23 juillet 2020
FAITS SAILLANTS
Les prévisions de production mondiale toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) en 2020/21 sont abaissées de 13 millions de tonnes d’un mois sur l’autre, à 2.225 millions, principalement du fait d’une détérioration dans le cas du blé (principalement aux Etats-Unis, dans l’UE et en Russie) et pour le maïs (surtout aux Etats-Unis). Les perspectives de consommation sont globalement inchangées, avec de petits ajustements à la hausse pour l’alimentation humaine et les usages industriels qui sont compensés par un chiffre réduit pour l’affouragement. Une hausse de l’estimation des stocks d’ouverture ne compense qu’en partie des disponibilités moindres nouvelle récolte, les stocks de report mondiaux 2020/21 faisant 10 millions de tonnes de moins que le mois dernier, à 625 millions, soit une modeste hausse par rapport à l’an dernier. L’essentiel de la réduction d’un mois sur l’autre des prévisions de stocks mondiaux toutes céréales confondues reflète un chiffre plus faible pour les stocks de report de maïs aux Etats-Unis compte tenu d’une moisson inférieure aux attentes. La projection d’échanges mondiaux (juillet-juin) est relevée de 1 million de tonnes d’un mois sur l’autre, du fait d’une hausse des expéditions de maïs et de blé.
Pour traduire des exportations supérieures aux attentes dans l’hémisphère Sud, les prévisions du Conseil concernant les échanges mondiaux de soja en 2019/20 (octobre-septembre) sont relevées de 3 millions de tonnes, à 158 millions, un gain de 4 % d’une année sur l’autre. Essentiellement en lien avec une hausse pour le Brésil, la production mondiale en 2020/21 est estimée en légère augmentation sur le mois dernier, à 365 millions de tonnes, une hausse de 8 % sur l’année précédente. Pour tenir compte de l’accroissement des stocks d’ouverture, la hausse nette des disponibilités est répercutée sur une augmentation des perspectives de consommation et des stocks de clôture. La demande mondiale à l’importation est majorée légèrement d’un mois sur l’autre, à 161 millions de tonnes, un gain de 3 millions sur l’an dernier.
L’offre et la demande mondiales de riz en 2019/20 n’évoluent guère par rapport au mois dernier, avec des stocks de report de fin de campagne qui se hissent à un nouveau record. Les perspectives de production en 2020/21 sont maintenues à un pic de 505 millions de tonnes, mais un chiffre plus élevé pour les stocks d’ouverture rehausse légèrement le total des disponibilités. Et comme les projections du Conseil pour la consommation sont rognées par rapport au mois dernier, les stocks de report sont placés en hausse de 2 millions de tonnes sur le mois dernier, à 182 millions (+5 millions d’une année sur l’autre). Les échanges en 2021 (janvier-décembre) sont légèrement relevés, à 45 millions de tonnes, un gain de 5 % d’une année sur l’autre.
Compte tenu de la hausse des prix pour tous les composants hormis le riz, l’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) s’est renforcé de 3 % d’un mois sur l’autre.