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Hebdo N°38 - Vendredi 08 novembre 2019

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Actualités de la filière

Rubriques

3 mesures d’urgence

pour faire évoluer la loi EGAlim



         

Coop de France approuve la démarche du Sénat
Suite à l’annonce faite hier par le groupe de suivi de la loi Egalim du Sénat, Coop de France salue le travail réalisé et approuve la nécessité de mesures d’urgence à mettre en place avant la fin de l’expérimentation. Sans remettre en cause la loi, le Sénat adopte une approche de bon sens, qui converge fortement avec les alertes et positions initialement formulées par Coop de France.

Coop de France exprime ainsi sa satisfaction suite aux annonces du Sénat pour amender la loi Egalim et revenir à son fondement : assurer une meilleure rémunération aux agriculteurs.

  • Prendre en compte la spécificité des filières et la saisonnalité des produits dans le dispositif d’encadrement des promotions est effectivement nécessaire et rejoint l’une des premières contributions de Coop de France à la loi Egalim.
  • Coop de France soutient également un ajustement plus réactif des tarifs pour une meilleure prise en compte des effets accrus de la volatilité.
  • Enfin, Coop de France salue la proposition du Sénat quant au projet d’ordonnance sur le statut des coopératives agricoles qui confirme la pertinence de notre position.

« Le constat partagé est simple : les mesures actuelles de la loi Egalim comme seuls dispositifs de revalorisation de la rémunération des agriculteurs ne suffisent pas. La valeur créée par la hausse du SRP (Seuil de Revente à Perte) n’a pas ruisselé et aucun dispositif réglementaire n’a permis la redistribution vers l’amont : zéro euro n’est revenu aux agriculteurs, d’autant plus que le deuxième volet des EGA a eu tendance à alourdir les charges. C’est bien la question de la compétitivité de l’ensemble du secteur agricole et agroalimentaire qui est posée aujourd’hui, et particulièrement pour les coopératives qui sont les entreprises des agriculteurs sur les territoires », commente Dominique Chargé, Président de Coop de France.

myVar®



L'outil incontournable pour réaliser son choix variétal en pois et féverole

Depuis 2014, Terres Inovia, l’institut technique de la filière des huiles et protéines végétales, diffuse sur myVar® tous les résultats variétaux en colza, tournesol, soja, lin oléagineux et chanvre. Depuis octobre 2019, l’outil a été enrichi de toutes les références de Terres Inovia sur les variétés de pois et de féverole (de printemps ou d’hiver). Disponible gratuitement, accessible sur smartphone, tablette ou ordinateur en application ou en version web, myVar® permet d’optimiser son choix variétal en proposant un accès rapide à toutes les informations variétés de l’institut technique.

Objectif ? Comparer pour optimiser son choix variétal

Si elle est incontestable, l’amélioration variétale du pois et de la féverole n’en est pas moins difficilement perceptible. C’est pourquoi, afin de permettre à l’agriculteur de choisir la variété la plus adaptée à son contexte et promouvoir le progrès génétique, l’outil myVar® met à disposition des agriculteurs et des techniciens plusieurs entrées possibles : fiches variétales, outils de comparaison, recommandations etc.

Les fiches variétales rassemblant l’ensemble des données de la variété délivrent des informations indispensables : éléments d’identité, données technologiques, résultats de productivité, résultats d’évaluation CTPS, commentaires de Terres Inovia et bientôt classifications de la variété (verse, PMG, teneur en protéines). La version web propose également l’accès aux résultats annuels et aux recommandations régionalisées. Enfin, il est possible de comparer les variétés entre elles à partir d’une liste choisie de variétés qui offre la possibilité de les trier selon leurs différentes caractéristiques (version web), ou un graphique de comparaison (application mobile).

myVar® : l’outil s’enrichit au fil des jours

D’ici fin 2019, des classifications sur les principaux critères d’intérêts du pois et de la féverole seront diffusées sur l’outil. Elles seront ensuite enrichies de nouvelles classifications, notamment en ce qui concerne les bioagresseurs. Ces nouveaux critères permettront le développement d’un module de comparaison des variétés qui, à partir d’une liste exhaustive de variétés commercialisées, permettra de sélectionner les variétés les plus adaptées au regard des exigences de chaque utilisateur.

Par la suite, une version améliorée de myVar® verra le jour. Elle permettra à chaque agriculteur de réaliser son choix variétal à l’échelle de sa parcelle et sur un plus grand nombre de critères que le rendement seul. C’est dans ce but que Terres Inovia travaille à l’acquisition de références en optimisant les réseaux d’essais et en développant le partenariat en pré-inscription avec le CTPS et en post-inscription avec ses partenaires.

Téléchargeable gratuitement sur PlayStore (Android) ou App Store (IOS), l’application est consultable hors connexion internet pour un accès en toutes circonstances.

Site internet : http://www.myvar.fr/

Où exporter en 2020 ?



Ce Jeudi 7 novembre, Business France en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation publie le guide « Où exporter en 2020 ? » disponible ici

Ce livre blanc de l’export agroalimentaire propose 18 zooms sectoriels et près de 40 fiches pays afin d’identifier les opportunités de marché pour nos produits agroalimentaires français.

