Le Groupe Terres du Sud lance LOGIFEEL, un nouvel outil logistique de la collecte aux champs développé en partenariat avec Send-Up
Le Groupe Terres du Sud, acteur majeur de l’agriculture et de l’alimentation du Sud- Ouest (6 000 agriculteurs adhérents - 1 405 collaborateurs - 5 branches d’activités)
Développée en partenariat avec l’entreprise Cirrusware/Send Up, l’objectif de cette application est d'optimiser la collecte aux champs, en facilitant le travail des équipes internes et surtout en améliorant le service rendu aux agriculteurs : diminution du temps passé en optimisant les trajets, réduction des coûts de transport et traçabilité des céréales transportées.
Placer l’innovation au service des agriculteurs
L’application Logifeel a été co-construite par les équipes du groupe Terres du Sud en collaboration avec Send-Up, éditeur de solutions digitales innovantes, afin de garantir à terme une traçabilité jusqu’au client final.
Lancé avec la collecte d’été, cet outil de suivi des bennes assure une totale traçabilité des transports réalisés par agrifeel logistique.
Grâce à un suivi en temps réel des chantiers, les exploitants transports disposent d’un outil leur permettant d’organiser et de transmettre les ordres de missions pour l’ensemble des chauffeurs qu’ils pilotent (dépose et reprise aux champs, livraison au silo, nettoyage de la benne...).
Ce nouveau logiciel permet de suivre la position de chaque benne. Les coordonnées GPS sont transmises sur le smartphone des conducteurs qui, en activant la navigation, sont dirigés vers le lieu souhaité. Cette technologie permet de réduire les appels téléphoniques, les kilomètres parcourus, les temps d’attente...
Toutes les données sont automatiquement enregistrées et partagées : temps et kilomètres parcourus, statut de la benne (vide, pleine), géolocalisation (en transit, sur la parcelle, au silo), précédent transportés...
Un outil destiné au plus grand nombre
Lors de cette première phase, l'ensemble des équipes agrifeel logistique et certains transporteurs externes ont pu bénéficier de Logifeel. A terme, cette solution sera déployée auprès des agriculteurs, entrepreneurs, transporteurs, silos, puis intégrée à Néocultura* (outil numérique de traçabilité parcellaire couvrant la production du champ à l'assiette).
Après 3 mois de test, les premiers retours sont très encourageants :
- adhésion de tous les utilisateurs de logifeel (conducteurs agrifeel, conducteurs transporteurs partenaires, exploitants transports agrifeel). L’outil répond à un besoin et remplace tous les listings, carnets... utilisés jusqu’à présent pour tracer les actions de chacun
- une application smartphone conviviale et très simple à faire fonctionner
- fluidité dans la transmission des informations
« Cet outil de traçabilité de nos bennes, s’inscrit parfaitement dans notre projet d’entreprise « Développeur de terroirs » qui place l’innovation au cœur de notre approche pour offrir toujours plus de services aux agriculteurs. Aujourd’hui, les bénéfices sont déjà visibles tant pour les agriculteurs que pour nos équipes. Ils le seront d’autant plus demain avec une structuration de la démarche jusqu’à nos clients de l’aval. » déclare Sylvain THÉON, Directeur Général Groupe Terres du Sud.
Ces résultats sont l’aboutissement d’un partenariat déjà établi avec l’entreprise Cirrusware/Send-Up depuis 2020 avec le développement de la plateforme web agrifeel.fr à destination des agriculteurs adhérents. Ce nouveau projet répond aux besoins des exploitations et s’intègre dans la stratégie omnicanale proposée par agrifeel en réunissant tous les points de contact nécessaires pour agir au plus près des besoins des agriculteurs et les accompagner face aux mutations de leur secteur.
« Des échanges réguliers avec les équipes de Terres du Sud ont eu lieu tout au long du processus de définition et de conception du projet pour étudier et mettre en place les besoins propres aux métiers. Le but principal était de gagner en efficacité en digitalisant et donc en optimisant les process logistiques de collecte de céréales. L’outil a été adopté dans sa globalité par les équipes et a remplacé à 100% les anciennes méthodes. Pour aller plus loin, et diminuer la majorité des tâches chronophages, nous devons compléter la solution, notamment avec une partie agriculteur et une partie silo. » précise Pascal TISON, Dirigeant Send-Up.
*Neocultura – Outil de traçabilité numérique développé grâce au partenariat entre Terres du Sud, France Prune et Unicoque, 3 coopératives agricoles du Sud-Ouest qui répertorie les informations des exploitations agricoles : gestion de l’assolement, contrôle réglementaire, calcul des indices de fréquence de traitement, traçabilité des interventions opérées à la parcelle et permettant aussi d’éviter les démarches redondantes d’une coopérative à l’autre.
