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Hebdo N°32 - Vendredi 10 septembre 2021

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Actualités de la filière

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Moissons 2021



Un millésime encourageant, mais la perspective de décroissance inquiète l’AGPB

Avec une récolte estimée à moins de 36 millions de tonnes de blé tendre mais une qualité de grains très hétérogène sur le territoire, l’AGPB dresse un bilan en demi-teinte des moissons 2021, à contre-courant des prévisions officielles positives. Les aléas climatiques ont clairement affecté ce millésime. En parallèle, les cours tendus des céréales ne doivent pas occulter les défis des céréaliers : la compétitivité, la résilience des entreprises, la transition agroécologique, ou la prise en compte de la stratégie européenne Farm to Fork, qui laisse présager une forte diminution de la production dans les années à venir.

Moissons 2021 : les indicateurs économiques encourageants ne doivent pas masquer les difficultés des céréaliers

La production 2021, évaluée à moins de 36 millions de tonnes pour le blé tendre, en hausse de 23% par rapport à 2020, permet d’offrir une respiration aux céréaliers français.

Après 8 ans de disette, avec en moyenne un revenu à 6.000 euros annuel et par exploitation, l’AGPB accueille par ailleurs avec grand soulagement la hausse des cours de ces dernières semaines. C’est en effet le juste prix qui permettra aux céréaliers d’affronter les défis de la compétitivité, la résilience face aux aléas climatiques et la transition agroécologique.

Si les cours se maintiennent à ce niveau, le revenu annuel avant impôts et après cotisations sociales pourrait avoisiner l’équivalent de 2 SMICs. « Nous accueillons bien entendu positivement ces indicateurs. Mais ils sont aujourd’hui très hypothétiques. Nous restons vigilants, car tout peut évoluer. » pondère Eric Thirouin, président de l’AGPB.

En effet, ce ballon d 'oxygène nécessaire ne profitera pas à tous du fait de l’hétérogénéité des rendements, et des impacts qualité. Les aléas climatiques, sans précédents cette année, ont fortement nui à la qualité des récoltes et aux rendements des exploitations. Des milliers d’hectares ont été inondés et certains non récoltés : 10.000 ha inondés dans la Marne dont 2.000 non récoltés.

La hausse des charges ensuite (+25% sur les engrais et +35% sur les carburants), impactent les marges de la campagne prochaine.

Les orientations politiques enfin, vont à contre-courant du soutien d’une filière stratégique pour la France. La récente étude d’impact de la stratégie Farm to fork menée par la Commission Européenne confirme les alertes récurrentes de l’AGPB sur l’avenir de l’agriculture française, avec à la clé une baisse de production inacceptable de 13% d’ici à 2030.

L’urgence d’agir pour préserver un niveau de production responsable

Cette diminution de production céréalière, avec pour corolaire une chute progressive mais inévitable de la production alimentaire, engendrera énormément de tensions sur les marchés internationaux et au sein des pays les plus fragiles.

Dans ce contexte, l’AGPB réaffirme la nécessité de déployer une politique qui soutienne un fort niveau de croissance et de production agricole responsable : Responsable en misant sur l’innovation pour réussir les enjeux de transition agroécologique ; responsable pour garantir la sécurité alimentaire ; responsable pour préserver la pérennité d’une filière essentielle pour l’économie française.

Pour Eric Thirouin, Président de l’AGPB : « L’approbation du Label bas carbone va dans le bon sens, et reconnait enfin la contribution positive des grandes cultures dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il faut opposer au cercle vicieux dogmatique induit par la stratégie Farm to Fork, un cercle vertueux pragmatique qui revalorise l’acte de production au service des hommes et de la planète ».

L’AGPB défendra ces orientations politiques auprès du Gouvernement dans le cadre des derniers arbitrages de la future PAC, et auprès des candidats aux élections présidentielles.

récolte du maïs fourrage

Recommandations



Les bons réglages de l'ensileuse contribuent aussi à la qualité du maïs fourrage !

