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Hebdo N°19 - Vendredi 12 mai 2017

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Avenir du secteur agricole et agroalimentaire


Retrouvons l’audace et l’esprit
de conquête !

Les entreprises coopératives agricoles adressent toutes leurs félicitations et tous leurs vœux de réussite à Monsieur Emmanuel Macron, élu Président de la République.

Un manque de confiance dans l’avenir s’est fortement exprimé durant cette période électorale, tout particulièrement en zone rurale. Pourtant le secteur agricole et agroalimentaire dispose de tous les atouts pour renouer avec l’audace et l’esprit de conquête que le nouveau Président de la République appelle de ses vœux.

Les défis à relever sont immenses :

  • Défi de la réussite des territoires : nous devons mener de façon urgente le combat pour l’emploi en milieu rural qui est étroitement lié à celui de notre compétitivité ; la concrétisation de l’engagement de transformer le CICE en allégement des charges doit y contribuer dès que possible ;
  • Défi de la conquête des marchés et de la création de valeur : ce sont désormais les attentes des citoyens/consommateurs, donc les marchés, qui commandent nos débouchés. Il faut sortir des visions stigmatisantes sur les modes de production et réunir les conditions pour pouvoir s’inscrire dans tous les marchés, du local à l’international, du circuit direct à la GMS, du conventionnel au biologique.
  • Défi des transitions engagées : révolution numérique, changement climatique, ubérisation de l’économie, autant de mutations dans lesquelles doit s’inscrire notre secteur d’activité et qui justifient un effort d’investissement et de modernisation exceptionnel.
  • Défi de la relance du projet européen : afin que la France assume la mondialisation, c’est au niveau européen qu’il faut agir. L’avenir économique de l’agriculture doit être mis en haut de l’agenda des priorités européennes. Le nouveau gouvernement devra être offensif et leader sur la scène européenne pour porter le projet d’une politique agricole commune forte, ambitieuse et pragmatique.

Pour relever ces défis et ouvrir les champs du possible, les coopératives seront, comme elles l’ont toujours été, des interlocuteurs responsables et constructifs. Elles organisent le pouvoir économique des producteurs et seront donc, dans les semaines qui viennent, un acteur à part entière de la reconstruction de filières performantes.

D’ores et déjà, la Coopération agricole part à la rencontre des candidats aux élections législatives en perspective notamment de la « 3ème semaine de la coopération agricole » qui se déroulera partout en France du 2 au 11 juin, car nos valeurs, « Liberté, Égalité, Coopérer !», et nos réussites sont des atouts pour notre l’agriculture et notre pays.

La jeunesse agricole

Prête à dialoguer avec
le nouveau chef de l'Etat

Nous félicitons le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, qui, nous l'espérons, donnera un cap au secteur agricole tout en maintenant un dialogue social important. Le renouvellement des générations en agriculture et la défense des producteurs français à l'échelon européen comme sur la scène internationale sont indispensables.
 
Nous sommes convaincus que les fermes, héritées du modèle familial, qui mettent les chefs d'exploitations à la fois à la tête du capital, des décisions et des pratiques, sont les plus résilientes, et les mieux à même de relever les défis nombreux posés à l'agriculture. Si le président de la République partage cette vision, alors ce sont ces fermes qui doivent être la cible de toutes les politiques publiques agricoles à l'agenda.

L'installation des jeunes est un chantier permanent qui doit rester prioritaire. Les produits de qualité, de plus en plus recherchés par nos concitoyens, ne se feront qu'avec des paysans nombreux et formés. Il est primordial de soutenir l'installation des jeunes sur le volet financier comme sur le volet humain et technique.

Les Etats généraux de l'alimentation, qui devraient avoir lieu dans les prochains mois, doivent permettre de déboucher sur des relations commerciales constructives entre producteurs, transformateurs et distributeurs.
La négociation de la PAC 2020 – 2025, qui sera une des tâches majeures de l'équipe du nouveau locataire de l'Elysée, doit faire en sorte que ces aides européennes répondent aux enjeux de l'emploi et du renouvellement des générations en agriculture, tout en armant les agriculteurs pour faire face à la volatilité des prix.

Nous resterons fermes sur le CETA, et plus généralement sur les accords de commerce bilatéraux où l'agriculture n'est qu'une variable d'ajustement parmi d'autres. Il serait suicidaire pour les producteurs de notre pays d'instaurer un libre-échange total entre l'UE et des régions du monde qui ne s'appliquent pas les mêmes règles de production, nous refusons d'entrer dans cette course-là.

En tant que syndicat majoritaire et représentatif de la jeunesse agricole française, nous attendons du nouveau chef de l'Etat, une position d'ouverture et d'écoute à notre égard. Pour notre part, nous prenons résolument le parti du dialogue constructif et nous espérons qu'il pourra adresser un message d'espoir à la jeunesse agricole française. Pourquoi pas à l'occasion de la clôture de notre congrès national le 8 juin à Dunkerque ?

Faire rimer agriculture et renouveau

La FNSEA félicite Emmanuel Macron pour son élection à la Présidence de la République. Comme nous l'avions souhaité, c'est le choix d'une France forte dans une Europe protectrice et ouverte sur les grands enjeux qui a prévalu.  
 
Les défis qui attendent le Président de la République sont nombreux. Le renouveau agricole en fait partie. Il est indispensable de mettre en place une politique agricole volontariste, enfin à la hauteur des attentes des agriculteurs et de l'ensemble des acteurs agricoles, dans un contexte où les caprices du climat ajoutent une gravité particulière.
 
Pour cela, la FNSEA attend que ses treize propositions pour les 200 premiers jours soient reprises dans la feuille de route du prochain ministre en charge de l'agriculture. Cette ambition doit s'incarner dans un ministère au périmètre élargi, intégrant l'agriculture, l'alimentation, la forêt et les territoires ruraux : c'est la combinaison de ces missions qui redonnera du souffle au développement économique des territoires, favorisant ainsi la réconciliation entre agriculture, environnement et société. Nous avons besoin aussi d'un ministre très présent et impliqué à Bruxelles, car sans l'Europe, l'agriculture n'a pas d'avenir.
 
La première urgence est de retrouver du revenu par un juste retour de valeur aux producteurs, tant les rapports de force déséquilibrés ont affaibli les capacités économiques des exploitations. Nous formulerons des propositions très concrètes pour les Etats généraux de l'alimentation. La seconde est de simplifier les normes. Satisfaite de voir que le Président de la République en fait sa priorité avant l'été, la FNSEA sera force de proposition quant au contenu de la loi annoncée.
 
Persuadée que l'agriculture est une chance pour la France, la FNSEA sera un interlocuteur loyal et exigeant portant la voix des agriculteurs dans tous les débats, pour défendre et promouvoir une agriculture audacieuse et durable.