Pour information, l’ensemble des publications et études que Business France met gratuitement à votre disposition se trouve dans cet espace : Télécharger des études

Pathoflax



Un projet de recherche européen
pour maîtriser les maladies du lin fibre

11 acteurs de la recherche universitaire, des instituts techniques, du développement agricole et de l’industrie, français et belges, se donnent 4 ans pour trouver des solutions de lutte intégrée contre les maladies du lin fibre. 1,4 million d’euros de Fonds Européens de Développement Régional (FEDER) soutiennent le programme PATHOFLAX qui vient en aide à la filière linière nord européenne, leader mondial.

80 % du lin fibre mondial est produit en France et en Belgique. 11 acteurs de la filière lin ont décidé d’unir leurs compétences pour améliorer la lutte intégrée contre les maladies de cette culture dans le programme PATHOFLAX pour « Le développement de stratégies vertes de contrôle des pathogènes du lin ». La Région wallonne et la province de Flandre-Occidentale cofinancent le projet.

Détecter les maladies, mettre au point
des méthodes de lutte

Lancé en janvier 2019 pour une durée de quatre ans, PATHOFLAX est le fruit d’une collaboration transfrontalière entre agriculteurs, industriels, universités et organismes de recherche pour maximiser la protection des cultures et notamment limiter l’impact d’agents pathogènes fongiques qui affectent le rendement et la qualité de la fibre du lin. La verticilliose du lin, une maladie causée par le champignon Verticillium dahliae, est particulièrement ciblée dans ce projet. Cette maladie d’origine tellurique est de plus en plus fréquente depuis une dizaine d’année et entraine des baisses de rendement conséquentes sans que des solutions efficaces n’aient été trouvées pour le moment. Le projet PATHOFLAX doit permettre de mieux caractériser cet agent pathogène et les facteurs propices à son développement de manière à d’une part améliorer sa détection et d’autre part mettre au point des méthodes de lutte ayant un faible impact sur l’environnement.

Le projet PATHOFLAX a pour objectifs de :

  • Faire un état du développement de la maladie sur les cultures de lin fibre dans les Hauts de France, en Wallonie et en Flandre
  • Tester des stratégies de lutte respectant l’environnement :
    - Cartographie de la présence du champignon dans les sols
    - Evaluation de l’efficacité d’éliciteurs (composés naturels stimulant le système de défense des plantes) et des souches antagonistes
    - Sélection de variétés tolérantes et recherche d’itinéraires techniques adaptés
  • Organiser un réseau de laboratoires aidant les agriculteurs confrontés à la verticilliose

Les compétences et expertises transfrontalières des acteurs européens de la filière lin unis autour de projet conduiront à une réponse efficace, complète et adaptée aux attentes des producteurs. Impliqués dès l’origine dans ce processus de recherche, les agriculteurs des régions des Hauts de France, Wallonie et Flandre participent à ce réseau de coopération inter-régional, et en seront les premiers bénéficiaires. La communication des résultats s’adressera également à tous les acteurs de la filière et sera notamment portée par ARVALIS - Institut du végétal pour le versant français et par Inagro, CRA-W et la fédération belge du lin (ABV) pour le versant belge.
 


Les 11 partenaires de PATHOFLAX
PATHOFLAX adopte une approche pluridisciplinaire impliquant des spécialistes en agronomie (ARVALIS - Institut du végétal, Inagro), en analyse des plantes et des sols (ILVO), en sélection variétale (LINEA, Terre de Lin), en biotechnologie (FytoFend), en phytopathologie (CRA-W, Université de Gand), ainsi qu’en biologie végétale (Université de Namur, Université de Picardie Jules Verne) avec la participation de l’ABV (union professionnelle belge du lin).

cours mondiaux du blé dur



Envolée des cours mondiaux du blé dur, principale matière première des pâtes alimentaires. Seule 15% de la production mondiale de blé dur sera de bonne qualite.

L’industrie des pâtes alimentaires est très préoccupée par la nouvelle flambée du prix du blé dur, matière première exclusive de 90% des pâtes consommées en France : les prix du blé dur ont augmenté de plus de 25% depuis le mois de juin et cela va encore s’accélérer.

Trois raisons à cela :

  • une très mauvaise récolte en quantité et en qualité au Canada (premier producteur et exportateur mondial de blé dur) du fait de pluies très abondantes et de neige en septembre pendant la récolte. Celle-ci est évaluée selon le dernier rapport du CIC à 5 Mt vs 5,7 Mt en 2018, seuls 20% de la récolte sera de bonne qualité pastière et plus de 30% ne sera pas utilisable pour fabriquer des pâtes ;
  • une mauvaise récolte également en Italie du Nord avec des problèmes qualitatifs et sanitaires. L’Italie devra donc importer plus d’1,5 Mt de blé dur cette année en cherchant un blé de qualité qui n’existe pas sur le marché en cette quantité.
    Par suite, les marchés français et espagnols, où les blés sont de bonne qualité, sont très tendus et convoités par une demande internationale ;
  • un fort déséquilibre au niveau mondial entre une production historiquement faible de 35,6 Mt et une demande toujours en progression : il manquera 2,6 Mt cette année.
    Dès lors les stocks vont particulièrement diminuer et on anticipe des stocks de fin de campagne de 8,2 Mt, soit 22% de moins que les années précédentes.

