CIC - Rapport sur le marché
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22 septembre 2022
FAITS SAILLANTS
A 2.256 millions de tonnes, les prévisions de production mondiale 2022/23 toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) sont relevées de 8 millions par rapport au mois dernier, car des hausses pour le blé et l’orge (principalement pour la Russie, le Canada et l’Australie) font plus qu’absorber une détérioration formulée pour la récolte de maïs aux Etats-Unis. Comme les perspectives de consommation mondiale n’évoluent guère par rapport au mois dernier, des stocks d’ouverture plus gros que prévu conjugués à un chiffre de production révisé à la hausse permettent de majorer les stocks de clôture de 10 millions de tonnes (cumul des campagnes locales respectives de commercialisation), principalement en lien avec une révision pour la Russie. Les prévisions d’échanges (juillet-juin) sont comparables à la dernière fois et font 3 % de moins que l’an dernier.
A un record de 387 millions de tonnes, la production mondiale de soja en 2022/23 est estimée en légère baisse par rapport au mois dernier car des chiffres majorés pour l’Amérique du Sud et la région mer Noire sont absorbés par une réduction des récoltes officielles aux Etats-Unis. Comme le repli de l’offre totale se répercute sur un chiffre réduit pour la consommation, les stocks de report ne sont guère changés d’un mois sur l’autre, à 53 millions de tonnes (44 millions). Les prévisions d’échanges sont légèrement écornées mais, à 165 millions de tonnes, elles représenteraient tout de même un gain solide d’une année sur l’autre.
L’offre et la demande de riz n’évoluent guère d’un mois sur l’autre et les échanges se hissent à un nouveau pic. Pour traduire une détérioration des attentes chez les producteurs asiatiques, notamment l’Inde, la projection de production mondiale en 2022/23 est rognée de 6 millions de tonnes sur le mois dernier. En plus des prévisions réduites pour l’utilisation dans l’alimentation humaine, le cumul des stocks de report est abaissé à environ 173 millions de tonnes (-7 millions), avec des réductions pour la Chine et les principaux exportateurs. En supposant des disponibilités plus tendues chez les principaux fournisseurs, les perspectives d’échanges en 2023 sont abaissées d’environ 3 millions de tonnes d’un mois sur l’autre.
En lien avec des gains pour le blé, le maïs et le riz, l’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a grimpé de 2 % durant les cinq semaines écoulées depuis le rapport du mois d’août.
Après un début d’année 2022 sec, le manque de pluie s’est poursuivi au printemps, doublé de températures 