Plus d’informations sur : https://www.groupe-terresdusud.fr/vision-durable-et-solidaire/neocultura-un-systeme- dinformation-complet-du-champ-a-lassiette
SUR LE CHAMP !
Retour sur l'AG 2023
La SCIC « Sur le champ ! » portée par la SCAEL et la Chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir a réalisée ce lundi 9 octobre 2023 son Assemblée Générale en présence de ses sociétaires.
Comme chaque année, à l’issue de cette première partie statutaire, Sur le champ propose une réunion publique invitant également ses clients, partenaires, la presse…
Ce second temps offre un tour d’horizon de l’activité de la SCIC sur l’année écoulée avec la valorisation de quelques chiffres clés :
Nous comptons 80 producteurs référencés avec une large gamme de produits provenant d’Eure-et-Loir, de l’Eure, de l’Indre-et-Loire, des Yvelines, de l’Essonne et de l’Orne. Des fruits et légumes à l’épicerie sucrée et salée en passant par les viandes et produits laitiers, une large gamme de produits locaux est disponible sur le site www.surlechamp.co exclusivement réservé aux professionnels.
Les clients professionnels sont au nombre de 170 clients sont composés de grandes et moyennes surfaces, des magasins Gamm Vert du Groupe SCAEL mais également de magasins de proximité, de producteurs, de distributeurs automatiques, de petites et moyennes enseignes, de métiers de bouche et évidement de restaurants commerciaux et collectifs.
Les camions de livraisons réalisent en moyenne 5 tournées hebdomadaires.
Les évolutions au cours de l’exercice écoulé (2022/2023)
Lors de cet exercice marqué par l’arrêt du drive pour les particuliers en janvier 2023, trois points significatifs ont été mis en avant :
- Augmentation des ventes avec le restauration collective (doublée depuis l’exercice précédent)
- Augmentation du nombre de clients professionnels
- Augmentation du flux du transport.
Les projets à venir pour l’exercice à venir (2023/2024)
Il a été décidé de mettre en place une campagne de publicité sur le lieu de vente à destination des clients de Sur le champ. Cette dernière, dévoilée lors de cette réunion, valorise les producteurs et leurs produits.
Il a également été évoqué de poursuivre les actions de prospections auprès des collectivités locales dans l’objectif de faire reconnaitre Sur le champ comme un outil à destination des territoires. Il s’agit pour les institutions publiques de les aider à répondre aux enjeux de la loi EGALIM dans le cadre de l’approvisionnement des restaurants scolaires par exemple.
Sur le champ travaille étroitement avec le conseil départemental dans le cadre du marché qu’il envisage de mettre en place pour la cuisine des collèges. La SCIC se donne en effet comme objectif de répondre à davantage d’appel d’offres sur les collèges et lycées notamment par le biais d’Agrilocal.
Cette réunion publique s’est clôturée par l’intervention de Vital ROZET, le Chef du restaurant « Le Moulin de Ponceau » à Chartres. Il a partagé au public son travail avec les produits locaux et ses engagement pris auprès de certains labels comme le « Label Éco table ». Ce label garantit un approvisionnement en produits de proximité dans un rayon de moins de 50km du restaurant. Ce label prend également en compte un volet social sur la bonne gestion du personnel ainsi qu’environnemental dans le traitement et la valorisation de ses déchets. Le restaurant va encore plus loin dans ses engagements en garantissant une cuisine 100% faite maison.
Le Moulin de Ponceau est un fidèle client de la plateforme Sur le champ. Elle est son principal fournisseur en matières premières.
Cette réunion publique s’est clôturée par un moment de convivialité permettant aux clients, producteurs, élus et collaborateurs de poursuivre les échanges autour d’un verre de l’amitié.
Site internet : https://www.groupe-scael.com
Eureden déploie à grande échelle l’outil de désherbage ultra-localisé ARA d’Ecorobotix et ambitionne de réduire d’au moins 75 % l’utilisation de produits de protection sur les cultures concernées.
Après plus de 5 années de partenariat et de tests entre Eureden et Ecorobotix, l’utilisation de l’outil ARA (une rampe de traitement ultra-localisé haute-technologie), passe à grande échelle. L’objectif, proposer une offre de prestation aux adhérents dès 2024 pour réduire les traitements de désherbage de plus de 75 % sur les cultures de haricots et flageolets, et commencer à étendre l’utilisation sur d’autres légumes.
Un outil qui allie efficacité et gain environnemental
L’outil ARA est une rampe de traitement ultra-localisé à base d’analyse d’images en temps réel. Son utilisation vient remplacer un passage de pulvérisateur “en plein” sur 100 % de la surface.
