La Coopération Agricole s’engage
pour l’avenir des jeunes et leur insertion professionnelle
Lors d’une conférence de presse ce matin, Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole et Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des entreprises ont signé ensemble une convention de partenariat dans le cadre des initiatives gouvernementales « 1 jeune, 1 solution » et « 1 jeune, 1 mentor ». La signature de cette convention témoigne de l’engagement des coopératives agricoles, actrices majeures en matière d’emploi dans les territoires, à soutenir l’emploi des jeunes et à accompagner leur insertion professionnelle, malgré la crise sanitaire et les difficultés que connaissent certaines filières.
En 2020, 3100 jeunes ont été accueillis au sein de coopératives agricoles dans le cadre d’une formation en alternance. Grace à une forte mobilisation du réseau, les contrats d’apprentissage ont augmenté de 38% par rapport à 2019 et, désormais, plus de 1 000 coopératives sont engagées dans l’alternance.1
Aujourd’hui, La Coopération Agricole affiche l’ambition d’amplifier la mobilisation des coopératives agricoles dans le soutien à l’emploi des jeunes. La convention de partenariat signée prévoit ainsi une augmentation de coopératives investies dans l’alternance de l’ordre de 15% et porte l’ambition qu’au moins 30% des contrats en alternance conclus se poursuivent en CDD ou en CDI.
Dans ce cadre, La Coopération Agricole s’est engagée auprès du haut-commissariat à l’Emploi et à l’Engagement des entreprises, à :
- Diffuser auprès des coopératives l’ensemble des mesures d’aides et d’accompagnement à l’emploi des jeunes mises en place par le gouvernement, dans le cadre du volet cohésion du Plan de Relance ;
- Faire connaître et relayer le dispositif et la plateforme « 1 jeune, 1 solution » au sein de son réseau de 2300 coopératives, afin qu’elles y inscrivent leurs offres de stage ou d’emploi.
En outre, fidèle aux valeurs de solidarité qui sous-tendent le projet coopératif, La Coopération Agricole s’est également engagée dans le déploiement du dispositif « 1 jeune, 1 mentor ». Grâce à un partenariat en cours d’élaboration avec le Collectif Mentorat, La Coopération Agricole souhaite favoriser l’investissement dans le mentorat des acteurs de coopératives agricoles, salariés et agriculteurs coopérateurs, et permettre ainsi à chaque jeune, quel que soit son milieu social et sa situation géographique, de trouver sa voie professionnelle et de s’y engager en confiance.
« Cette convention de partenariat en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes est une évidence pour le réseau coopératif, impliqué au cœur du dynamisme économique et social des territoires ruraux. Elle doit notamment nous permettre de renforcer nos liens avec l’enseignement agricole », déclare Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole. « Aussi, cet engagement peut être l’occasion, pour les jeunes, de découvrir la diversité des métiers et les opportunités professionnelles qu’offre le secteur alimentaire. Un secteur au cœur des transitions qui a besoin de tous les talents pour répondre aux nouveaux enjeux économiques, sociétaux, environnementaux et numériques. »
« L’initiative « 1 jeune, 1 solution » est un plan qui vise à répondre à l’enjeu essentiel de ne laisser aucun jeune sur le bord de la route qui mène à l’emploi. Pour y parvenir, nous avons besoin de la mobilisation de toutes les entreprises, notamment celles des secteurs agricoles et agroalimentaires, et La Coopération Agricole, par cette convention de partenariat, joue pleinement le jeu de cette mobilisation collective. L’avenir des jeunes passe par cet engagement des entreprises ! », précise Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des entreprises.
1. Données OCAPIAT 2019 et 2020
8 premiers lauréats de l’appel à projets pour la structuration de filières agricoles et agroalimentaires
Dans le cadre de l’appel à projets structuration de filières agricoles et agroalimentaires du plan France Relance,
8 premiers lauréats viennent d’être désignés pour un montant de subventions de plus
de 7 millions d’euros. Ces projets portés par plusieurs maillons d’une même filière apportent des réponses collectives à des enjeux économiques et environnementaux spécifiques à un secteur. France Relance soutient l’investissement dans ses projets alliant compétitivité, transition agroécologique et création de valeur et d’emplois.
Avec 45 millions d’euros consacrés à cette mesure, le plan France Relance accompagne la construction et la réalisation de projets collectifs de structuration de filières agricoles ou alimentaires impliquant plusieurs acteurs. Les projets financés allient gain de compétitivité, accompagnement de la transition agro-écologique et meilleure rémunération de chaque partie prenante, notamment des agriculteurs.
Cette mesure vient prolonger et amplifier les dispositifs d’appel à projets de structuration de filières déjà existants, en permettant :
- des investissements immatériels (études, ingénierie de projet, assistances techniques, conseils externes…)
- des investissements matériels (fabrication de prototypes, construction d’atelier, création de ligne de production et de transformation, matériel de robotisation…)
Accessible depuis le mois de décembre, ce dispositif désigne une première vague de 8 lauréats, pour un montant global de subventions de plus de 7 millions d’euros. Une deuxième vague sera annoncée en juin.
Parmi les premiers lauréats, voici plusieurs exemples :
Deux projets de la filière tomates françaises d’industrie en Provence Alpes Côte d’Azur
Pour répondre à la demande grandissante du marché français en tomates longue conservation, les deux porteurs de projets sélectionnés (Le Panier Provençal et Louis Martin Production) vont déployer de nouvelles lignes de conditionnement financées par le plan France Relance. Elles permettront d’optimiser le rendement de la filière, de segmenter davantage la production sur des produits de qualité et de relocaliser partiellement ces activités.