La bonne valorisation du maïs fourrage par les animaux dépend de plusieurs critères : composition de la plante, stade de récolte, conservation en silo. D'autres paramètres se jouent le jour de la récolte et dépendent des réglages de l’ensileuse : la longueur de coupe et l'éclatement des grains. Les clés de la réussite grâce à trois courtes vidéos en accès libre.

Voir la vidéo

La finesse de hachage, ou longueur de coupe a un impact sur le tassage du silo et sur l’ingestion par les animaux. L’objectif est un rendu auge de 8-10 mm, en prenant en compte l’agressivité des systèmes de reprise de l’ensilage et de préparation de la ration. Sur des maïs secs, à plus de 37-38%MS, il faut viser une longueur théorique maxi de 10-12 mm, pour faciliter le tassage du silo et la bonne conservation.

Comment vérifier la longueur de coupe ?

Le bon éclatement des grains permet de s’assurer de leur digestion complète par les animaux. L’objectif est que tous les grains soient touchés, avec au moins les trois quarts éclatés en 4 parties. Plus la maturité des grains est avancée, avec une forte proportion d’amidon vitreux, plus ils devront être éclatés.

Comment vérifier l'éclatement des grains ?

Déclaration Conjointe




Le Parlement européen ne doit pas rendre la stratégie « De la ferme à la table » parfaitement insoutenable pour le secteur agroalimentaire

Jeudi, les commissions ENVI et AGRI du Parlement européen voteront sur leur projet de rapport présentant leur réaction officielle à la stratégie « De la ferme à la table ». Alors que les premières études sur l’impact de la stratégie lancée par la Commission en 2020 montrent des premières tendances particulièrement inquiétantes, les députés européens pourraient rajouter un nombre d’exigences insoutenables pour l’ensemble du monde agricole européen.

Au cours de l’été, une nouvelle étude du JRC, dont nous regrettons qu'elle n'ait pas été partagée plus largement, venait confirmer les premières analyses d’impacts déjà sorties sur la stratégie phare de la Commission en matière agricole. La stratégie « De la ferme à la table », telle que proposée actuellement, conduira à des déclins de productions conséquents et à des prix de production bien plus importants. Même si une réduction de nos émissions pourrait en résulter, une grande partie viendrait de la relocalisation de nos productions dans des pays tiers.

Sans plus de réflexion ou de concertation, malgré ce constat accablant, le Parlement européen s’apprête pourtant à voter cette semaine des propositions additionnelles, déconnectées des réalités agricoles et agro-alimentaires qui, pour l’ensemble des signataires de cette déclaration, pourraient rendre les effets de la stratégie « De la ferme à la table » encore plus inquiétants pour la survie de l’ensemble du secteur.

Nous constatons pourtant une prise de conscience croissante, bien que tardive, d’un certain nombre de députés européens soucieux de garantir notre souveraineté alimentaire, notre leadership agricole et l’avenir de nos territoires ruraux. Nous leur demandons maintenant de la cohérence entre les paroles et les actes et nous les appelons à voter clairement contre les amendements de compromis les plus nuisibles du projet de rapport qui mettent en danger l'avenir de nos exploitations agricoles européennes et de leurs industries connexes.

Conscients de la nécessité de s'adapter aux défis environnementaux, et malgré la conjoncture économique actuelle, les acteurs du monde agricole de toute l'Europe agissent chaque jour pour répondre aux exigences en matière de limitation des émissions, de biodiversité et de bien-être animal. Si l’Europe veut qu'ils réussissent, elle devrait les soutenir à l'aide d'un cadre politique pragmatique fondé sur des objectifs réalistes, cohérent avec sa politique commerciale, préservant des conditions de concurrence équitables et fournissant l'accompagnement nécessaire à une transition durable. La durabilité environnementale ne peut être déconnectée de la durabilité sociale et économique, et cette synergie va de pair avec des objectifs progressifs et pragmatiques.

