Arterris réinvente sa marque Virtuo
Marque historique du pôle dédié à la Nutrition Animale d’Arterris , Virtuo repense entièrement son identité graphique pour répondre aux attentes de ses consommateurs. Jusqu’alors commercialisée via un sac ‘unique’ couvrant plusieurs types d’animaux, Virtuo se décline désormais en 5 catégories faisant l’objet de 5 recettes spécifiques (poules pondeuses, poulets, lapins, basse-cour et multi- espèces). Cette refonte de la gamme permet à la marque de se positionner comme un référent de la nutrition animale et de capter une nouvelle clientèle.
Virtuo : à la conquête du marché grand public
Virtuo est la marque de nutrition animale historique de la coopérative d’agriculteurs Arterris. Distribuée dans la trentaine de magasins Gamm Vert de la coopérative, elle était jusqu’alors vendue en sac de 25 kg ou bien en vrac pour les éleveurs.
« Ce conditionnement en sac unique posait question car il ne permettait pas au consommateur d’identifier clairement à quelle espèce animale était destiné l’aliment. Le sac manquait également d’informations concrètes pour accompagner le particulier dans l’utilisation des aliments. Le cœur de cible historique de la marque est un public averti, majoritairement composé d’agriculteurs, » explique Alexandre Faure, Responsable Marketing chez Arterris.
Face à ce constat, et afin de s’ouvrir davantage au grand public, et notamment à une cible péri urbaine encline à élever des lapins ou encore des poules pondeuses, la marque a entièrement revu sa gamme. Virtuo adopte une nouvelle identité graphique et se décline en 5 sacs selon les espèces : poules pondeuses, poulets, lapins, basse cours et multi-espèces. La marque s’offre un coup de jeune avec un univers dynamique, un code couleur spécifique à chacune des 5 recettes. Enfin, un QR code renvoie vers le site internet afin de fournir des informations détaillées sur les spécificités d’usage de l’aliment.
Côté composition, les recettes sont élaborées à partir de céréales 100% françaises de la coopérative Arterris, certifiées sans OGM, soigneusement sélectionnées et selon une traçabilité maîtrisée.
Ci-dessus : La nouvelle gamme, disponible dans les magasins Gamm Vert d’Arterris dès mi-décembre 2022
Site internet : https://www.arterris.fr/
Les résultats financiers 2021-2022
Euralis démontre la robustesse de son modèle économique
Pour la troisième année consécutive, le chiffre d’affaires du Groupe progresse : il s’élève à 1,64 milliard d’euros, en progression de 15 %. Cette hausse s’explique à la fois par une augmentation des prix et des volumes des céréales, des gains de parts de marché pour Maison Montfort et Rougié et la poursuite efficace du développement de Lidea.
La réactivité, la créativité et la capacité d’adaptation de l’ensemble des collaborateurs de la coopérative ont permis de renforcer la performance économique du Groupe. L’EBITDA progresse à 82 millions d’euros (+ 4 millions par rapport à l’exercice précédent), dans un environnement économique particulièrement perturbé par la guerre en Ukraine, la hausse des prix des matières premières et des intrants et un nouvel épisode d’Influenza Aviaire sans précédent de par son intensité.
L’ensemble des plans de transformation conduits depuis 3 ans par nos équipes avec exigence et engagement portent leurs fruits. Sur l’exercice, le groupe a réalisé près de 54 millions d’euros d’investissement, consacrés notamment aux transformations du modèle agricole et à l’innovation.
Le développement à l’international d’Euralis reste un enjeu déterminant pour nos activités semences et foie gras. Il offre également de nouvelles opportunités de développement pour nos productions locales. Lors de cet exercice, 30 % du chiffre d’affaires a été réalisé hors de France.
Notre ambition collective est confirmée face aux enjeux que nous devons relever. Nous poursuivons ainsi nos trois vocations.
- La première, nourricière, vise à proposer au plus grand nombre des produits agricoles et alimentaires de qualité (Label Rouge, IGP, bio, agriculture régénératrice…).
- La deuxième, sociétale, conduit le Groupe à concevoir des solutions et des produits innovants qui répondent aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques.