Le projet ATELEL de la coopérative agricole SCEBOG en Guyane
Afin d’améliorer l’autonomie alimentaire du quartier prioritaire de la ville de Soula à Macouria (Guyane), la coopérative agricole SCEBOG ambitionne la construction d’un atelier de découpe et de transformation de viande de qualité issue de circuits courts. Grâce au plan France Relance, ce projet sera financé et pourra, ainsi, entrainer des bénéfices pour les producteurs et les consommateurs locaux.
Le projet 110 Bourgogne en Bourgogne-Franche-Comté
Avec la volonté de développer d’ici un an une filière blé de qualité, les porteurs de ce projet cherchent à sécuriser et valoriser la production des agriculteurs locaux. Leur action vise à répondre aux impératifs de performance économique et de sécurité sanitaire du grain, tout en développant de nouvelles techniques de stockage sans insecticides. Avec le plan France Relance, ils pourront investir dans des silos de proximité situés en zone intermédiaire.
La liste complètes des huit premiers lauréats est consultable en annexe [1].
Le dispositif reste ouvert et mobilisable auprès de FranceAgriMer. Pour déposer un dossier, les candidats sont invités à suivre ce lien.
[1] ANNEXE - Liste des huit premiers lauréats :
- ATELEL (Guyane) - filière ruminants
- EVALAP (France entière) - filière cunicole
- SENSORIEL (Centre Val de Loire) - productions végétales
- Le Panier Provençal (Provence Alpes Côte d’Azur) - filière fruits et légumes
- 110 Bourgogne (Bourgogne Franche Comté) - filière grands cultures
- Louis Martin Production - Filière Tomates Française d’Industrie (Provence Alpes Côte d’Azur) - filière fruits et légumes
- CEPTADOR (Hauts de France) - filière grandes cultures (betteraves)
- Œufs de nos montagnes (Auvergne Rhône Alpes) - filière avicole
Questionnaire EcophytoPIC
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Dans une démarche d’amélioration continue, l’ACTA souhaite recueillir les avis des utilisateurs du portail EcophytoPIC sur la nouvelle version du site, mise en ligne en 2020 (https://ecophytopic.fr/).
Pour rappel, EcophytoPIC a pour objet de sensibiliser les professionnels du secteur agricole au sujet de la Protection Intégrée des Cultures et ainsi de faire évoluer les pratiques vers une réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Plus qu’un site d’information, ce portail web accompagne les professionnels de toutes les filières agricoles dans leurs efforts pour concilier la rentabilité de leur exploitation et la protection de l’environnement.
Que vous soyez utilisateur aguerri ou nouveau visiteur du portail EcophytoPIC, votre avis est précieux.
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Proposition de loi
Besson-Moreau
Le renforcement du tarif fournisseur, condition sine qua non à la revalorisation du revenu agricole
Si l’ANIA, La Coopération Agricole, la FEEF et l’Ilec partagent l’objectif porté par la proposition de loi du député Grégory Besson-Moreau visant à retrouver l’esprit initial des EGA de création et de répartition de valeur ; les quatre organisations s’inquiètent des effets négatifs de certaines mesures sur le maillon industriel, indispensable à la pérennité de la chaîne alimentaire française.
En dépit des États Généraux de l’Alimentation et de la loi EGAlim, le bilan des négociations commerciales des trois dernières années ne conduit qu’à un seul constat : déflation et achat au prix le plus bas restent les maîtres mots pour les distributeurs.
Dès lors, dans ce contexte de guerre des prix et de compression continue des marges des entreprises alimentaires, comment espérer construire la souveraineté alimentaire française, faire ruisseler de la valeur vers l’amont agricole, ou encore favoriser les investissements pour répondre à la demande des marchés et tendre vers une alimentation plus saine et plus durable ?
L’ANIA, La Coopération Agricole, la FEEF et l’Ilec saluent l’ambition de mettre fin à cette guerre des prix portée par cette proposition de loi, mais elles s’inquiètent des conséquences de certaines de mesures envisagées pour y parvenir. Sanctuariser les seules matières premières agricoles sans sanctuariser les coûts de transformation ne produira qu’un seul effet : l’affaiblissement du maillon industriel dans les négociations commerciales avec les distributeurs. Ce n’est pas acceptable : c’est la vitalité de nos territoires et la diversité de nos produits et de nos marques qui est en jeu !
Sans coopératives et industries alimentaires fortes, capables de valoriser la production agricole, d’investir et d’innover pour mener à bien les transitions agroécologiques et développer l’emploi : pas de meilleure rémunération des agriculteurs ! Si l’on souhaite réellement mettre un terme à la spirale déflationniste entraînée par la LME et rémunérer les agriculteurs au juste prix, une seule solution : poursuivre la réflexion entamée par le Gouvernement pour travailler à changer de paradigme et aller plus loin dans la protection du tarif des fournisseurs. Seul le renforcement du tarif fournisseur pourra permettre une création de valeur et une juste répartition de celle-ci au sein de la filière alimentaire !
Convaincus de la nécessité de faire évoluer les dispositions proposées, l’ANIA, La Coopération Agricole, la FEEF et l’Ilec sollicitent un rendez-vous avec le ministre Julien Denormandie afin de construire ensemble une réponse adéquate à leur objectif partagé.