  1. https://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/handle/JRC121368
  2. https://www.fas.usda.gov/newsroom/economic-and-food-security-impacts-eu-farm-fork-strategy
  3. https://www.reuters.com/article/eu-grain-environment-idCNL5N2O54XD https://hffa-research.com/wp-content/uploads/2021/05/HFFA-Research-The-socio-economic-and-environmental-values-of-plant-breeding-in-the-EU.pdf 3
    https://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/handle/JRC121368

Agriculture and Progress – European Platform for Sustainable Agricultural Production
AnimalHealthEurope - European Animal Medicines Industry
AVEC – European Association of Poultry Processors and Poultry Trade
Ceettar - European Organisation of Agricultural, Rural and Forestry Contractors
CEFS - European Association of Sugar Manufacturers
CEJA – European Council of Young Farmers
CEMA - European Agricultural Machinery Industry
CEPM – European Confederation of Maize Production
CEVI - European Confederation of Independent Winegrowers
CIBE - International Confederation of European Beet Growers
Clitravi - Liaison Centre for the Meat Processing Industry in the European Union
COCERAL - European association of trade in cereals, oilseeds, pulses, olive oil, oils and fats, animal feed and agrosupply
Copa-Cogeca - European Farmers and Agri-Cooperatives
EBB - European Biodiesel Board
EDA – European Dairy Association
EFFAB - European Forum of Farm Animal Breeders
ELO - European Landowners’ Organization
European Livestock Voice – European Platform of the Livestock Food Chain (with the support of its partner CARNI SOSTENIBILI)
ePURE - European Renewable Ethanol Industry
UECBV - European Livestock and Meat Trades Union
Euro Foie Gras - European Federation of foie gras
FEFANA - European Association of Specialty Feed Ingredients and their Mixtures
FARM EUROPE – European Think Tank on Rural Economies
FEAP - Federation of European Aquaculture Producers
IBC – International Butchers’ Confederation
FEFAC - European Feed Manufacturers' Federation
 

France Relance



             

Plus de 25 000 projets agricoles, alimentaires et forestiers accompagnés en un an

Ce matin, Julien DENORMANDIE, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a présenté un point d’étape du déploiement du volet agricole du plan France Relance, un an après son lancement. Depuis septembre 2020, plus de 25 000 projets ont pu être soutenus sur l’ensemble du territoire grâce à ce plan au service de notre souveraineté alimentaire.

Dans le cadre du plan France Relance, 22 mesures sont dédiées aux secteurs agricole, alimentaire et forestier pour un montant total de plus 1,2 milliard d’euros. L’ensemble de ce plan a été construit autour d’un objectif : la reconquête de notre souveraineté, et en particulier de notre souveraineté alimentaire, et la transition agroécologique.

Un an après leur déploiement, ces mesures ont permis de soutenir plus de 25 000 projets pour un total de 580 millions d’euros - soit près de la moitié des fonds alloués au plan de relance agricole. Qu’elles portent sur l’acquisition d’agroéquipements ou de moyens de protection face aux aléas du changement climatique, sur le renouvellement forestier, sur la modernisation des élevages et abattoirs, sur la plantation de haies bocagères, sur la structuration des filières agricoles et agroalimentaires ou encore sur le financement de projets associatifs d’aide alimentaire, toutes ces mesures présentent aujourd’hui des avancées concrètes au service de notre souveraineté alimentaire.

Prévu pour une durée de deux ans, le plan France Relance poursuit son action avec de nombreux guichets et dispositifs toujours accessibles.

« En un an, le plan France Relance a déjà permis de donner à plus de 25 000 projets les moyens de se concrétiser et de porter, à leur échelle, la modernisation de notre monde agricole et forestier, au service de notre souveraineté. Et nous allons continuer à accompagner tous les acteurs de la chaîne alimentaire ainsi que le monde forestier pour relever les défis auxquels ils font face. » a déclaré Julien DENORMANDIE, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Huiles et margarines végétales



Les huiles végétales s'invitent
sur nos tables de Noël et revisitent
nos plats

La fête de Noël, dont les parfums embaument la maison, est un moment de l’année tout particulièrement apprécié en France. Et si cette année, nous avions envie de revisiter nos plats traditionnels en cuisine ? Il est temps d’utiliser les huiles et margarines végétales pour redécouvrir les incontournables des fêtes de fin d’année ! Apporter de nouvelles saveurs à notre Noël, c’est ce que nous propose Steph à Table, influenceuse culinaire, à travers une recette exclusive.

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