- La troisième, énergétique, nous engage dans la production d’énergie décarbonée (photovoltaïque, bioéthanol, méthanisation…)
Christophe Congues, Agriculteur et Président d’Euralis : “ Forts de l’expertise et du réseau de notre coopérative, sur l’exercice 2021-2022, nous avons démontré la durabilité de notre modèle économique en confirmant notre stratégie de développement. Face à des enjeux de souveraineté alimentaire, nous concevons de nouvelles filières avec nos clients aval. Face aux enjeux d’autonomie énergétique, nous développons chez nos adhérents une offre d’énergie photovoltaïque : ils sont déjà une trentaine à avoir franchi le pas cette année. Face aux enjeux climatiques, n’oublions pas que l’agriculture est le seul secteur capable de séquestrer du carbone naturellement et durablement. La ressource en eau disponible étant limitée pour l’ensemble des activités, nos équipes travaillent également au développement des variétés plus résistantes au stress hydrique et à une irrigation pilotée. Sans eau, il n’y aura pas d’agriculture…”.
Philippe Saux, Directeur Général d’Euralis : “Dans un contexte difficile marqué par une nouvelle épizootie d’Influenza Aviaire, la guerre en Ukraine et une inflation inédite, nous affichons malgré tout une croissance forte de notre chiffre d’affaires et une progression de notre performance économique. La mobilisation et l’adaptabilité de nos équipes de même que l’engagement de nos agriculteurs adhérents qui participent activement au projet de la coopérative contribuent certainement à ces résultats. Et nous réaffirmons notre ambition : réussir ensemble les transformations agricole, alimentaire et énergétique en développant sur nos territoires des solutions et des produits innovants et durables”.
Ces résultats seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale d’Euralis Coop le 10 février 2023.
Focus sur les différentes Activités – Exercice 2021-2022
Activités Agricoles : poursuite efficace de la transformation
Sur des marchés perturbés, le Pôle Agricole poursuit efficacement sa transformation et double son EBITDA par rapport au dernier exercice.
L’accompagnement des agriculteurs vers les filières performantes et durables s’est renforcé avec la montée en puissance des offres de conseil et de service (+15%) destinées à soutenir ces transitions auprès de 2 000 agriculteurs et dans trois domaines clés.
Les productions végétales ont profité de bons rendements en 2021 et se sont développées sous contrat : 39% de la ferme Euralis est désormais contractualisée (52 000 ha en semences, fruits et légumes, maïs spéciaux), soit une augmentation de 11% par rapport au dernier exercice.
Les filières animales (volailles, canards et bovins) ont maintenu leur niveau de rentabilité, malgré un nouvel épisode de grippe aviaire conjugué à la hausse des prix des céréales.
Le Pôle Agricole a enfin confirmé son engagement dans la production d’énergies renouvelables, avec la création d’Eurasolis et 32 contrats photovoltaïques signés pour 9MW dès la première année.
Les magasins Point Vert quant à eux sont en léger recul cette année (- 5% de chiffre d’affaires) mais restent sur une dynamique positive de plus de 19 % depuis 2019 grâce notamment aux produits commercialisés dans nos rayons “Table des producteurs”.
Le Pôle poursuit enfin sa transformation avec un investissement soutenu dans la formation et le développement des équipes (1,3 million d’euros investis en formation entre 2021 et 2023).
Lidea : un modèle robuste dans un contexte inédit
La construction de Lidea s’est poursuivie au cours de son 2ème exercice, avec une campagne de printemps sous le nouveau pavillon des marques commerciales Lidea et Caussade Semence Pro.
Faute d’un disponible suffisant en tournesol, Lidea n’a pas été en capacité d’accompagner la croissance du marché, alors qu’il a largement subi le recul des marchés Maïs en Europe de l’Ouest.
La guerre en Ukraine a beaucoup perturbé nos activités. L’engagement des collaborateurs dans les différents pays a permis toutefois de maintenir le développement du business sur nos différents marchés d’Europe de l’Est
Au global, le chiffre d’affaires de Lidea a progressé de 5%, principalement porté par les hausses de tarifs pour faire face à l’inflation subie.
Enfin, la génétique a affiché de beaux résultats dans les différents essais réalisés sur les marchés de Lidea, confortant ainsi la pertinence des investissements en la matière qui représentent plus de 9% du chiffre d’affaires.