L’appareil permet un désherbage ciblé et très précis sur les mauvaises herbes, d’où une surface traitée très réduite tout en maîtrisant l’enherbement. D’une largeur de 6 mètres, il est capable dans le même temps de scanner la surface du sol et de traiter, lorsque cela est nécessaire, grâce à des buses qui s’ouvrent indépendamment les unes des autres. L’outil est aussi muni de caches avec un éclairage interne qui lui permet de fonctionner jour et nuit quelle que soit la luminosité et d’éviter les dérives de produits. Son débit est de 3 hectares en une heure.
Un déploiement à grande échelle en 2024
Sur la campagne haricots 2023, plus de 100 hectares ont été menés en parcelle complète avec l'outil chez Eureden. La diminution des traitements a été en moyenne de 85 % avec des parcelles désherbées avec succès et des résultats conformes en termes de qualité et de rendements.
La coopérative souhaite passer à la vitesse supérieure et déployer à plus grande échelle
avec une prestation qui sera proposée aux adhérents de l’organisation de producteurs pour la campagne 2024, sur les cultures de haricots et flageolets. Des essais vont être poursuivis sur les cultures de carottes et d’épinards pour étendre cette technique innovante et durable.
Site internet : https://www.eureden.com/fr/
Malteurop part à la conquête de nouveaux marchés, avec l’inauguration de sa nouvelle malterie au Mexique
Le Groupe VIVESCIA avec son activité Malt inaugure une nouvelle malterie à Meoqui, située dans l’Etat du Chihuahua au Nord du Mexique, en présence de M. l’Ambassadeur de France au Mexique, des autorités du Chihuahua, de ses clients, partenaires et collaborateurs impliqués dans le projet.
Avec une capacité de 120 000 tonnes de malt par an, Malteurop, l’un des principaux acteurs mondiaux du malt, accélère sa conquête de nouveaux marchés au Mexique dans une démarche vertueuse du champ au malt. Ce projet marque le premier investissement au Mexique d’un industriel du malt.
D’un montant de 112 millions d’euros, ce projet de construction s’est accompagné, depuis trois ans, de la mise en place d’un approvisionnement 100% local pour la production d’orges brassicoles en partenariat avec 500 agriculteurs locaux.
Christoph Büren, président du Groupe VIVESCIA, déclare : « Notre arrivée au Mexique ouvre une nouvelle étape du développement international de notre activité Malt. Avec cette nouvelle malterie, c'est aussi tout le savoir-faire français industriel et agricole qui est mis en lumière, reliant les besoins locaux, les enjeux économiques et de durabilité. L'implantation de ce nouveau site de production de malt se conjugue à la structuration d’une filière 100% locale de production d’orges brassicoles conduite grâce à l’expertise agronomique et variétale de nos équipes. Un prolongement de notre modèle originel en place sur le territoire coopératif de VIVESCIA en France.»
Olivier Hautin, directeur général de Malteurop, souligne : « Cette malterie est l’aboutissement de près de quatre années de mobilisation, depuis les premières discussions avec les agriculteurs locaux, en passant par les difficultés liées à la crise sanitaire du COVID, jusqu’au démarrage avec succès, à l’été 2023, de la malterie et de ses premiers lots de malt. D'une capacité annuelle de 120 000 tonnes de malt, extensible dans le futur à 150 000 tonnes, cette nouvelle implantation nous permet de répondre aux besoins des brasseurs sur un marché particulièrement dynamique mais déficitaire en malt, un ingrédient stratégique de la production de bière. Ce projet illustre la capacité unique et reconnue de Malteurop à développer des projets industriels nouveaux à travers le monde. »
De gauche à droite : María Angélica Granados Trespalacios, représentante de la gouverneure de l’Etat de Chihuahua pour le développement économique et l’innovation ; Son Excellence Jean-Pierre Asvazadourian, Ambassadeur de France au Mexique ; Christoph Büren, Président de VIVESCIA.
Son Excellence Jean-Pierre Asvazadourian, Ambassadeur de France au Mexique, a déclaré : « Avec son expertise dans la production de malt et du fait de ses liens étroits avec le monde agricole français, Malteurop contribuera au développement de l'Etat de Chihuahua. Il soutiendra également l'industrie de la bière au Mexique, qui est devenue l'une des plus importantes au monde. »
Un écosystème vertueux : contribuer au développement d’une filière locale orge-malt-bière
Depuis trois ans, Malteurop a noué des partenariats avec près de 500 agriculteurs pour la mise en place d’une nouvelle culture, celle de l’orge brassicole, leur permettant ainsi une diversification des cultures.
