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Actualités de la filière

Attractivité des métiers

en coopératives



La Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche du ministère de l’Agriculture et La Coopération Agricole renouvellent leur convention de partenariat

Afin d’attirer de nouveaux talents salariés dans ses entreprises et d’encourager le renouvellement des générations d’agriculteurs, La Coopération Agricole et la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche du ministère de l’Agriculture (DGER) conviennent de renforcer leur synergie d’actions tant sur le volet formation que sur l’attractivité du secteur. C’est l’objet d’une nouvelle convention cadre de partenariat signée le 1er mars au SIA par Benoit Bonaimé, directeur général de la DGER et Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.

L'agriculture française se trouve face à plusieurs défis: renouveler les générations d’agriculteurs, attirer des talents dans les entreprises du secteur et bénéficier des nouvelles compétences exigées par les nouveaux besoins sociétaux, économiques et environnementaux. Il est par conséquent nécessaire :

  • d'accompagner la transformation des modes de productions,
  • de faire évoluer les pratiques,
  • de renforcer l'attractivité des métiers agricoles et agroalimentaires et l'adéquation des formations aux besoins de ces acteurs.

D'une manière concomitante, la réforme de l'apprentissage et de la formation professionnelle continue a redessiné le paysage de la formation en accordant une place prépondérante aux branches professionnelles appelées à définir leurs attentes en termes de compétences professionnelles et de besoins. Cette souplesse se traduit par des interventions plus directes des branches qu’il est nécessaire de préciser.

De leur côté les coopératives ont l’ambition de faire évoluer leur modèle agricole et agroalimentaire en répondant au quotidien au changement climatique, au besoin de protection de l’environnement et aux attentes de la société, tout en proposant des produits sûrs et de qualité pour satisfaire aux demandes de tous les marchés.

C’est dans ce cadre que prend place cette nouvelle convention DGER/LCA qui vise à organiser, faciliter et renforcer les collaborations :

  • au niveau national entre les services de la DGER et de La Coopération Agricole,
  • au niveau régional entre les services des directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt et les fédérations régionales de La Coopération Agricole,
  • au niveau local entres les établissements d'enseignement agricole publics et privés et les coopératives.

Les collaborations et coopérations ciblent notamment les axes de travail suivants :

  • mieux faire connaître auprès des apprenants la réalité de l'action des coopératives sur le territoire national en mettant en évidence le rôle des agriculteurs dans la gouvernance de ces outils collectifs au service de leurs adhérents,
  • accompagner les jeunes et les entreprises dans leurs besoins respectifs d’insertion et de recrutement.

« Nous nous réjouissons du renouvellement de cette convention en parfaite concordance avec notre préoccupation constante de mieux informer les jeunes générations des réalités de nos métiers et des opportunités d’épanouissement personnels qu’ils offrent. Choisir un parcours professionnel en coopératives, des entreprises qui inscrivent leur action dans la durée, c’est donner plus de sens à son engagement professionnel » explique Dominique Chargé président de La Coopération Agricole.

Nutrition animale



Une baisse historique de 6,6 % de la production d’aliments en 2022

Une baisse de la production généralisée – En 2022, les fabricants d’aliments français enregistrent une baisse globale d’activité de 6,6% par rapport à 2021 perdant près d’un million et demi de tonne d’aliments composés pour s’établir à 19,2 Mt.

En recul de 800 000 T (- 10,2%), La demande en aliments volailles, surtout ceux destinés à la volaille de chair, a tout particulièrement été affectée par l’épidémie d’influenza aviaire qui a touché de plein fouet la filière avicole. Les aliments pour palmipèdes sont les plus touchés avec une baisse de 30% de la production en 2022.
Pour le porc, le secteur enregistre une perte de 300 000 tonnes d’aliments, dans un contexte de décapitalisation du cheptel de truies et de baisse de production de la filière porcine française.

Les aliments ruminants enregistrent une baisse plus modérée, surtout localisée sur les filières « bovins allaitants ». Le contexte de décapitalisation dans la filière bovine explique en partie cette observation.
En filière laitière, l’impact de cette décapitalisation a été en grande partie compensée par un niveau de production laitière soutenu, à la faveur de l’amélioration des cours du lait.

Le segment bio n’est pas épargné – Alors que depuis 2010, la production d’aliments composés biologiques ne cessait de croître, l’année 2022 marque un net renversement de la tendance.
La production nationale d’aliments composés biologiques est majoritairement portée par les aliments destinés aux poules pondeuses. Ces dernières années, les filières animales (volailles, porc et ruminants) marquaient un dynamisme fort, avec des croissances de l’ordre de 10 à 20% par an en moyenne entre 2017-2021. Or, depuis le 1er semestre 2022, on observe une chute de la production d’aliments biologiques : au total une baisse de 14 % est enregistrée sur l’année. La baisse touche toutes les filières animales, elle est de 14% en volailles, 10% en porc et 19% en bovins.

