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Hebdo N°46 - Vendredi 17 décembre 2021

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Actualités de la filière

Rubriques

Présidentielle 2022



Produire local, Agir global : pour une souveraineté alimentaire par une croissance responsable

Ce matin, à l’occasion d’une conférence de presse, La Coopération Agricole a présenté sa plateforme de propositions dans le cadre de l’élection présidentielle 2022. Cette plateforme de mesures dévoile le parti-pris de l’organisation de reconquérir la souveraineté alimentaire par une croissance responsable, s’organisant autour de trois axes indissociables : produire plus, produire mieux et produire durable.

Après avoir posé le diagnostic d’une dégradation du solde agroalimentaire français dans un Rapport économique publié en juillet dernier, La Coopération Agricole tire le fil de la reconquête de la souveraineté alimentaire française au travers de sa plateforme politique pour la présidentielle à venir. Cette contribution sera notamment remise à tous les candidats déclarés lors du premier trimestre 2022 afin d’ouvrir le dialogue autour de cet enjeu crucial de souveraineté.

Face à une trajectoire décroissante qui va à l’encontre des défis majeurs que sont notamment :

  • Résoudre l’équation compétitivité et transitions ;
  • Nourrir 9 milliards d’êtres humains d’ici à 2050 et répondre à toutes les attentes ;
  • Résorber les déficits de production sur certains segments et limiter les importations.

La Coopération Agricole a pris le parti d’une croissance responsable en conciliant puissance productive et transition écologique de la fourche à la fourchette.

Pour parvenir plus concrètement à relever ces défis, la fédération des coopératives, entreprises agroalimentaires ancrées dans les territoires, s’appuie particulièrement sur trois axes indissociables et complémentaires :

1. Produire plus :

  • Répondre aux attentes de tous les marchés ;
  • Reconquérir les marchés domestiques « perdus » ;
  • Répondre à l’accroissement démographique ;
  • Permettre à la production française de jouer à armes égales avec ses concurrents.

2. Produire mieux :

  • Décarboner les process de production et les flux logistiques ;
  • Réduire l’utilisation des intrants ;
  • Trouver des alternatives au tout chimique et au tout plastique ;
  • Améliorer la biodiversité.

3. Produire durable :

  • Assurer le renouvellement des générations et favoriser le recrutement de salariés ;
  • Renforcer la résilience et la gestion des risques ;
  • Sécuriser et diversifier les revenus en produisant des services pour les territoires ;
  • Monétiser les externalités positives.

« Face à une inflation historique du prix des matières premières, une compression continue du taux de marge des coopératives et une dégradation progressive du solde agroalimentaire français, le constat est sans appel : notre souveraineté alimentaire est en danger ! Si l’on veut une alimentation saine, sûre, de qualité et accessible à tous et si l’on veut manger français demain : il est urgent de réunir les conditions nécessaires à une croissance responsable afin de produire plus, mieux et durable », déclare Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.

Les semences

et plants au cœur des transitions



A l’occasion de sa conférence de presse annuelle qui s’est tenue à Paris le 9 décembre, l’interprofession des semences et plants a réaffirmé le rôle essentiel de la filière et la mobilisation de ses acteurs face aux défis actuels et futurs.

Signature d’un COP entre l’Etat et SEMAE

La synergie entre la mission de service public et les autres missions de l’interprofession doit toujours coexister avec un principe fort d’indépendance et d’impartialité des missions de service public. C’est dans ce cadre que François Desprez, président de SEMAE, Anne-Laure Fondeur, directrice de la Direction de la Qualité et du Contrôle Officiel de SEMAE et Bruno Ferreira, directeur général de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) ont signé, en ouverture de la conférence de presse de l’interprofession, un Contrat d’Objectifs et de Performance.

Ce COP pérennise les missions de service public confiées à SEMAE, garantit la bonne réalisation des contrôles en toute impartialité et indépendance et assure également l’adaptation du système de contrôle de toutes les semences pour toutes les agricultures.

Comme le souligne le président de SEMAE, « La signature de ce COP est un marqueur fort de notre volonté de transparence et d’impartialité. Nous nous engageons à remplir les missions de service public au regard d’objectifs, de moyens et d’indicateurs de performance établis avec l’État de façon lisible et transparente ».

Une mission essentielle

Aujourd’hui, l’interprofession à travers sa mission et ses engagements joue un rôle essentiel dans la réponse aux attentes majeures vis-à-vis de la filière.