Activités Alimentaires : des positions maintenues
Les Activités Canard poursuivent leur redressement avec un EBITDA en progression de 4 millions d’euros, malgré la double épizootie d’influenza aviaire qui a marqué l’exercice. Les équipes de la coopérative se sont mobilisées pour accompagner les éleveurs sur les bassins du Sud-Ouest et du Grand-Ouest.
En juillet dernier, le CIFOG (interprofession du foie gras), en concertation avec les pouvoirs publics et les autres filières avicoles, a adopté une nouvelle feuille de route pour renforcer les mesures de protection des élevages.
Nous avons maintenu nos investissements, notamment sur notre site des Herbiers en Vendée (meilleure ergonomie des postes de travail, investissement dans la mise en œuvre d’un contrôle vidéo à des fins de protection animale sur des points clés du site).
Sur le marché de la GMS, la marque Maison Montfort renforce sa position de numéro 2. On constate par ailleurs un rebond des activités Rougié qui, après une année 2021 marquée par la fermeture des restaurants, retrouve le niveau d’activité de 2019. L’activité à l’international s’est quant à elle maintenue pour la marque des chefs, avec une confiance réaffirmée de nos clients malgré les contraintes de l’Influenza Aviaire.
Les Activités Traiteur, après deux années de croissance remarquable, sont parvenues à maintenir leur niveau de rentabilité sur l’exercice, malgré des marchés particulièrement chahutés, notamment par l’inflation et des tensions sur les approvisionnements.
La marque Qualité Traiteur a vu son chiffre d’affaires progresser de près de 10% sur l’année. Ces résultats reflètent la bonne mise en place des axes stratégiques autour de la supériorité et la différenciation produits et l’innovation.
Ces innovations s’accompagnent d’investissements industriels en cours, entre autres sur l’atelier pâtisserie salée (site d’Yffiniac).
Perspectives pour 2023
Contexte global
L’exercice 2022-2023 démarre avec une sécheresse sans précédent qui impacte les volumes collectés durant cet automne. Cela aura une incidence pour le Pôle Agricole et Lidea. La production de canards, affectée par l’Influenza Aviaire, aura des conséquences sur la disponibilité pour les fêtes de fin d’année.
Optimiser la ressource en eau
Au quotidien, nous travaillons pour conseiller et apporter des solutions techniques aux agriculteurs afin de mieux gérer la disponibilité en eau. Nous renforçons également la recherche vers des variétés moins consommatrices d’eau. Cela passe aussi par des investissements dans de nouvelles capacités de stockage de l’eau accompagnés par la puissance publique.
Pérenniser la filière foie gras
Aux côtés de l’ensemble des éleveurs, nous sommes notamment acteurs du Plan Adour qui prévoit un vide sanitaire du 15 décembre au 15 janvier prochains. Nous attendons par ailleurs la mise en place d’une vaccination des animaux qui permettra d’assurer la pérennité de la filière. A l’heure actuelle plusieurs vaccins sont en cours de test.
Accompagner les innovations et investir dans le financement de start-up
Euralis est partenaire d’Agri-Impact et Capagro 2. Ces 2 fonds permettent :
- l’accompagnement financier de projets de diversification d’activités pour les agriculteurs (Agri-Impact)
- le financement de start-up dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation ou de la nutrition porteuses de solutions et de technologies innovantes à fort potentiel de création de valeur (Capagro 2).
Contribuer au développement socio-économique des territoires via une politique RSE ambitieuse
Euralis, c’est un collectif de 14 000 collaborateurs et agriculteurs et plus de 50 000 emplois indirects ou induits (dépenses de collaborateurs, fournisseurs, clients, etc…).
En matière économique, ce sont chaque année :
- 200 millions d’euros de masse salariale ;
- 360 millions d’euros d’achats effectués auprès des adhérents ;
- 670 millions d’achats effectués auprès des fournisseurs (matières premières, transport, énergies…).
Chaque année, nous accueillons 260 stagiaires et alternants venant de 25 établissements de nos territoires (grandes écoles, lycées agricoles, etc…).
Site internet : https://www.euralis.fr/
L’année 2022 aura été une année clé pour le groupe coopératif Vivadour. Si la coopérative a fêté ses 30 ans d’existence en juin dernier, l’année aura également été marquée par le déploiement de son plan stratégique Ambitions 2025.