Si, pour la volaille, les impacts de la crise influenza aviaire peuvent expliquer en grande partie la baisse observée, pour les autres filières animales l’explication est à trouver dans les difficultés économiques que connaissent les filières biologiques.

Ce recul est une tendance généralisée, qui touche toutes les filières sous signes officiels de qualité, au-delà de l’impact influenza aviaire. Ainsi, la production d’aliments pour poulets sous signes officiels de qualité (Label Rouge, AOC et Bio) enregistre une baisse de plus de 14% sur l’année.

Une année chahutée – L’année 2022 a également été marquée par les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Le coût de l’alimentation des animaux a été largement impacté par la hausse généralisée des matières premières, par les difficultés logistiques, les tensions sur les disponibilités et la hausse du prix des énergies (gaz, électricité, carburant). L’aide résilience mise en place par le Gouvernement au premier semestre 2022 a certes permis d’en limiter l’impact brutal pour les éleveurs mais n’a pas pour autant freiné les arrêts d’élevage.

Convaincu de la place de l’élevage sur nos territoires, notre économie et au profit de notre alimentation, nos syndicats rappellent le rôle essentiel de la nutrition animale dans l’adaptation des élevages à leurs enjeux structurels et conjoncturels et ainsi répondre aux besoins des filières et de la société. La baisse du nombre d’élevages et d’animaux en France n’est pas inéluctable. L’élevage joue un rôle essentiel dans l’alimentation de nos concitoyens, dans l’aménagement du territoire et le tissu économique et rural.

Insectes du silo

L'appli dédiée au stockage



L’application gratuite « Insectes du silo » offre un service d’identification des insectes rencontrés dans le stockage des céréales et des graines oléagineuses. L’outil connecté propose également différentes recommandations pour lutter contre l’infestation.

Développée à l’intention des agriculteurs et des opérateurs de coopératives, l’application gratuite « Insectes du silo » offre la possibilité :

  • d’identifier un insecte ;
  • de mieux connaître ses caractéristiques ;
  • de maitriser sa prolifération.

Application Insectes du silo | ARVALIS 

ARVALIS met à disposition un nouvel outil numérique pour prévenir l’infestation des insectes dans le stockage des céréales et des graines oléagineuses : « Insectes du silo ». L’application permet d’identifier des insectes ravageurs au stockage et propose différentes mesures de prévention et de lutte. L’utilisateur peut ainsi bâtir un itinéraire de stockage limitant la prolifération de ces espèces.

Cet outil pédagogique et ergonomique est adapté au niveau de connaissance de chacun. Après avoir collecté un spécimen, trois voies d’identification sont possibles :

  1. L’utilisateur connaît l’espèce et recherche sa fiche en texte libre ;
  2. L’utilisateur accède à un trombinoscope composé de 35 propositions d’insectes et clique sur la photo de l’individu observé pour obtenir des informations complémentaires ;
  3. Grâce à une clé de détermination : des questions sont posées à l'utilisateur pour le guider jusqu’à en déduire le nom de l’espèce.

Pour chaque insecte ainsi identifié, des fiches descriptives avec plus de 200 photos donnent des éléments de surveillance et de méthodes de lutte, préventives et curatives, spécifiques à chaque espèce.


Marine Cabacos, ingénieure en protection intégrée des grains au stockage chez ARVALIS confirme : « Des ouvrages au format papier étaient les seuls outils disponibles en France pour obtenir des informations sur les ravageurs au silo. ARVALIS a voulu aller plus loin en proposant « Insectes du silo ». C’est une appli ergonomique et disponible gratuitement sur mobile, ce qui permet aux stockeurs d’y accéder sur le terrain, même sans réseau mobile ou connexion Internet ! ».

Cette application a été construite en partenariat avec Terres Inovia et avec la participation financière du compte d’affectation spéciale développement agricole et rural CASDAR. La responsabilité du ministère chargé de l’agriculture ne saurait être engagée.

Cette application est consultable sur PC mais elle comporte davantage de fonctionnalités sur smartphone.