Le déploiement des différents axes d’un Projet stratégique ambitieux « Horizon 2024 » est porté par une dynamique collective autour des valeurs clés de SEMAE : ouverture, transversalité, transparence, innovation et responsabilité.

L’interprofession a ainsi élargi la représentation des utilisateurs, au sein du Conseil d’administration, aux syndicats dits minoritaires et permis aux acteurs et opérateurs dans toute leur diversité de rejoindre SEMAE au sein d’une nouvelle Section nommée « Diversité des semences ».

Par ailleurs, dans l’objectif d’une plus grande transversalité, dès l’automne 2021, 4 nouvelles Commissions transversales ont été créées, en complément de celle déjà existante dédiée à l’Agriculture biologique : Réglementation, Innovation, Etudes et Prospective, et Communication. Ces Commissions vont jouer un rôle central pour aborder les sujets communs aux familles professionnelles, permettre de mutualiser réflexions et ressources et garantir un impact plus fort des actions et des messages.

Une filière qui investit dans la recherche

François Desprez a rappelé l’ambition de « maintenir une empreinte forte de l’industrie semencière sur le territoire national, laquelle passe notamment par des démarches d’innovation dont les familles professionnelles de la filière se sont d’ores et déjà emparées pour répondre aux enjeux agricoles et agroalimentaires ainsi qu’aux défis environnementaux, climatiques, mais également économiques ».

Au regard des enjeux et des défis auxquels est confrontée la société, l’interprofession affirme que tous les outils d’amélioration des plantes doivent pouvoir être mobilisés. Les dépenses de Recherche & Développement des entreprises de sélection reflètent cette volonté et représentent près de 12% du chiffre d’affaires de la filière.

Enfin, dans le cadre de son accompagnement des filières en transition agroécologique, SEMAE déploie des programmes de R&D ciblés, tels que le Fonds de Soutien à l’Obtention Végétale (FSOV) et soutient la mise en place de fiches CEPP.

Une filière d’excellence

La filière semences et plants représente un secteur d’avenir en terme économique et permet à la France d’être 1er producteur européen (402.760 hectares) et 1er exportateur mondial de semences agricoles (1,9 Md€ en 2021).

La dynamique de la filière se maintient avec une augmentation de 11% en 5 ans de son chiffre d’affaires.

Face aux évolutions structurelles en cours, les attentes sont très fortes vis-à-vis de la filière des semences et plants et l’interprofession entend porter une voix forte aussi bien au niveau national qu’européen et rappeler la nécessité de disposer d’un cadre réglementaire clair qui permette à l’ensemble de ses acteurs de travailler sereinement.

La filière souhaite également participer aux principaux programmes nationaux et européens, qu’il s’agisse de France 2030 pour « une alimentation saine, durable et traçable grâce à des semences de qualité » ou encore du 4ème Programme d’Investissements d’Avenir centré sur le numérique, la robotique, la génétique.

Des engagements concrets

« A travers le déploiement de son projet stratégique, SEMAE poursuit les engagements pris dans le cadre du Plan de filière en décembre 2017 et apporte des solutions concrètes aux grands enjeux sociétaux, environnementaux et économiques » souligne Pierre Pagès, Vice-président de SEMAE.

Ainsi, afin de mieux répondre aux attentes des citoyens, des consommateurs et des clients, l’interprofession a noué un partenariat avec l’association Euro-Toques qui œuvre pour la sauvegarde et la promotion des produits alimentaires de qualité et d’origine au sein de son réseau européen de chefs cuisiniers et auprès de la Commission européenne à Bruxelles.

C’est dans ce cadre qu’a été signé un Manifeste intitulé « Pour une alimentation saine et une agriculture durable » qui traduit un engagement en faveur de la préservation de la diversité et de l’amélioration variétale des espèces végétales, de la sélection et de la valorisation des produits issus du monde végétal aux goûts et aux saveurs authentiques. Cette démarche souligne également la volonté conjointe des partenaires de contribuer à une alimentation saine reposant sur la traçabilité, une agriculture durable, et à leur promotion sur les tables françaises et européennes.

La filière agit également en matière de biodiversité en contribuant à la protéger, l’enrichir et la diffuser.

Concernant le territoire national, les sélectionneurs privés et publics, mais aussi des associations conservent des ressources génétiques qui, à travers 37 réseaux, permettent le maintien de plus de 36.000 variétés.

Pour accroître les moyens de conservation et de caractérisation des ressources génétiques, un Fonds de dotation pour la préservation de la biodiversité cultivée a été créé auquel SEMAE, unique donateur, a attribué à ce jour 525.000€ qui permettront de financer divers projets.