Le savoir-faire de Malteurop a permis d’identifier les variétés d’orge de brasserie les plus pertinentes pour ces territoires tout en accompagnant et en partageant des bonnes pratiques agroécologiques et bas carbone, en lien avec l’expertise des équipes de la Coopérative VIVESCIA. Aujourd’hui, cette nouvelle culture d’orge brassicole couvre près de 35 000 hectares, pour deux récoltes par an.
Le Mexique fait partie actuellement des pays dont la croissance de consommation de bière est l’une des plus fortes au Monde, de l’ordre de 8% en 2022. C’est aussi un grand importateur de malt. La nouvelle malterie de Meoqui permet ainsi à Malteurop de contribuer à bâtir un écosystème local vertueux, un circuit court plus durable aux côtés de ses partenaires agriculteurs et brasseurs, en particulier Heineken, dont le site le plus récent est adjacent à la malterie.
Malterie de Meoqui : profil et chiffres clés
- 112 millions d’euros investis
- Un site de 10 hectares adjacent à la brasserie de Heineken
- 70 emplois créés localement
- Une capacité de production de 120 000 tonnes par an en malt, avec une perspective d’extension à 150 000 tonnes
- 30 000 tonnes de capacités de stockage (orge et malt)
- Un sourcing 100% local avec la mise en place d’une filière d’orges brassicoles sur 35 000 hectares et l’engagement de 500 agriculteurs partenaires
- Un chantier associant 15 partenaires et sous-traitants techniques, jusqu’à 850 personnes mobilisées sur site
2023, une nouvelle étape aussi pour sa stratégie climat et ses engagements en faveur de l’agriculture régénérative
Parallèlement à l’extension de son périmètre international avec son arrivée au Mexique, VIVESCIA et sa branche Malteurop continuent leur marche en avant sur les enjeux climatiques et de décarbonation de sa chaine de valeur avec la finalisation de sa feuille de route en vue de la certification SBTi1. Ses trajectoires de réduction de l’empreinte carbone à l’horizon 2030 sont ainsi en droite ligne avec la stratégie du Groupe VIVESCIA avec - 25% sur ses émissions globales (scope 1, 2 et 3), dont - 38% d’émissions de Gaz à Effet de Serre sur son périmètre de responsabilité directe (scope 1 et 2). Dans ce cadre, Malteurop compte accélérer dans l’accompagnement des agriculteurs vers des pratiques agricoles régénératives et bas carbone, plus favorables au sol et à la biodiversité. En s’engageant cette année dans le programme TRANSITIONS2 porté par la Coopérative VIVESCIA, sur les territoires du Nord-Est de la France, Malteurop peut s’appuyer sur ce laboratoire à grande échelle pour le dupliquer sur d’autres géographies.
1. Créé au lendemain de l’Accord de Paris et issu d’une collaboration entre plusieurs institutions au niveau mondial, dont l’ONU, le Science Based Targets Initiative (SBTi), fait aujourd’hui référence en matière de trajectoire carbone des entreprises. https://sciencebasedtargets.org/
Photo de gauche à droite : Olivier Hautin, Directeur général, Malteurop ; Son Excellence Jean-Pierre Asvazadourian, Ambassadeur de France au Mexique ; Christoph Büren, Président de VIVESCIA ; María Angélica Granados Trespalacios, représentante de la gouverneure de l’Etat de Chihuahua pour le développement économique et l’innovation ; Miriam Soto Ornelas, Maire de Meoqui ; Olivier Miaux, Directeur Général, VIVESCIA Industries.
Pour sa 3e édition, Terres Innovation, la plateforme de solutions innovantes et pragmatiques pour les agriculteurs et toutes les agricultures aura lieu les 15 et 16 mai 2024 à Chambry dans l’Aisne. Initiée par le groupe coopératif Cérèsia, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de l’Aisne, cette vitrine répondra aux 5 enjeux majeurs de la transition agroécologique : l’adaptation au changement climatique, la décarbonation et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la garantie d’une production suffisante et de qualité, la préservation des ressources et de la biodiversité, et une diminution de la dépendance aux intrants de synthèse.
Dans une interview, Antoine Hacard, président de Cérèsia et Jean-Yves Bricout, président de la Chambre d’agriculture de l’Aisne, expliquent l’intérêt d’une telle manifestation ouverte à tous les agriculteurs des Hauts-de-France et des régions limitrophes du Grand Est et d’Ile de France, et officialisent en même temps son lancement.
Pouvez-vous expliquer pourquoi vous avez mis en place Terres Innovation ?
