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hebdo N°25 - Vendredi 08 juillet 2022

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Vie des entreprises

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Inauguration - Fresque de Taroe

sur le silo portuaire des Sables d’Olonne



Le 1er juillet, la coopérative Cavac et la Ville des Sables d’Olonne ont inauguré l’œuvre d’art réalisée sur le silo portuaire par Taroe. En embellissant ce site, l’enjeu est d’offrir un nouveau regard sur l’ADN portuaire du territoire.

Après 2 mois de travail, le silo de la coopérative Cavac aux Sables d’Olonne s’est transformé en œuvre d’art sous les coups de pinceaux de l’artiste Taroe (Nicolas Masterson). L’initiative, pilotée par l’association The Next Movement dont Taroe est directeur artistique est portée conjointement par Cavac et la Ville des Sables-d’Olonne. Cela fait de nombreuses années que la coopérative souhaitait embellir ce silo situé en plein cœur du port des Sables d’Olonne, juste devant le quai René Guiné, très fréquenté par les promeneurs et vacanciers. Pour la coopérative, l’acceptabilité de ses activités agricoles est un enjeu majeur, particulièrement en pleine zone touristique. Or il faut savoir qu’entre 350 000 et 400 000 tonnes de céréales sont exportées chaque année à partir des Sables d’Olonne, ce site revêt donc une importance capitale pour l’agriculture départementale.

Centre névralgique de l’agriculture vendéenne

C’est en 1937 que les premières pierres du silo ont été posées. Le syndicat des agriculteurs de Vendée (l’ancêtre de la coopérative Cavac) décide d’investir dans un outil de stockage et d’exportation des céréales. De 1937 à 1988, ce silo dont les cellules sont conçues en béton sera agrandi par étapes successives pour aboutir à sa forme actuelle. Doté d’une capacité de 22 000 tonnes, le site des Sables d’Olonne draine des céréales provenant de tout le territoire de la coopérative. Ce sont principalement du blé tendre, du blé dur et du maïs qui sont exportés vers l’Europe. Et pas n’importe quelles céréales ! La coopérative travaille avec des partenaires européens dans le cadre de filières qualité. C’est notamment le cas de Barilla, le fabricant italien de pâtes, séduit depuis plus de 10 ans par la qualité des blés durs vendéens.

Regard contemporain sur l’héritage maritime et portuaire

La fonction première du silo est d’exporter des céréales en Europe. Mais il fut source d’inspiration pour l’artiste Taroe, qui a travaillé à partir de cartes postales anciennes. Très attaché à l’histoire des sites dans toutes ses démarches artistiques, Taroe a collaboré avec les archivistes de la mairie des Sables d’Olonne ainsi qu’Hervé Retureau, historien de formation, auteur de nombreux ouvrages sur les Sables. « Nous avons fait le choix de valoriser l’histoire balnéaire et celle des marais salants au travers de personnages qui se prêtent très bien visuellement à la hauteur des cellules », explique Taroe. Et d’ajouter « Nous souhaitions raconter une histoire cohérente sur le silo. Cette œuvre, ce n’est pas de la déco ».

L’histoire balnéaire, maritime et des marais salants

La partie droite du silo est consacrée aux marais salants qui ont fait la richesse du pays des Olonnes. C’est le sel servant à la conservation des poissons à bord des bateaux, qui permettra au port des Sables d’Olonne de gagner son statut de premier port morutier du Royaume de France. Cette distinction va considérablement accélérer la croissance de la ville vers des aménagements portuaires ambitieux (brise-lames, jetée, quais…). Sur la 3ème cellule en partant de la droite est représentée une Sablaise, épouse de marin, ramendeuse, ouvrière de conserverie, poissonnière…, la Sablaise est aussi l’icône des Sables d’Olonne. La ville est ensuite devenue une station balnéaire incontournable à l’orée du 19ème siècle avec la mode des bains de mer et l’arrivée du chemin de fer, des personnages de la « Belle époque » sont ainsi représentés sur les 4 cellules de gauche.

Une œuvre d’art taille XXL

Même si Taroe est coutumier des œuvres muralistes et de l’art urbain, la fresque des Sables d’Olonne est la plus grande qu’il ait pu réaliser : 775 litres de peinture auront été nécessaires pour colorer une surface totale à plat de 2 500 m², tout au rouleau et au pinceau. Chacune des 7 cellules peintes mesurent 25 mètres de haut. « De loin, on ne se rend pas compte des dimensions réelles, le visage d’un personnage mesure jusqu’à 5 mètres », précise Taroe. Depuis le 23 avril, Nicolas Masterson a travaillé sans relâche avec l’équipe de The Next Movement. C’était un vrai défi de terminer le chantier dans les temps en s’adaptant à la météo, au vent et au flux de camions venus décharger leurs céréales.