C’est lors de son Assemblée Générale du mercredi 7 décembre 2022 que le groupe coopératif Vivadour a présenté sa nouvelle feuille de route pour les trois prochaines années.
Un bilan 2021/2022 satisfaisant
Avec un chiffre d’affaires supérieur à 571 millions d’euros en hausse par rapport à l’exercice précédent, la performance économique du groupe est également en progression. Vivadour affiche une santé financière satisfaisante avec un résultat net consolidé de 3,2 millions d’euros.
Sa force financière lui a permis d’assurer la poursuite de la structuration de la filière viti-vinicole malgré les aléas climatiques à répétition ainsi que la gestion d’une nouvelle crise d’influenza aviaire au sein de son agro-chaîne avicole.
En semences grandes cultures, le groupe enregistre un record historique en récolte de semence de maïs (175 000 quintaux réceptionnés) avec d’excellentes performances. L’investissement à la station semences de Riscle, dans un stockage supplémentaire en vrac, a permis de collecter ces volumes en continu. Le plan de production de maïs semences - 4500 hectares - pour notre partenaire Corteva continue d’augmenter en faveur de nos adhérents.
L’activité céréales-agrofournitures, le cœur de métier du groupe, réalise une collecte de plus de 415 000 tonnes avec une bonne valorisation des céréales pour nos agriculteurs. L’assolement du groupe continue d’évoluer avec une baisse en maïs au profit du tournesol et du soja. L’évolution de notre dispositif de distribution des agrofournitures, initié en début d’année 2021, répond aux attentes des agriculteurs.
La résilience du groupe coopératif Vivadour basée sur la diversité et la complémentarité de ses activités agricoles lui permet ainsi de mettre en œuvre son plan Ambitions 2025.
Ambitions 2025 : un plan reposant sur 4 axes stratégiques
Le plan stratégique Ambitions 2025 incarne une vision globale du groupe coopératif Vivadour. Il fixe un cap de développement répondant à des enjeux économiques, environnementaux et sociétaux.
Ambitions 2025 se veut être au service de toutes les agricultures du territoire du groupe Vivadour pour tous les profils d’agriculteurs d’aujourd’hui et de demain. Ce plan porte la volonté de la gouvernance du groupe : déployer et impulser le développement du groupe, structurer ses organisations et afficher une dynamique de croissance.
Pour porter ce projet, Vivadour mise sur la transversalité, l’innovation, la performance et la transformation.
Ambitions 2025 est ainsi élaboré autour de quatre axes :
un 1er axe centré sur le projet agricole : Accompagner les mutations du secteur et des exploitations en pérennisant le potentiel agricole ;
- un 2ème axe sur le développement économique du groupe : Investir dans le développement aval et la création d’agro-chaînes ;
- un 3ème axe orientée dans une démarche d’excellence opérationnelle pour accompagner les transitions : transformer nos organisations ;
- et enfin un 4ème axe transversal : structurer une démarche RSE Groupe.
Axe 1 - Accompagner les mutations du secteur et des exploitations agricoles
Accompagner l’agriculture dans ses transitions économiques, sociétales et climatiques, créer plus de valeur sur le territoire, installer des jeunes agriculteurs, favoriser la transmission des exploitations est un des défis majeurs du plan Ambitions 2025.
Ces mutations impliquent la mise en œuvre d’une organisation innovante dédiée à la transition agricole.
Cette organisation passera par :
- Un suivi et une prospective des tendances agricoles
- De l’innovation agricole au sein de nos filières : capitaliser et se donner les moyens pour se réinventer, pour oser ;
- La poursuite et l’accélération de nos engagements dans l’Environnement dont notamment le sujet de l’Irrigation et la gestion de l’eau, avec le lancement d’un nouveau plan Eaux Vives 2.
Le groupe Vivadour s’engage aussi sur le sujet de la transmission des exploitations. Il souhaite proposer un accompagnement personnalisé aux adhérents et clients, agriculteurs installés et jeunes agriculteurs, NIMA (Non Issus du Milieu Agricole).