Antoine Hacard : depuis de nombreuses années, Cérèsia est impliquée dans la transition agro-environnementale et dans toutes les innovations avec l’objectif de soutenir la productivité et la rentabilité des exploitations. Cependant, nous ne perdons pas de vu l’objectif de diminuer nos gaz à effet de serre de 30 % en 2030, objectif ambitieux mais réalisable. L’innovation génétique, technique et technologique nous permettra de conjuguer ces objectifs. Aussi, un événement comme Terres Innovation était une évidence afin d’accompagner les agriculteurs qui travaillent depuis longtemps, il faut le souligner, à diminuer l’impact de leurs activités. Par ailleurs, l’événement se déroulant dans l’Aisne, il nous semblait naturel de solliciter la Chambre d’agriculture pour porter cet événement qui met à l’honneur la transition agro-écologique pour une agriculture durable. Nous invitons par ailleurs tous les exposants et partenaires porteurs de solutions à nous rejoindre pour faire avancer l’agriculture de notre région de façon pragmatique, en proposant des outils accessibles à tous.
Jean-Yves Bricout : acteur incontournable du territoire, la Chambre d’agriculture est au service des agriculteurs et les accompagnent dans les projets de développement. Quand Antoine Hacard a parlé de Terres Innovation, c’était clair pour moi, d’être partenaire de cette vitrine. Ce projet que l’on mène en commun permettra d’apporter une vision aux agriculteurs de tout ce qui est nécessaire à l’évolution de leurs pratiques. Grâce à cet événement, nous mettrons à l’honneur et partagerons ensemble les innovations et les solutions agricoles pouvant accompagner toutes ces transitions concrètement et de façon positive. Effectivement, les évolutions, trop souvent ressenties comme des contraintes, doivent au contraire être assimilées à la durabilité et à la pérennité des exploitations. Ces évolutions doivent être synonymes de croissance, ce qui veut dire produire mieux et produire plus pour répondre aux enjeux planétaires.
Quels sont les intérêts des nouvelles technologies ?
Antoine Hacard : les nouvelles technologies vont permettre de poursuivre les mutations déjà engagées dans les exploitations. Par contre, nous devons rendre accessibles à tous et vulgariser, les connaissances techniques, scientifiques, technologiques, génétiques proposées par tous les porteurs de solutions : obtenteurs, start-up, les constructeurs, sociétés de service, etc. Les progrès sont en marche, je pense notamment aux nouveaux engrais qui pourraient être produits à base d’énergies renouvelables ou à l’autorisation des NGT (nouvelles techniques génomiques) pour des variétés de blés plus efficientes. Il nous faut également profiter de l’opportunité de valoriser le stockage du carbone dans les sols. Cette valeur permettra l’accès aux nouvelles technologies et servira à financer le changement des pratiques.
Jean-Yves Bricout : l’innovation a fait évoluer l’agriculture au fil des années. Quand on se place à l’échelle du temps, on voit bien sur le siècle dernier et depuis l’après-guerre, tous les changements qui ont été réalisés. On ne fait plus du tout le même métier que nos grands-parents, que nos parents, je dirai même à l’échelle d’une carrière, qu’on ne fait plus du tout le même métier à la fin qu’au début. Il est en perpétuelle évolution. Pourtant par ignorance aujourd’hui, des images d’Epinal circulent sur notre profession et nos détracteurs, nombreux dans certains médias au niveau national, veulent accréditer deux choses : premièrement le «c’était mieux avant», et deuxièmement, une technologie qui finalement induit une sorte d’industrialisation de l’agriculture qui est néfaste à l’environnement. Ce qui est complétement idiot, c’est tout l’inverse. En analysant toutes les évolutions de l’agriculture, y compris depuis les 20 dernières années, nos méthodes de production ont drastiquement changé pour aller vers plus de résilience, plus de choses positives pour l’environnement. Cette course à l’innovation, à l’amélioration, n’est jamais terminée. Terres Innovation va donc s’inscrire dans la continuité de ces changements. D’où l’importance pour nous, de donner les bonnes informations afin de rester toujours dans la course à la modernité au service des agriculteurs. Aujourd’hui, les nouvelles technologies améliorent nos modes de production, réduisent l’impact sur l’environnement, et diminuent la pénibilité au travail pour les exploitants et leurs salariés. Cela va dans le bon sens et notre mission, Chambre d’agriculture et coopérative, c’est d’être fédérateurs autour d’une vitrine de la modernité de l’agriculture en phase avec son siècle.
Que vont trouver les agriculteurs sur place ?