Des retours positifs

Les riverains, promeneurs et touristes ont pu découvrir la fresque se révéler un peu plus chaque jour. Depuis avril, les publications et commentaires positifs vont bon train sur les réseaux sociaux. Le pari est gagné en termes d’acceptabilité, que ce soit sur les réseaux sociaux de la coopérative, de la Ville des Sables ou de Taroe. « Cette fresque nous a permis de créer un pont entre l’agriculture et les citoyens. C’est une grande satisfaction pour la coopérative et ses agriculteurs », conclut Jérôme Calleau, président de la coopérative.

Site internet : https://www.coop-cavac.fr

Exigences PAC 2023



Arterris propose en exclusivité aux agriculteurs de son territoire le 1er simulateur d’assolement pluriannuel

Mettre en place un assolement répondant aux attentes agronomiques, économiques, réglementaires tout en se plongeant dans un raisonnement pluri-annuel, tels sont les principaux enjeux de l’agriculteur et de son technicien. Dans cette optique, la coopérative d’agriculteurs Arterris a signé en exclusivité sur son territoire, qui s’étend d’une grande partie de l’Occitanie à la région Sud, un partenariat de cinq ans avec la start-up Assolia. Il s’agit du premier outil d’aide à la décision capable de simuler des scenarii d’assolement sur plusieurs années avec un objectif d’amélioration de la marge brute globale de l’exploitation.

Un partenariat exclusif qui révolutionne l’assolement

Arterris et Assolia travaillent en étroite collaboration depuis maintenant presque 2 ans afin de mettre au point le premier logiciel de calcul et d’optimisation d’assolement.

Ce dernier permet aux technico-commerciaux, spécialistes de leur secteur d’activité, d’appuyer leur rôle de conseil et de préconisation auprès des agriculteurs qu’ils accompagnent. Les décisions d’assolement reposent traditionnellement sur la connaissance des parcelles et l’expérience des exploitants, associées aux compétences techniques et à l’expertise de leur conseiller. Une méthodologie qui a ses limites face au nombre de paramètres et de scenarii possibles. L’algorithme et les capacités du logiciel d’Assolia offrent une réponse sur mesure aux attentes de tous : la capacité pour les conseillers de proposer un modèle agronomique personnalisé et un accompagnement pluriannuel de qualité, et l’opportunité pour les agriculteurs de maximiser leur marge brute en remplissant les conditions économiques, réglementaires et environnementales d’un assolement maîtrisé et efficace. Assolia s’aligne également aux exigences de la PAC 2023.

Une manière pour Arterris de consolider l’accompagnement des exploitations avec un OAD (Outils d'aide à la décision agricoles) novateur, tandis que la start-up Assolia bénéficie de son côté du savoir-faire d’un grand groupe coopératif et de son retour terrain. En effet, Arterris a mis en place une version béta de l’application en nourrissant le moteur de calcul de son expertise agronomique et de ses connaissances technico-économiques, ce qui a permis à Assolia de consolider sa solution en prenant en compte les remarques et besoins de la coopérative. En 2021, l’outil a été présenté à plus grande  échelle à un groupe de techniciens et d’agriculteurs pour définir les points d’amélioration de la version finale. Enfin, cinquante techniciens du territoire Sud-Ouest ont été formés à l’utilisation d’Assolia fin mai et début juin. Cette première version commercialisable répond aux situations en agriculture conventionnelle de la zone ex Midi Pyrenées.

Des versions d’Assolia adaptées à la région Sud, et adaptées à l’agriculture biologique suivront dans les tous prochains mois. D’ici octobre, chaque TC déploiera Assolia sur deux exploitations, ceci avant un développement d’envergure en 2023. Assolia sera également disponible à la vente pour les agriculteurs qui souhaiteraient l’utiliser en autonomie. Les données économiques seront alors mises à jour deux fois par an par Arterris.

« Nous sommes en recherche permanente d’outils innovants à mettre au service de nos adhérents. Cette solution logicielle Assolia, qui sera portée par nos technico-commerciaux, est une petite révolution stratégique pour le monde agricole. Elle arrive également à point nommé pour anticiper la prochaine PAC », exprime Christophe Rivayran, directeur technique chez Arterris.

Arterris au service des agriculteurs du territoire

Le 1er janvier 2021, l’ensemble de la distribution française a fait le choix entre la vente et le conseil des produits phytosanitaires. Le Conseil d’Administration d’Arterris a pris position sur la vente. Pour autant, la coopérative ne néglige pas l’accompagnement de ses adhérents, bien au contraire.