Axe 2 - Investir dans le développement aval et la création d’agro-chaînes
Si la valorisation des productions de nos agriculteurs constitue le cœur de métier, le groupe souhaite aujourd’hui partir à la conquête de nouveaux marchés.
Nous souhaitons ainsi investir dans l’aval que cela soit dans la première ou deuxième transformation des productions végétales sur les marchés de la nutrition animale, de l’agro-alimentaire et des industries bio-sourcées.
Parallèlement à cela, le groupe cherchera à sécuriser les productions amont de ses agro-chaînes végétale, animale et viticole. Il s’attachera notamment à développer de nouvelles cultures à valeur ajoutée, à adapter ses outils industriels aux nouvelles productions, à sécuriser les bâtiments d’élevage notamment par la transmission.
Enfin, le groupe souhaite diversifier ses activités en développant de nouvelles agro-chaînes. Vivadour ne s’interdit aucune culture aucun mode de production dès lors qu’ils servent le territoire et ses acteurs sur le long terme.
Cette diversification permettra de désensibiliser les performances économiques des exploitations et du groupe à certaines activités. C’est le cas de la nouvelle filière apicole que vient de créer le groupe Vivadour, portant un réel projet économique de territoire.
Axe 3 - Transformer nos organisations
Pour accompagner les transformations qui s’opèrent sur son territoire, Vivadour mise sur les moyens associés en termes d’organisation, de process, et sur l’engagement des collaborateurs afin de développer l’excellence opérationnelle et la transversalité.
Une direction de la transformation et des projets stratégiques est ainsi créée, assurant notamment la gestion des projets de croissances externes, le pilotage du plan Ambitions 2025 et la transformation digitale avec la DSI, au cœur de la stratégie.
Le déploiement d’outils collaboratifs et la mise en place de communautés, c’est-à-dire des groupes de travail transverses, amélioreront notre efficience dans la gestion de projets et assureront une meilleure transversalité sur l’ensemble des métiers du groupe.
Le deuxième enjeu de cet axe sera également d’améliorer la relation agriculteurs en développant la proximité de services via notamment le digital. Nous redéfinirons notre modèle organisationnel le plus optimisé associant économie, proximité et flexibilité avec des schémas logistiques appropriés et des solutions digitales adaptées.
Axe 4 - Structurer une démarche RSE
La prise en compte des attentes sociétales, sociales et environnementales est au cœur du projet Vivadour. Notre ADN, notre raison d’être nous a conduits très tôt à nous soucier de la pérennité de notre agriculture, de la durabilité de nos pratiques, de la capacité des hommes à vivre de leur métier, et la satisfaction de voir nos produits appréciés par des consommateurs ou des industriels partenaires.
Vivadour positionne la RSE comme un axe majeur de son projet d’entreprise assurant de la transversalité et de la pérennité au groupe.
De nombreux projets à dimension RSE sont déjà en cours, des compétences existent au sein du groupe. Aujourd’hui, nous devons structurer et coordonner cette démarche RSE sur l’ensemble des métiers. Elle passera ainsi par une feuille de route précise, une organisation spécifique avec des référents RSE au sein de chaque métier et un budget dédié.
Avec Ambitions 2025, le groupe coopératif Vivadour souhaite ainsi accélérer son adaptabilité et son développement. Il est le socle à partir duquel nous sommes capables de nous projeter dans l’avenir.
« Du champ à l’assiette, notre mission est de continuer à pérenniser la structuration de territoires vivants de la Gascogne en étant le trait d’union entre toutes les agricultures, répondant aux besoins de toutes les familles d’agriculteurs, des collaborateurs, des consommateurs. » telle est la nouvelle raison d’être de Vivadour.
Une nouvelle identité visuelle pour déployer Ambitions 2025
Pour accompagner ces ambitions, le groupe coopératif Vivadour revêt une nouvelle identité visuelle. Un nouveau logo, constitué d’un pictogramme simple et épuré, qui conserve les codes de notre ancien logo, comme le ‘V’ en central, et reprend le mouvement des cultures vallonnées, et le soleil au sommet. La dénomination ‘Vivadour, le groupe coopératif’ montre notre attachement à souligner notre modèle coopératif telle une signature. La couleur bleue a été choisie pour sa référence à l’eau, la vie et à la pérennité de nos agricultures.