Antoine Hacard : nous attendons 150 exposants et partenaires. Notre exigence est claire : que chaque exposant ait une solution approuvée ou une innovation à présenter. Nous avons l’objectif ambitieux d’accueillir de 5 à 7000 visiteurs. Au-delà des agriculteurs des Hauts-de-France, nous espérons accueillir et susciter l’intérêt des agriculteurs des régions voisines. Ils trouveront sur place, une plateforme d’essais de 7 ha, des vitrines végétales, un pôle élevage, un pôle énergie, des démonstrations de robots, des conférences Terres d’experts avec des intervenants sur les thématiques de la transition agro-écologique. Un large programme pour toutes les agricultures. Agriculteurs, éleveurs, écoles d’agriculture, monde associatif, acteurs du secteur agricole, élus, sont invités à se rendre à Chambry les 15 et 16 mai 2024. Nous souhaitons que cet événement soit ouvert à un large public. Un parking de 4 ha pourra accueillir tous les visiteurs.
Jean-Yves Bricout : dès à présent les ingénieurs de la Chambre d’agriculture concernés sont déjà en ordre de marche pour aider à la mise en place des micro-parcelles, pour préparer les conférences afin que cette vitrine soit réussie. On souhaite dans cette période compliquée et de questionnement, que les agriculteurs, notamment les jeunes, se disent que finalement l’agriculture n’est pas un problème, mais qu’elle est force de propositions et source de solutions sur les aspects productions agricoles, énergies et environnement. On veut avec Terres Innovation, redonner de l’espoir aux agriculteurs, redonner de la fierté et montrer que les exploitants sont au cœur d’un écosystème local qui contribue à l’harmonie des territoires et affirmer que l’agriculture est la colonne vertébrale des territoires. C’est aussi s’inscrire dans le dynamisme, la modernité pour poursuivre son métier en ayant une véritable vision positive.
De véritables avancées donc ?
Antoine Hacard : Oui, Terres Innovation proposera des outils en démonstration dans des conditions de fonctionnement en réel. Le but est de partager des technologies qui sont en phase de pré-commercialisation ou de commercialisation et duplicables dans les prochains mois, dans les prochaines années sur les exploitations.
Jean-Yves Bricout : je pense que les agriculteurs et les visiteurs pourront concrètement se familiariser, se rendre compte par eux-mêmes de l’étendue des sujets. Le progrès génétique, l’adaptation des nouvelles techniques, la recherche, la gestion des risques, l’économie font que globalement, chaque agriculteur est différent, chaque exploitation est différente, il n’y a pas un modèle unique de développement. C’est ce qui fait notre richesse. On est différent mais complémentaire. Chacun, à Terres Innovation, pourra piocher des idées, des informations et l’adapter à son système.
Gaëtane Trichet – L’Agriculteur de l’Aisne (13 octobre 2023)
De nombreux exposants et partenaires ont déjà rejoint Terres Innovation 2024. Si vous souhaitez participer à l’événement contactez le 06.78.09.73.17 ou demandez le dossier d’inscription à contact.info@terresinnovation.fr
Site internet : https://www.ceresia.fr
En doublant ses capacités, ARD confirme ainsi sa position d’acteur de référence internationale dans le domaine des biotechnologies industrielles.
ARD, une entreprise de VIVESCIA Industries, a inauguré ce jour la 2ème ligne de son démonstrateur industriel « BioDémo », en présence de M. Henri Prévost, Préfet de la Marne, de Benoit Lemaire, Sous-Préfet de Reims, de Mme Catherine Vautrin, Présidente du Grand Reims, de ses actionnaires et partenaires.
Cet investissement de 8 millions d’euros, avec 35 nouveaux emplois créés, permet à ARD de répondre à une demande internationale soutenue dans le domaine des biotechnologies. Cette nouvelle ligne BioDémo renforce son positionnement unique d’accompagnement, du laboratoire à l’industrialisation à grande échelle de molécules, pour des applications aussi variées que les cosmétiques, l’agro-alimentaire ou la santé.
Christoph Büren, Président du Groupe VIVESCIA, souligne : « Construite en 18 mois, la nouvelle ligne de production BioDémo a démarré avec succès en ce début d’exercice, et tourne à présent pour accompagner ses clients dans la mise sur le marché de molécules biosourcées à base de carbone renouvelable, permettant de préparer le monde de l’après-pétrole. Cette nouvelle étape confirme le leadership biotechnologique d’ARD, reconnu par ses clients dans le monde entier, start-ups ou grands groupes internationaux, et augure sans doute d’autres développements prometteurs pour le futur et la plateforme industrielle de Pomacle-Bazancourt. »
Philippe Aubry, directeur général d’ARD, a déclaré : « Plateforme d’innovation ouverte, incubateur de projets, atout pour dérisquer les investissements industriels de nos clients, BioDémo 2 est dotée d’un nouveau fermenteur de 220m3 qui permet aussi de produire « à façon » des molécules décarbonées qui complètent ou remplacent les produits issus de la pétrochimie. Un vrai atout pour mieux répondre aux besoins de nos clients. Cet investissement s’inscrit dans une dynamique de croissance qui laisse entrevoir la mise en place de modules supplémentaires dans un marché international marqué par un fort besoin de capacités de fermentation. ARD est prêt à relever ces nouveaux défis ! »
Un savoir-faire pionnier et une expertise reconnue
Fondé en 1989, ARD relevait un défi audacieux en 2009, en construisant un premier démonstrateur BioDémo, qui est devenu un élément majeur et de différentiation de la plateforme d’innovation ouverte, localisée au cœur de la Bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle.