En effet, sur les dix dernières années, la coopérative a mis au point une quinzaine de services dédiés au pilotage de l’exploitation et des productions. Il s’agit de services basés sur les outils d’aides à la décision et de conseils d’experts (plans prévisionnels de fumure, OAD satellitaire pour le pilotage de la fertilisation azotée, accompagnement dossier PAC, etc.). Cette activité est en forte croissance avec douze techniciens spécialisés outils et services implantés sur tout le territoire de la coopérative.

« Nous développons tous ces services en conformité avec la loi de séparation de la vente et du conseil des produits phytosanitaires. Si Arterris a fait le choix de la vente, nous continuons à accompagner nos agriculteurs dans le pilotage de leur exploitation et de leurs productions végétales toujours avec la même organisation de proximité. Les solutions que nous portons sont éprouvées par un réseau d’expérimentation dense, nous développons des outils d’aide à la décision que nous avons systématiquement testés avec des agriculteurs. Nous investissons toujours autant dans la veille pour produire durablement d’un point de vue réglementaire, agronomique et économique. Notre implication dans les débouchés des productions nous oblige également à cet accompagnement et nous souhaitons demeurer un interlocuteur stratégique au service de nos adhérents », affirme Marie-Louise Peyres, Directrice Agrofournitures et Territoires chez Arterris.

Outre Assolia, d’autres projets sont aussi en cours de développement tels qu’un service météo, un outil autour de la modélisation de la protection fongicides des céréales, des conseils experts sur la culture de la vigne ou des cultures arboricoles spécifiques. Ces projets permettront d’assurer les évolutions nécessaires des modes de production pour une meilleure rentabilité des exploitations.

Site internet : https://www.arterris.fr

Maïsadour reçoit le label

engagé RSE par l'Afnor



Avec l’obtention de ce label de référence internationale, le Groupe coopératif Maïsadour se voit récompensé pour son action et son organisation en matière de développement durable mises en place depuis de nombreuses années. Cette étape clé permet à la coopérative d’évaluer son engagement vis-à-vis des 17 objectifs de développement durable de l’ONU. Le Groupe ambitionne d’accélérer ses engagements et d’obtenir le niveau « exemplaire » d’ici 3 ans.

Plus d'informations

PLAN CLIMAT 2035



AGRIAL – Première coopérative française certifiée par le SBTI

L’organisation internationale Science Based Target Initiative (SBTi) vient de certifier le Plan Climat 2035 d’Agrial. En s’engageant à diviser par deux ses émissions directes de gaz à effet de serre et en réduisant de 35 % son empreinte
carbone totale d’ici 2035, Agrial devient la première coopérative française à être certifiée « well below 2° » selon cette organisation portée notamment par l’ONU et l’ONG WWF. Cette
certification mondiale de référence démontre que les engagements d’Agrial contribuent à limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2°C, conformément aux Accords de Paris.

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eureden-25

Journée Contrat de Solutions



Une 2e journée Contrat de Solutions a eu lieu en Bretagne, à Trébrivan. Cette journée orchestrée par la FDSEA FINISTERE a été accueillie sur la plateforme expérimentale d’Eureden, une des 8 coopératives pilotes du Contrat de Solutions.

Une matinée riche en solutions au cours de laquelle les points suivants ont été présentés par les équipes agronomiques d’Eureden dans le cadre de leur démarche propre « Cultivons Autrement » :

  • les essais autour des variétés tolérantes en blé et orge,
  • l’intégration de nouvelles solutions de biocontrôle comme les phosphonates de potassium dans les programmes de traitement afin de réduire l’IFT général,
  • l’utilisation d’Outils d’Aide à la Décision (OAD) et
  • leurs travaux sur les bons réglages et bon état des semoirs pour la culture de maïs, une opération clef de l’itinéraire technique, pour notamment limiter les attaques de choucas).

Hervé Lapie, Président de l’association Contrat de solutions a pu conclure sur l’engagement des acteurs bretons dans cette dynamique collective en faveur de la transition agroécologique. Tous travaillent de concert pour rechercher et valoriser des solutions durables pour les agriculteurs afin qu’elle soient :

  • économiquement viables,
  • efficaces et
  • réduisant au maximum les impacts pour la santé et l’environnement

De nombreux acteurs du territoire ont participé et contribué à apporter leurs regards et retours d’expériences : Région Bretagne Conseil régional de Bretagne, DDTM, DRAAF Bretagne, Chambres d'agriculture de Bretagne, FRSEA Bretagne, AOP CENALDI.

Continuons à travailler ensemble pour mettre à profit toutes ces connaissances auprès des agriculteurs et valoriser les progrès réalisés auprès du grand public.

Site internet : https://www.eureden.com/fr/