Une nouvelle identité qui s’inscrit pleinement dans la dynamique du plan Ambitions 2025.
Site internet : https://www.vivadour.coop
Le groupe célèbre
enfin ses 50 ans !
S’il y a bien un anniversaire qui s’est fait attendre, c’est celui des 50 ans du Groupe LORCA. Initialement prévu en 2020, l’événement a enfin été célébré comme il se doit ce mardi 6 décembre au Parc des Expositions de Metz. Nous étions près de 1700 personnes, agriculteurs-adhérents et collaborateurs, réunies lors d’une soirée exceptionnelle.
Un retour sur les valeurs qui NOUS ANIMENT DEPUIS 1970
L’événement a été l’occasion de revenir sur l’histoire du Groupe et ses valeurs fondamentales, partagées par tous ceux qui l’ont construit au fil des années :
- L’humain et la fierté d’appartenance : le sentiment de partage de valeurs communes, l’engagement et l’esprit d’équipe, la reconnaissance d’un travail qui a du sens.
- La confiance dans la performance: la fidélité et la confiance des adhérents, la rentabilité de l’entreprise et la relation avec nos partenaires, la capacité d’adaptation de nos outils.
- L’engagement dans le développement du territoire : la diversification des activités, la collaboration avec les acteurs locaux, l’implication dans la vie locale.
- La volonté de toujours innover : le développement d’outils dans l’ère du temps, l’innovation dans de nouvelles filières, la confiance dans la jeunesse pour relever les défis de demain.
Voir les photos
La coopérative Calipso
déborde de projets
Avec des investissements dans de nouvelles capacités de stockage, son adhésion à l’union de coopératives Ceremis et l’arrivée d’un nouveau directeur, la coopérative de la Somme, qui a tenu son assemblée générale à Abbeville le 29 novembre, est en pleine évolution.
« La coopérative termine l’exercice 2021-2022 avec un chiffre d’affaires de 91 M€, en hausse de 24 M€ par rapport à l’exercice précédent », a souligné Jean-Charles Denis, directeur de Calipso, lors de l’assemblée générale du 29 novembre, sa dernière AG avant de quitter ses fonctions le lendemain. Et de préciser : « L’exercice se solde également par un EBE exceptionnel de 4,2 M€ et un résultat record de 1,6 M€, dont 650 000 € seront redistribués aux adhérents. »
Ces bons résultats s’expliquent surtout par une augmentation des prix des céréales et des engrais, mais aussi par le développement de la coopérative. Car côté collecte, les volumes à 165 000 t n’étaient pas au rendez-vous.
« Les rendements de la récolte 2021 avaient fortement chuté, notamment dans les zones littorales, explique le directeur. Heureusement, la récolte 2022 a été meilleure malgré la sécheresse, avec une prévision de collecte de 205 000 t. »
De nouvelles capacités de stockage
En plus de son adhésion récente à l’union de coopératives Ceremis, pour la commercialisation de ses céréales, la campagne en cours est aussi marquée pour Calipso par une prise de participation à hauteur de 50 % dans deux silos détenus jusqu’à présent en totalité par la coopérative voisine Noriap. « Pour accompagner son développement, Calipso a également prévu de se doter de nouvelles capacités de stockage, un projet d’investissement est en cours », ajoute Jean-Charles Denis.
Passation de pouvoir
L’assemblée générale a également été l’occasion pour Olivier Faict, président de la coopérative, de présenter à ses adhérents Richard Macé, le nouveau directeur général de Calipso, à partir du 1er décembre. La réunion annuelle s’est terminée par une passation de pouvoir qui s’est déroulée non sans une certaine émotion.
Légende photo : Richard Macé, directeur général de Calipso à partir du 1er décembre (à g.), Olivier Faict, président, et Jean-Charles Denis, qui quitte la direction de la coopérative ce mercredi 30 novembre.
Diversité des métiers et des filiales, capacité d’adaptation, solidité financière, investissement pour l’avenir et agilité des équipes, telles sont les clefs de notre résilience au service de nos adhérents
Des évolutions d’organisation ou de périmètre, et des prises de participation prometteuses :
- Avec la fusion en janvier 2021 de nos deux réseaux de jardineries au sein des Jardineries Monplaisir puis l’acquisition en juillet 2021 des fonds de commerce de 5 magasins Gamm Vert situés en Gironde et dans les Landes, complétées en janvier prochain d’un nouveau magasin à Coussac-Bonneval en Haute-Vienne, notre réseau compte aujourd’hui 70 magasins.
