné lieu à la présentation du projet Protéines d’ALICOOP, au sein du Groupe Océalia, illustrant les propositions du Manifeste de la Coopération Agricole, Mieux nourrir la France au XXIe siècle par nos territoires.

Déjà fortement engagée pour une alimentation saine et durable avec 85% du volume d’aliment fabriqué en non OGM, la SICA ALICOOP porte deux axes de développement, en adéquation avec les nouvelles attentes du marché et la démarche du Groupe Océalia autour de la transition agricole, associant les performances économiques et la pérennité des exploitations agricoles, ainsi que la préservation de l’environnement :

  • Les filières animales impliquées dans les démarches de qualité permettant de sécuriser et valoriser les débouchés.
  • Le développement durable, naturellement associé à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Pour réaliser ses objectifs, la SICA ALICOOP a décidé la mise en place d’une nouvelle usine de fabrication de micro- ingrédients destinés aux marchés de la nutrition animale et de la biomasse et s’engage dans un projet majeur en matière de souveraineté alimentaire pour répondre à ses enjeux territoriaux, sociétaux et environnementaux : le développement et la valorisation des protéines végétales régionales destinées à la nutrition animale.

Ce projet vise la production de 7 000 ha de soja sur le territoire de la Coopérative Océalia. Il associera des céréaliers, la Coopérative, ALICOOP et bien entendu les éleveurs. Cette filière régionale implique des investissements lourds, l’expertise agronomique pour l’accompagnement des cultures, et l’expertise technique pour la trituration du soja et la fabrication de tourteaux. Sa réussite sera également conditionnée à l’accès à l’eau pour les cultures.

Ce dossier, en cours d’étude avec le fonds d’investissement SOLEO DEVELOPPEMENT,* a pour objectif de répondre à 3 enjeux majeurs pour l’avenir de l’élevage dans nos territoires :

  • Assurer la rentabilité économique de la culture notamment de soja et encourager les producteurs à produire de manière durable l’ensemble des protéines végétales sur nos régions.
  • Stocker, transporter et transformer des protéines locales en s’assurant de la pertinence économique.
  • Apporter une valeur ajoutée auprès des exploitations produisant des produits issus de cette filière protéine régionale.

* La SAS SOLEO Développement regroupe aujourd’hui les acteurs locaux des productions végétales, des productions animales et les partenaires bancaires (Coopératives Océalia, Sèvre et Belle, Cap Faye, Terra Lacta, CAVEB, AlLICOOP, Crédits Agricoles)

Site internet Océalia : https://www.ocealia-groupe.fr/

BILAN DE L’ANNÉE 2020



Terrena confirme sa solidité financière et engage son projet coopératif fondé sur la force des liens entre cultures et élevages

A l’occasion de son Assemblée Générale, la coopérative Terrena a présenté des résultats économiques solides en 2020 et a lancé son projet coopératif à horizon 2030.

Le projet Terrena 2030 s’appuie sur la force des liens entre cultures et élevages pour contribuer aux résultats des exploitations agricoles du Grand Ouest.

Synthèse des résultats 2020

  • Nouvelle progression de l’EBITDA du Groupe à 113 M€ (+ 8 M€ par rapport à 2019) dans un contexte inédit marqué par les conditions climatiques et les conséquences de la crise sanitaire.
  • Retour à un résultat net positif du Groupe à 2.1 M€ (+ 12.7 M€).
  • Progression du résultat net de la coopérative à 4.3 M€ (+ 0.6 M€ en proforma).
  • Léger recul du chiffre d’affaires à 4.76 Mrds€ (-10 M€).
  • Plan d’investissement préservé, tant en 2020 qu’au cours des exercices à venir.
  • Trajectoire financière consolidée en 2020.

Projet coopératif Terrena 2030

Nous croyons dans la force des liens entre cultures et élevages parce que nous sommes convaincus qu’elle contribue aux résultats des exploitations du Grand Ouest de la France.

Agir ensemble est le meilleur moyen de porter une dynamique dans l’intérêt des adhérentes et des adhérents. En rassemblant tous les types d’agriculture, tous les modèles d’exploitations et tous les modes de productions, et en les accompagnant dans leurs complémentarités, nous contribuons positivement à la vitalité de nos territoires et nous répondons aux choix alimentaires de chacun. Et nous allons en mesurer les impacts.

Ceci constitue un nouveau modèle que nous appelons l’Agriculture à Impacts Positifs.

Dans ce cadre, nous nous appuyons sur nos forces communes pour :

  • Faire de l’expérience adhérent le moteur du développement de notre coopérative ;
  • Développer un accès aux marchés au travers de nos filières d’excellence, compétitives et innovantes, de nos marques notamment La Nouvelle Agriculture®, de la Bio et en partenariat avec nos clients ;
  • Renforcer les synergies entre cultures et élevages pour contribuer à la performance économique des exploitations, à la souveraineté alimentaire des territoires et à la transition écologique ;
  • Accroitre la performance économique et organisationnelle de la coopérative aux bénéfices des générations futures d’associés coopérateurs.

Pour y parvenir, nous engageons dès maintenant des transformations qui vont rythmer la vie de la coopérative pendant les 10 prochaines années. Elles s’appuient notamment sur la mise en place de pratiques et de postures pour développer l’Agriculture à Impacts Positifs et permettre à horizon 2030 de :

  • Innover au travers de solutions alternatives aux intrants chimiques pour réduire l’usage des produits phytosanitaires de -50% ;
  • Accroître l’autonomie protéique des exploitations et des territoires grâce aux synergies entre cultures et élevages avec pour ambition de réduire de -50% les protéines importées ;
  • Développer les surfaces d’agricultures biologiques de +35 000 ha ;
  • Construire une trajectoire carbone pour tendre vers la neutralité carbone à horizon 2035 ;
  • Elaborer avec les agriculteurs des stratégies d’adaptation au changement climatique avec un plan d’adaptation climat pour chaque territoire et filière ;
  • Garantir le bien-être animal, en développant des filières d’élevages référentes avec pour objectif d’obtenir la certification Bien-être animal BBFAW Niveau 2.