L’interprofession apporte également son soutien au Fonds de soutien à la maintenance des variétés du domaine public relevant de la Section Plantes potagères et florales, ainsi que, depuis 4 ans, au Fonds de partage des avantages du traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’agriculture et l’alimentation (TIRPAA) dont l’interprofession est le 1er contributeur privé avec 700.000€.

4ème et dernier engagement principal du Plan de filière, confirmé à travers le Projet stratégique de SEMAE, la mise en œuvre d’une chaire d’entreprise avec l’école d’ingénieurs AGROCAMPUS Ouest intitulée « Semences pour demain » qui a pour objectif de réaliser des actions ciblées au service des activités de formation et de recherche, en France et à l’international, et au bénéfice des étudiants, des professionnels de la filière semences et plants et, in fine, des citoyens. Ces actions sont en lien avec les enjeux de diversité, d’amélioration des plantes et de qualité des semences au sein des systèmes agroécologiques et viennent compléter l’offre existante d’AGROCAMPUS Ouest en y apportant une dimension professionnelle supplémentaire.

François Desprez conclut cette conférence en soulignant que le Projet stratégique « Horizon 2024 » s’inscrit dans une démarche volontaire de responsabilité sociétale d’organisation et de filière, et s’appuie sur une transformation profonde de l’interprofession à la hauteur de ses ambitions.

2ème édition

des Rencontres OléoPro




La FOP, Terres Univia, Terres Inovia et Avril dévoilent leurs 6 propositions pour une filière oléoprotéagineuse forte en Europe

La filière oléoprotéagineuse française dévoile 6 propositions pour que la place de ses productions dans les priorités des politiques agricoles soit confortée et que l’Europe, demain encore, puisse bénéficier durablement de leurs bienfaits.
Ces propositions ont été présentées à l’occasion des Rencontres OléoPro qui se sont tenues sous la thématique « Souveraineté protéique, une filière en action », mercredi 24 novembre 2021, à la Maison de la Mutualité, à Paris, devant plus de 500 participants et en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie.

6 propositions : une ambition nouvelle pour la filière en Europe1

  1. Donner aux filières oléoprotéagineuses une place stratégique sur le long terme.
  2. Reconquérir notre souveraineté protéique.
  3. Amplifier les efforts de recherche agronomique et accompagner le déploiement des innovations dans les exploitations pour mener les transitions.
  4. Assurer aux agriculteurs un accès aux moyens de production pour qu’ils bénéficient de pratiques alternatives fiables et compétitives à court terme.
  5. Sécuriser le revenu des producteurs pour mener les efforts de transition dans le contexte du changement climatique.
  6. Ouvrir de nouveaux débouchés aux énergies renouvelables issues de la biomasse agricole pour décarboner l’économie européenne.

Des capacités de production à soutenir

Première productrice d’oléoprotéagineux en Europe et forte de 120 000 producteurs, la filière oléoprotéagineuse française se positionne au carrefour des transitions agricole, alimentaire, énergétique et écologique. A la veille de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne et au cœur des premiers débats de la campagne présidentielle française, les atouts stratégiques de la filière pour réussir ces quatre transitions stratégiques doivent être reconnus, tout comme sa réelle capacité de production.

Alors que l’Europe couvre à peine un tiers (30 %) de ses besoins en matières riches en protéines végétales, et la France seulement la moitié (50-55 %), produire davantage de protéines végétales en Europe n’a jamais été aussi essentiel à la souveraineté alimentaire de notre continent.

S’exprimant à l’unisson à l’issue des Rencontres OléoPro, Arnaud Rousseau, Président de la FOP et d’Avril Gestion, Antoine Henrion, Président de l’interprofession Terres Univia, et Gilles Robillard, Président de l’institut technique des huiles et protéines végétales Terres Inovia, ont notamment déclaré : « Plus que jamais, nous avons besoin de cohérence et de soutien de long terme dans les politiques publiques, tant en France qu’au niveau européen ». Parmi les points majeurs, « il est capital de maintenir et d’encourager notre capacité de production pour renforcer notre souveraineté protéique, gage de la souveraineté alimentaire européenne ».

1 Le détail des propositions est à retrouver dans le document joint : « Une ambition nouvelle pour la filière oléoprotéagineuse en Europe ».

Varmaïs



Choisir ses variétés de maïs pour les semis 2022 avec Varmaïs, le nouveau site de référence de l'évaluation variétale en France

Le choix variétal est une première étape importante dans l’itinéraire technique d’une culture de maïs.