- La fusion de nos deux filiales viticoles, Unicognac et AE DOR, réalisée en novembre 2021, permet l’émergence de Maison Ansac, société qui porte les marques Jules Gautret, AE DOR et Ansac, pour plus de synergies et d’efficacité opérationnelle.
- Différentes prises de participation offrant des perspectives de développement intéressantes :
- 49% dans Salem Brewing Compagny, société créée en partenariat avec la Brasserie La Débauche, et dédiée à la production de wash pour élaborer un whisky français à partir d’orge brassicole locale,
- 9% dans Intelligence Culinaire, start up spécialisée dans le recyclage de coproduits végétaux pour élaborer des biscuits apéritifs,
- dans Elicit Plant, start up charentaise spécialisée dans les biostimulants renforçant la tolérance des plantes au stress hydrique,
Des orientations stratégiques au service des adhérents
- Lancement de la démarche de transition agricole et alimentaire « Le Sillon Responsable » pour accompagner le plus grand nombre de nos adhérents dans la transformation de notre modèle agricole et alimentaire. Elle s’adresse à tous les systèmes de production et sera basée sur l’innovation pour installer une agriculture durable, plus compétitive, plus responsable et plus systémique.
- Obtention du Label Engagé RSE (niveau Progression) au niveau du Groupe Océalia . Cette première étape de certification valide notre démarche collaborative et transversale initiée depuis plusieurs années au sein du Groupe. En lien avec notre nouvelle signature, « Demain se cultive aujourd’hui », nous souhaitons afficher plus fortement nos valeurs RSE, centrées sur l’Homme, la prise en compte de l’environnement et le développement économique. Cette communication est essentielle tant pour nos parties prenantes externes que pour nos adhérents et salariés.
- Déploiement accéléré de la plateforme « Aladin by Océalia » en partenariat avec In Vivo. A l’issue de la seconde campagne, c’est un véritable succès avec 10 000 commandes réalisées. Cet outil novateur et puissant au service de la transformation de notre modèle, est directement associé à la rationalisation de notre chaîne logistique approvisionnement et traitement des commandes, menée au sein du programme interne « Perf’@appros ».
- Politique d’investissement toujours soutenue pour préparer l’avenir. Il s’agit de moderniser nos outils en continu et d’assurer notre développement au bénéfice de nos adhérents, pour un total d’environ 10 M€ au niveau de la Coopérative et 20 M€ au niveau du Groupe.
Des retours économiques vers les adhérents
- Le retour à un niveau de collecte 2021 proche de notre moyenne historique, et des prix en forte hausse tant sur les céréales que sur les fertilisants, ont logiquement dopé le chiffres d’affaires de la Coopérative qui atteint 767 M€ (+ 41%). Malgré le contexte difficile que nous avons connu, Océalia a réussi à fournir un très bon retour économique à ses adhérents tout en préservant son résultat. Compléments de prix, amortisseur sur l’envolée des fertilisants, modération des hausses de prix d’aliments par des contrats à 6 mois, niveau des contrats d’apports viticole, restitutions sur différentes filières, ristourne globale liée à la performance des filiales sont autant de composantes de ce retour économique.
- Au niveau du Groupe, les filiales se sont globalement bien tenues et leur contribution reste élevée venant consolider la bonne situation du Groupe.
Le chiffre d’affaires consolidé Groupe dépasse pour la première fois le Milliard d’€ et s’élève à 1.049 M€ pour un résultat net, part du Groupe, de 11.8 M€, et un EBE consolidé de 33 M€.
- Les filiales pèsent près de 1/3 du CA consolidé mais 63 % de l’EBE Groupe et 52% du Résultat net. La diversification des activités pour investir dans l’aval et rechercher de nouveaux relais de création de valeur est une stratégie gagnante pour Océalia.