Olivier Chaillou, agriculteur et président de Terrena

« Notre projet coopératif est le fruit d'un formidable travail collectif débuté en 2020 avec La Consultation. Ce nouveau cap s’appuie sur une conviction profonde : la force des liens entre cultures et élevages contribue aux résultats des exploitations du Grand Ouest de la France. En rassemblant et en accompagnant les adhérents de notre coopérative vers cette ambition, nous prenons aussi l’engagement de concourir à la vitalité de nos territoires et de répondre aux choix alimentaires de chacun. C’est ainsi qu’ensemble, nous construirons une Agriculture à Impacts Positifs. »

Alain Le Floch, directeur général de Terrena

« Dans le contexte défavorable de 2020, nous avons atteint les objectifs économiques et financiers que nous nous étions fixés.Les plans de transformations lancés sur nos différentes filières ont porté leurs fruits et notre trajectoire financière est consolidée. Nous sommes déterminés à faire vivre l’agriculture, les agricultrices et les agriculteurs, sur nos territoires. Pour cela, les femmes et les hommes de la coopérative s’engagent avec passion et détermination et placent la satisfaction de l’adhérent au cœur de toute action. »

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LES VOLAILLES DU SUD-OUEST

DE RETOUR DANS LES ÉLEVAGES



Haut-Mauco, le 17 juin 2021. Éleveurs, distributeurs, restaurateurs, élus, habitants,
collaborateurs... tous les acteurs de la filière étaient réunis*, jeudi 10 juin, chez Bernard Tauzia et son fils Thibault, éleveurs de volailles en liberté au sein de la coopérative Maïsadour, pour célébrer le retour des volailles dans les élevages. Un moment symbolique et convivial pour le territoire landais, qui, après deux mois sans aucun cas détecté d’influenza aviaire, retrouve enfin un statut de zone indemne.


 


2 minutes
au cœur de l’élevage totale liberté



“On fera tout pour éviter une nouvelle crise”

Après 2016 et 2017, la France a été de nouveau confrontée en décembre 2020 à un épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Une épizootie particulièrement impactante pour les producteurs landais de canards et de volailles, dont l’impact s’estime pour la coopérative à 8 millions d’animaux perdus** en 6 mois. “Il faut désormais se poser les bonnes questions”, a rappelé Michel Prugue, Président de la coopérative. “Il faut que les mêmes règles soient respectées par tous pour éviter de revivre un traumatisme régional. L’influenza aviaire se propage comme un incendie, il faut trouver des solutions pour éteindre le feu dès que les premières flammes apparaissent.” image-t-il avant de conclure sur une note positive et rassurante. “Nous sommes tellement contents de voir nos éleveurs retrouver leurs animaux et d’annoncer à nos clients et à nos consommateurs qu’ils vont pouvoir à nouveau s’approvisionner et déguster nos poulets jaunes des Landes”, a-t-il conclu.

Les éleveurs landais : créateurs du Label Rouge et spécialistes de l’élevage totale liberté 100 % Sud-Ouest

Avec 496 éleveurs de volailles chez Maïsadour dont 95 % en Label Rouge, Maïsadour se positionne comme un précurseur des filières de qualité made in Sud-Ouest, bien reconnu pour son fameux poulet jaune des Landes. Chez Bernard Tauzia et son fils Thibault, tout aussi passionné et prêt à prendre la relève, la totale liberté est un mode d’élevage unique qui, dans les Landes, se transmet de génération en génération. “J’élève des volailles rustiques “cou nu” en totale liberté depuis près de 40 ans. Je suis heureux de travailler avec mon fils et de faire perdurer ce savoir-faire. La nouvelle génération est sensible à ces valeurs d’élevage traditionnel qui ne vieillissent pas voire renaissent aujourd’hui avec les évolutions des consommateurs”, explique-t-il. Depuis le 10 juin, les volailles ont l’autorisation de retrouver les parcours extérieurs. Une date importante pour l’ensemble de la filière. “Nos volailles évoluent librement, sans clôture, autour d’une dizaine de bâtiments d’élevage spécifiques aux Landes, appelés marensines, qui sont déplacés 3 fois par an pour préserver la biodiversité du site” détaille l’éleveur.

Le poulet jaune des Landes de retour dans les rayons à compter de la mi-juin

Nous y sommes, la filière redémarre”, a affirmé Paul Le Bars, Directeur de Fermiers du Sud-Ouest, pôle volailles de la coopérative. “Grâce à nos différents bassins de production dans le Sud-Ouest et à des échanges réguliers avec nos clients, nous avons maintenu l’approvisionnement et gardé leur confiance. Nous sommes fiers d’annoncer aux consommateurs qu’ils vont pouvoir à nouveau déguster nos poulets jaunes des Landes dès ce mois-ci. Aujourd’hui, les éleveurs de Maïsadour sont mobilisés pour lancer les productions de volailles festives et nous serons au rendez-vous des fêtes de fin d’année.” se réjouit-il. Les volailles landaises sont proposées à la grande distribution (marques St- Sever, Le Gemmeur), aux artisans bouchers (marque Marie Hot), aux grossistes, en France et à l’international.

* dans le respect des conditions sanitaires
** volailles et canards abattus et non remis en élevage

Site internet Maïsadour : https://maisadour.com/