Choisir une précocité adaptée au contexte et valoriser le progrès génétique sont deux clés de succès pour des cultures rentables. Pour aider au référencement des variétés pour les semis 2022, ARVALIS – Institut du végétal met à disposition en temps réel l’ensemble des références issues du réseau de post-inscription 2021 sur www.varmais.fr, le nouveau le site de référence de l’évaluation variétale du maïs en France.

LES RESULTATS COMPLETS DES VARIETES EXPERIMENTEES EN 2021 SONT DISPONIBLES SUR VARMAÏS

Chaque année, les variétés inscrites au catalogue français et proposées par les obtenteurs sont éva- luées dans le réseau d’essais de post-inscription. Ce vaste dispositif de référence conduit par ARVALIS – Institut du végétal, en collaboration avec l’Union Française des Semenciers, mobilise également plusieurs organismes départementaux de développement, des organismes économiques (coopé- ratives et négociants) et des lycées agricoles.

Classés par grands types de milieux de production, les résultats 2021 rassemblent les informations fiables sur tous les caractères de comparaison des variétés, à savoir :

  • Les caractères majeurs de décision, tels que la précocité à la récolte, les rendements et leurs régularités, les valeurs énergétiques des variétés de maïs fourrage, ainsi que leurs profils énergétiques.
  • Les caractères dits « informatifs » qui, selon les régions et les parcelles, ont plus ou moins d’importance en fonction des facteurs limitants. Il s’agit notamment de la vigueur au départ, de la précocité à la floraison et de la solidité des bas de tiges.

La consultation des résultats sur www.varmais.fr (Onglet « Résultats Post-Inscription ») permet de visualiser gratuitement l’ensemble des références sous la forme de tableaux interactifs et de représentations graphiques pour la prise en compte simultanée de différents critères et une meilleure appréciation de la valeur agronomique des variétés.

VARMAÏS AIDE AU CHOIX DES VARIETES DE MAÏS POUR LES PROCHAINS SEMIS

Varmaïs est le site internet de consultation et de comparaison des références de l’évaluation variétale issues des réseaux d’inscription (CTPS/GEVES), de post-inscription (ARVALIS – UFS Section Maïs et Sorgho) et probatoire à la post-inscription (ARVALIS) en France, et d’aide au choix des variétés de maïs grain et fourrage.

Développé, en collaboration, par ARVALIS – Institut du végétal, le GEVES et l’UFS, cet outil gratuit et en libre accès est au service des agriculteurs, des éleveurs, des techniciens des structures de conseil et d’approvisionnement.

Varmaïs présente, en toute neutralité, des références solides et fiables aux utilisateurs, issues des réseaux d’essais d’évaluation variétale à l’inscription France (CTPS/GEVES), en post-inscription (ARVALIS et UFS – Section maïs et sorgho) et en probatoire à la post-inscription (ARVALIS). Il propose aussi des fonctionnalités d’aide au choix personnalisé des variétés de maïs selon de nombreux critères et permet ainsi de :

  • CONSULTER les fiches d’identité et les résultats expertisés des variétés expérimentées sur de nombreux caractères, afin d’évaluer la performance des variétés (précocité, rendement, valeur énergétique du fourrage, tolérance et résistance aux maladies et à la verse...).
  • COMPARER plusieurs variétés sur la base de références moyennes calculées sur les 10 dernières années et réaliser des duels personnalisés de variétés, à différentes échelles géographiques (départements et départements limitrophes, régions agroclimatiques et France).
  • CHOISIR les variétés par des filtres et des tris selon des critères prioritaires.

LA PUISSANCE DES RESEAUX D’EXPERI- MENTATION EN QUELQUES CHIFFRES

  • Association de 3 partenaires représentant les producteurs (ARVALIS), l’évaluation officielle pour le compte du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (GEVES) et les se- menciers maïs (UFS – Section maïs et sorgho).
  • Plus de 450 variétés de maïs grain et fourrage expérimentées chaque année à l’inscription, en post-inscription et en probatoire.
  • Environ 400 essais par an répartis sur toutes les zones de production de maïs grain et fourrage en France, issus des réseaux d’expérimentation à l’inscription (CTPS/GEVES), en post-inscription (ARVALIS-UFS – Section maïs et sorgho) et en probatoire (ARVALIS).
  • Références disponibles en maïs grain et en maïs fourrage pour respectivement 10 et 13 caractères.