En 2015, ARD regroupe sur un même site l’ensemble de ses labos, ses pilotes et son démonstrateur permettant d’offrir à ses clients la possibilité d’un accompagnement sur l’ensemble de l’échelle TRL*. La reprise en 2018 du pilote du projet Futurol – dont ARD fut l’un des partenaires majeurs- est venue renforcer les capacités de production d’ARD au moment même où l’ensemble du site était labelisé Territoire d’Industrie.
« De l’usine cellulaire à l’usine commerciale »
ARD est reconnu pour sa maîtrise des fermentations de l’échelle laboratoire à l’échelle industrielle qu’il s’agisse de la mise en œuvre de souches naturelles ou de souches « programmées » grâce aux techniques et technologies les plus avancées.
Au cours des 15-20 dernières années, le développement des outils de la biologie moderne a considérablement élargi le champ des possibles en termes de production de molécules d’intérêt ouvrant concrètement l’accès au monde de l’après-pétrole.
Autour de la fermentation industrielle et de précision
De la production de bio-intrants à celle de « bio-hydrocarbures » en passant par les ingrédients alimentaires ou cosmétiques, les perspectives de création de valeur sont importantes et ARD s’est déjà constitué dans ces différents domaines de solides références auprès de clients très divers par leur taille, leur secteur et le niveau de développement de leur(s) produit(s).
A l’heure de la bioéconomie
Encore peu connue du grand public, la bioéconomie - également appelée « l’économie du vivant ou de la photosynthèse » s’inscrit dans un mouvement global et mondial visant à limiter l’utilisation de carbone fossile (décarbonation) et à rendre l’économie davantage circulaire.
ARD dès son origine s’est engagé dans cette voie qui s’appuie sur les biotechnologies industrielles et ce que l’on appelle désormais le « biomanufacturing ».
La bioéconomie offre des opportunités d’industrialisation voire de ré-industrialisation. Force est de constater un manque de capacité fermentaire disponible à l’échelle mondiale pour faire face à la demande, c’est dans ce contexte qu’ARD a décidé d’investir dans une nouvelle ligne de production « BioDémo » pour répondre aux besoins de ses clients et accompagner une forte dynamique de croissance dans la bioéconomie.
* Technology Readiness Level (échelle de maturité technologique)
Photo de gauche à droite : Olivier de Bohan (Président de Cristal Union), Christoph Büren (Président du groupe VIVESCIA), Henri Prévost (Préfet de la Marne), Philippe Aubry (Directeur Général d’ARD), Catherine Vautrin (Présidente du Grand Reims), Olivier Miaux (Directeur Général de VIVESCIA Industries), Anne-Sophie ROMAGNY (Sénatrice de la Marne), Xavier Albertini (Député de la Marne).
Site internet : https://www.vivescia.com
Agrosolutions, le cabinet d’expertise-conseil de la division Bioline du groupe coopératif agricole InVivo réalise un très bel exercice avec un chiffre d’affaires en croissance pour la 4ème année consécutive. Poursuivant son développement, la filiale compte aujourd’hui 48 collaborateurs à travers la France.
La résilience agricole et alimentaire comme moteur du développement
Au cours de l’exercice écoulé, Agrosolutions a continué d’exprimer sa volonté d’accompagner les acteurs des territoires vers la résilience alimentaire. Le cabinet a notamment été mandaté par la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de l’initiative NEOCOOP pour accompagner les coopératives du territoire vers l’agroécologie. Ainsi, pendant 9 mois la SCAR et Sèvre-et-Belle ont bénéficié de conseils pour formaliser leur stratégie de transition environnementale. Deux nouveaux territoires ont été accompagnées dans leurs projets alimentaires de territoire (PAT) : le Pays de Saint-Gilles Croix-de-Vie et de la commune de La Roche- sur-Yon.