Renforcement de la proximité avec nos adhérents :
- Un accompagnement renforcé grâce à l’expertise et à l’acquisition de données
Avec 252 000 ha engagés sous contrats d’accompagnement, qui témoignent de la confiance renouvelée des adhérents vis-à-vis de l’accompagnement d’Océalia, la Coopérative a structuré ses moyens, au-delà des équipes de CE/CSE et dépôts selon les 3 axes suivants :
- la création de 17 groupes de progrès réunissant 300 adhérents motivés par l’évolution de leur système d’exploitation pour améliorer leur performance économique et environnementale,
- le déploiement de 30 fermes d’innovation, pour des expérimentations plus systémiques,
- la consolidation de données issues des pratiques des adhérents au sein du Datalab, qui permet à chaque agriculteur de situer ses pratiques ou ses résultats par rapport à son environnement.
- Des Conseils de Territoire opérationnels et prospectifs
Lancés il y a 2 ans, les 6 Conseils de Territoire, instances de proximité visant à renforcer le lien et les échanges avec les adhérents, se sont réunis 3 fois sur l’exercice pour des réunions denses et riches, axées sur des sujets prospectifs. Ces réflexions collectives contribuent à faire évoluer les travaux des équipes.
Site internet : https://www.ocealia-groupe.fr/
Un magasin d’agriculteurs avec tous les codes de la consommation actuelle
Le 5 octobre dernier, un nouveau magasin MO Marché Occitan a ouvert ses portes en plein centre de Tournefeuille, commune de la 1re couronne de la métropole toulousaine. Cette enseigne propose un choix diversifié de produits alimentaires provenant à 70% des agriculteurs d’Arterris et à 30% de partenaires locaux sélectionnés pour leur qualité. Dominique Fouchier, maire de Tournefeuille, réagit à l’arrivée de ce nouveau concept de commerce de proximité en circuit court dans sa ville.
Que signifie pour Tournefeuille l’ouverture d’un magasin de coopérative agricole ?
Dominique Fouchier : Il ne s’agit pas d’un commerce comme un autre, et il faut mettre en perspective cette ouverture avec l’histoire de Tournefeuille qui est celle d’un village agricole. Ce n’est plus le cas aujourd’hui puisque notre ville de 28 000 habitants n’a plus d’agriculteur installé sur son territoire. Dans nos milieux urbanisés, alors que nous avons tendance à oublier ce passé et la manière dont l’agriculture produit notre alimentation, je trouve intéressant de se dire que les agriculteurs viennent réinvestir la ville au travers d’un commerce de proximité. Cela contribue à donner du sens et à répondre à la revendication naturelle et légitime de nos concitoyens d’une alimentation saine et de qualité.
En quoi ce Marché Occitan répond-il aux besoins de la population ?
Dominique Fouchier : Dans notre environnement marqué par la grande distribution, la question du commerce de cœur de ville est particulièrement sensible. Les habitants ont des attentes multiples autour de produits de qualité, locaux, de saison et d’origine identifiée, qu’ils soient frais ou transformés. Ils cherchent aussi un panel de produits divers avec de nombreuses références, des services, une amplitude horaire en phase avec les modes de vie d’aujourd’hui, que l’on soit une famille avec enfants, une personne âgée, ou un actif qui sort du travail et qui vient chercher des plats préparés à la dernière minute pour son dîner. Il me semble que le Marché Occitan répond à ces attentes multiples, en conciliant l’aspect magasin de coopérative d’agriculteurs avec tous les codes du commerce actuel : design et agencement, accueil, diversité de l’offre avec produits frais, épicerie, traiteur, vrac, ou encore click and collect. Il devra, pour réussir dans la durée, veiller à rester attentif aux attentes de la clientèle de Tournefeuille qui est très exigeante.
Quels effets attendez-vous sur la dynamique commerciale du centre-ville ?
Dominique Fouchier : Le magasin trouve bien sa place dans une ville qui est déjà très animée : nous avons un marché de plein vent, des commerces, une vie associative, culturelle et sportive active. Il est certain que son implantation en cœur de ville renforce l’attractivité globale, qui se nourrit de la complémentarité entre les différents types de commerces. L’association des commerçants a d’ailleurs très bien accueilli l’ouverture du magasin. Il faut aussi souligner l’impact sur l’emploi puisque l’on parle d’une petite entreprise qui crée 5 à 6 emplois permanents.