Ces données constatées du marché laissent entrevoir que les prix du blé dur vont continuer à monter et que cette hausse sera durable :

  • des prix qui continuent de monter, même la Turquie, qui vient d’importer 127 000 t de blés durs à des prix significativement supérieurs aux cotations actuelles, va être amenée à importer davantage ;
  • une hausse durable :
    D’une part aucun élément de marché n’est susceptible de modifier ces déséquilibres fondamentaux d’ici la fin de la campagne (2019/2020). D’autre part les stocks mondiaux de fin de campagne seront historiquement bas impactant les cours du blé du second semestre 2020.

Cette situation est très préoccupante pour l’industrie de la pâte alimentaire. D’autant plus qu’il n’existe pas sur le marché européen de mécanisme de couverture, ni de marché à terme, ni de capacités de stockage significatives.

Sources :
- Conseil International des Céréales - rapport du CIC - GMR 504 du 24 octobre 2019

FranceAgriMer :
- Conseil Spécialisé Grandes Cultures – marchés céréaliers du 9 octobre 2019 - https://www.franceagrimer.fr/filiere-grandescultures/Cereales/Actualites/20192/Conseil-specialise-grandes-cultures-marchescerealiers-du-9-octobre-2019
- Courbe d’évolution des prix portuaires des blés durs français d’octobre 2018 à octobre 2019

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La Healthynomie



Le gluten, faisons le point

Aujourd’hui le gluten et ses effets sur la santé peuvent susciter des interrogations. L’offre de produits sans gluten s’étoffe, médias et personnalités valorisent parfois les bienfaits d’un régime sans gluten. Il est cependant important de comprendre ce qu’est le gluten et réserver son éviction aux personnes atteintes de pathologies spécifiques.

Eclairage sur l’état des connaissances dans ce cinquième volet de la Healthynomie, la tendance saine et gourmande des céréales, proposée par Passion Céréales, avec Marine Lorphelin.

Pour plus d'informations

Le Contrat de Solutions



Engagements tenus et nouvelles perspectives, le Contrat de Solutions dresse son bilan à l'occasion de
ses deux ans

Deux ans après son lancement, le Contrat de solutions confirme sa pertinence. Tensions entre riverains et agriculteurs, sortie du glyphosate, remise en cause des pratiques agricoles : le Contrat de solutions a su, depuis le début, faire preuve d'anticipation en identifiant des solutions concrètes qui répondent tant aux attentes sociétales qu'aux préoccupations des agriculteurs tout en privilégiant toujours le dialogue.
Les engagements pris depuis le 14 novembre 2017 ont été tenus :

  • Le Contrat de solutions s'est structuré en association loi 1901 depuis le 9 juillet 2019,
  • Des fiches solutions pour toutes les productions sont publiées tous les 6 mois, ce qui porte leur nombre actuellement à 69 fiches,
  • Le déploiement au plus près des agriculteurs est en nette progression,
  • Des premiers résultats sont déjà visibles : l'utilisation des outils d'aide à la décision pour optimiser les traitements contre les maladies a progressé de 10% en un an pour les traitements anti-mildiou sur pomme-de-terre (10000 ha), et de 14% pour les traitements contre les maladies du blé (60 000 ha de plus soit 494 000 ha couverts en 2019). Les variétés résistantes se développent nettement dans la culture de la pomme de terre et de la betterave et le secteur du biocontrôle, quant à lui, atteint désormais 8% de part de marchés toutes solutions confondues

Le Contrat de solutions va se concentrer maintenant sur l'accélération du déploiement des solutions. L'objectif visé est de se donner les moyens de toucher tous les agriculteurs, au-delà de ceux actifs dans les réseaux partenaires. Pour cela, des plans d'actions régionalisés vont se mettre en place et un tchat vidéo sera organisé sur le site de Pleinchamp le 18 novembre prochain de 17h30 à 19h30 afin de donner la possibilité aux agriculteurs connectés de poser toutes leurs questions aux experts du Contrat.
 
Le deuxième axe de travail va consister en l'ouverture aux interprofessions. Le défi de la réduction des produits phytosanitaires ne pourra être relevé que si l'ensemble des acteurs des filières sont impliqués et que l'ensemble des filières se concertent dans un lieu partagé.
 
Le contrat de solutions vous donne rendez-vous le 12 décembre pour son forum. Cet événement sera l'occasion de présenter largement l'avancement de ses actions et de ses indicateurs de déploiement aux pouvoirs publics, aux parlementaires, aux ONGE et associations de consommateurs ainsi qu'à la presse. Nous inviterons ainsi des startupers à venir présenter leurs innovations qui pourront contribuer demain à une protection des cultures efficace et économe en intrants.