L’innovation et la formation pour accompagner à la transition environnementale
Une place forte a été réservée à la sensibilisation. Déjà certifié organisme de formation QUALIOPI, Agrosolutions continue de décrypter les sujets d’actualités pour proposer une première brique de sensibilisation à ses futurs clients. C’est dans ce contexte que 120 personnes ont participé aux ateliers fresques du climat et que près de 700 participants ont assisté aux universités d’été d’Agrosolutions permettant un large partage des connaissances et des enjeux de la transition du secteur agricole.
Les missions sur la thématique des agriénergies (agrivoltaïsme et méthanisation) sont en forte croissance. Après 5 années seulement d’existence, cette offre a permis aux équipes d’accompagner plus de 200 projets auprès de 40 énergéticiens.
La biodiversité fait également partie des ambitions stratégiques : les équipes lancent les Fresques de la Biodiversité et côté recherche, Agrosolutions porte avec 5 partenaires (Arvalis, l’ACTA, la coopérative SCARA et Smag) le projet APPRIVOISE. Financé par FranceAgriMer, il vise à déployer et faire reconnaitre des indicateurs de biodiversité en milieu agricole. L’objectif : intégrer ces indicateurs dans des outils d’évaluation et proposer aux acteurs du monde agricole une analyse fine de leur empreinte biodiversité.
Enfin Agrosolutions a été référencé par la BPI France et l’ADEME comme l’un des cabinets experts pouvant accompagner les entreprises dans leurs démarches d’écoconception. C’est par exemple le cas de la cave coopérative Robert et Marcel qui a sollicité Agrosolutions pour l’accompagner dans l'écoconception d'une gamme de vin.
Une expertise carbone au niveau national et international
Au niveau national, après la réalisation du bilan carbone et de sa stratégie de décarbonation d’Axéréal aux côtés de Carbone 4, le groupement Agrosolutions – Carbone 4 a été mandaté par les interprofessions des grandes cultures (Intercéréales et Terres Univia) pour la rédaction de la feuille de route de décarbonation de la filière à l’horizon 2030 et 2050. Au niveau Européen, le projet MARVIC a vu le jour, ainsi Agrosolutions va travailler pour la Commission Européenne, au sein d’un consortium de 15 centres de recherche européens pour la mise en œuvre de la politique Carbon Farming. « C’est une belle reconnaissance de l’expertise pointue des équipes sur le sujet depuis 5 ans. La participation à la rédaction de plusieurs méthodes du Label bas carbone notamment celle des grandes cultures nous a permis de déployer des outils et un accompagnement pédagogique sur un sujet encore très complexe pour beaucoup d’acteurs », souligne Edouard Lanckriet, Directeur de la stratégie d'Agrosolutions.
Carbon Extract, outil de bilan carbone d’exploitations, continue son développement pour une large utilisation sur le terrain et par le Label bas-carbone. Sélectionné par un jury d’experts, l’outil d’Agrosolutions remporte un award au SIMA dans la catégorie « services & logiciels ». Bilan doublement positif, en témoigne un renouvellement de confiance pour les 45 structures agricoles utilisatrices (coopératives, chambres d’agriculture, centres de gestion...) qui représentent près de 270 conseillers formés pour 1970 diagnostics d’exploitation contractualisés.
Changement climatique : comprendre les standards et s’adapter
La nouvelle réglementation en termes de reporting RSE avec la CSRD représente un enjeu stratégique d’accompagnement et d’indicateurs de mesures. Agrosolutions déploie pour ses partenaires son expertise en analyse de la vulnérabilité des filières agricoles face au changement climatique, avec des approches transversale (sur toute la chaîne de valeurs) et systémique (risques climatiques mis en regard des risques réglementaires, économiques et sociétaux).
De fortes ambitions portées par une nouvelle organisation
Ces ambitions seront accompagnées par une nouvelle organisation de management mise en place pour renforcer la structure et soutenir la croissance continue. Depuis début juin, Thomas Voisin, actuellement directeur général de SMAG et Bioline Solutions prend la direction du cabinet afin de développer la transversalité des offres de services. A ses côtés deux nouveaux directeurs adjoints : Edouard Lanckriet prend la direction du développement, et Ludivine Allardon la direction des opérations. « Nous démarrons cette nouvelle campagne avec un double objectif en tête : le développement auprès des acteurs du territoire et des industries agro-alimentaires et la consolidation du socle agronomique via la poursuite des travaux historiques auprès des fournisseurs de l’amont agricole. 9 nouveaux consultants sont venus renforcer l’équipe cette année. » explique Ludivine Allardon, Directrice des opérations chez Agrosolutions.
Thomas Voisin, Ludivine Allardon, Edouard Lanckriet respectivement Directeur Général, Directrice des opérations et Directeur de la stratégie
Site internet : www.agrosolutions.com