Accéder à l'appli

Terres Univia se mobilise

pour assurer la traçabilité des produits agricoles



Dans le cadre de l’association Numagri, l’Interprofession s’est engagée, aux côtés d’autres interprofessions et organisations du monde agricole, dans un projet ambitieux pour permettre aux consommateurs de suivre toutes les étapes de la fabrication des produits agricoles alimentaires. Deux cas d’usages sur le maïs et le soja ont été présentés lors du dernier Salon de l’agriculture.

La traçabilité des produits finaux est une attente de plus en plus forte des consommateurs. Afin de valoriser les productions agricoles françaises dans un contexte de concurrence mondiale et européenne accrue, Terres Univia s’est engagée dans un projet ambitieux de garantie de la traçabilité pour donner aux consommateurs toutes les informations sur les origines et étapes de fabrication des produits.

Deux prototypes sur le maïs et le soja

Deux cas d’usages ont été développés en partenariat avec Agdatahub, CrystalChain et Maïsadour : «Traçabilité du maïs grain produit en France » par Intercéréales et « Traçabilité du soja produit en France » par Terres Univia. Ces 2 prototypes maïs et soja ont été présentés lors du Salon International de l’Agriculture 2023.

Les outils reposent sur la technologie blockchain, qui permet de stocker et de transmettre des informations, avec des hauts standards de transparence et de sécurité, via des chaînes de traçabilité, des tableaux de bord et une application web.

Stocker les données associées au soja français

Pour Terres Univia, l’objectif de ce cas d’usage est de mieux valoriser le soja français, notamment vis-à-vis du soja d’importation, alors que le marché national est très déficitaire (4,4 millions de tonnes équivalent graines importées contre 4,7 millions consommées).

L’outil développé permettra à terme de stocker de manière sécurisée les données associées au soja tout au long de la filière :

  • Production de graines
  • Collecte
  • Trituration pour la production de tourteaux à forte teneur en protéines (et d’huile)
  • Incorporation de ces tourteaux dans des formules d’aliments du bétail et in fine tracer jusqu’à, par exemple, l’élevage de poulet.

Une interface de restitution permettra ensuite de montrer qu’un produit final, comme le poulet par exemple, est nourri avec du soja français non importé.

La même démarche a été mise en place en partenariat avec deux opérateurs de la filière soja pour l’alimentation humaine.

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Les Culturales 2023

Un salon au cœur de l'actualité agricole



Changement climatique, sécurité alimentaire, nutrition et santé des plantes. Ces quatre thématiques seront à l’honneur lors des Culturales 2023. ARVALIS présente une offre technique innovante axée sur les problématiques agricoles du moment.

À trois mois de son inauguration, Les Culturales 2023, le plus grand salon au champ dédié aux grandes cultures révèle un espace technique autour de quatre thématiques d’actualité :

  • le changement climatique ;
  • la sécurité alimentaire ;
  • la nutrition des plantes ;
  • la santé des plantes.

Au cœur d’un dispositif d’une superficie de 25 ha, l’espace technique des Culturales 2023 se structure autour de quatre thématiques phares. Le changement climatique sera abordé sous l’angle de l’adaptation et de l’atténuation, comme le stockage du carbone. La sécurité alimentaire, plusieurs leviers pour assurer des productions et des qualités technologiques et sanitaires répondant aux besoins des filières seront mis en lumière. De nouveaux moyens agroécologiques pour gérer les bioagresseurs seront présentés concernant la santé des plantes. Enfin, leur nutrition avec un focus sur la fertilité et la fertilisation dans un contexte mondial tendu.

Les professionnels du secteur agricole découvriront cette offre technique à travers des vitrines de cultures, du matériel innovant, des démonstrations de terrain et de laboratoire. Ils bénéficieront aussi d’éclairages à leurs problématiques grâce aux experts et aux expertes sur place.

Trois pôles dédiés à l’agriculture biologique, à l’agriculture de conservation des sols et à la méthanisation viendront compléter cette offre.

Cette 16e édition se déroulera dans un cadre collectif : en collaboration avec l’Acta, Terres Inovia et l’ITB, avec plus de 30 partenaires engagés auprès d’ARVALIS et avec le soutien du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, du conseil régional d’Île-de-France, du conseil départemental de l’Essonne et d’Intercéréales. Plus de 250 exposants seront aussi au rendez-vous.

Ce salon de plein champ s’adresse en premier lieu aux producteurs de grandes cultures à la recherche d’innovations pour améliorer les performances de leur exploitation. Seront aussi présents les acteurs français et européens de la recherche fondamentale, ceux de l’enseignement agricole, les associations d’agriculteurs… 15 000 visiteurs sont attendus aux Culturales 2023 les 14 et 15 juin prochains à Congerville-Thionville.