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Hebdo N°40 - Vendredi 06 novembre 2020

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Actualités de la filière

Rubriques

Empreinte carbone



La Coopération Agricole (LCA) Nutrition animale engagée à réduire l’empreinte carbone des filières d’élevage

Dans un contexte de crise sanitaire qui perturbe fortement l’organisation de la filière, LCA Nutrition animale, en lançant deux grands projets, poursuit son engagement pour lutter contre le réchauffement climatique, répondant ainsi à une urgence majeure et un enjeu sociétal fort.

Face à la première période de confinement, les coopératives de nutrition animale ont su se mobiliser pour fournir, à l’ensemble des élevages, une alimentation animale de qualité, sans rupture. Grâce à une grande résilience de la filière et fortes de l’expérience du printemps, elles sont aujourd’hui prêtes à répondre, une nouvelle fois, à la demande des chaînes d’approvisionnement et à faire face à ce deuxième confinement.

Malgré la gestion de crise en continu, la filière nutrition animale continue à œuvrer à l’amélioration de ses pratiques afin de réduire son empreinte environnementale et participer activement à la stratégie bas carbone des filières d’élevage.

Selon les données d’Agribalyse, 60 à 70% de l’impact carbone d’un animal d’élevage provient de son alimentation. Pour réduire cet impact, il est donc primordial d’agir sur la nutrition animale et notamment les matières premières, responsables de 80% du coût carbone d’un aliment. Afin de répondre à cet enjeu, les deux principaux leviers d’actions sont :

  • Le développement de filières de protéines locales via le Plan Protéines prévu dans le Plan de Relance ;
  • Le travail sur l’approvisionnement en soja d’importation, avec l’engagement « zéro déforestation d’ici 2025 » que LCA Nutrition animale a pris avec DURALIM.

Afin d’encourager massivement le développement de ces solutions au sein des coopératives, LCA Nutrition animale s’engage à :

Lancer une étude de faisabilité visant à financer le surcoût du soja non déforestant par des crédits carbones. Pour rester compétitives, les filières d’élevage, qui sont concurrencées par les importations n’ayant pas le même cahier des charges, ne peuvent assumer seules, le coût de ces engagements.

Accompagner l’intégration des données d’émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation animale dans les outils qui mesurent l’impact carbone des filières d’élevage.

« Fort de notre modèle coopératif, maîtrisant l’ensemble de la chaîne alimentaire de la production jusqu’à la distribution, La Coopération Agricole Nutrition animale souhaite travailler, main dans la main, avec les filières animales et végétales, sur la question de l’impact carbone. Cette synergie entre les filières est essentielle au développement de productions animales durables, résilientes et économes en carbone. » déclare Jean-Luc Cade, président de La Coopération Agricole Nutrition animale.

Nouveau confinement



Les meuniers français sont
au rendez-vous

Suite aux annonces gouvernementales concernant les modalités de mise en place du nouveau confinement, l’Association Nationale de la Meunerie Française tient à rassurer les consommateurs : la farine en paquet de 1kg reste accessible et disponible pour tous si chacun reste raisonnable dans ses achats.

« Les meuniers sont toujours au rendez-vous du consommateur pour fabriquer de la farine de qualité » rappelle Jean-Francois Loiseau, Président de l’Association Nationale de la Meunerie Française (ANMF). En effet, la France reste le deuxième producteur de farine à l’échelle européenne et le contexte actuel est sensiblement différent de celui rencontré le printemps dernier.
En effet, les frontières intra-européennes restent ouvertes et la circulation du fret de marchandises est maintenue ce qui permet notamment l’approvisionnement de la grande distribution en farine en conditionnement de 1kg.

Dans le cadre du plan de relance, certains meuniers travaillent également sur des projets de nouvelles lignes d’ensachage en paquets de 1kg sur le territoire. En revanche, le confinement impacte fortement la restauration hors domicile et une baisse des commandes de farine est à donc à attendre sur ce marché, pourtant majeur pour les meuniers.

« Il est donc inutile pour le consommateur d’acheter de la farine en quantité inconsidéré » explique Jean-François Loiseau qui invite l’ensemble des françaises et des français à une consommation responsable et habituelle.

Agri Confiance



Un nouveau référentiel en 2020 pour davantage de lisibilité et de notoriété

Agri Confiance est le label d’agriculture durable porté par La Coopération Agricole et rassemble près de 50 coopératives sur 7 filières différentes, et 20 000 associés.

Après 2 ans de travail avec ses adhérents, nous avons fait évoluer en 2020 son positionnement, son identité et son référentiel.  L’objectif est triple :

  • Créer de la valeur produit autour d’un label qui prend en compte les attentes globales du consommateur (environnement, qualité et traçabilité, lien aux territoires et aux agriculteurs). Reconnu Niveau 2 de la certification environnementale et SAI niveau Silver, il permet aux coopératives de mieux valoriser leur démarche.
  • S’approprier Agri Confiance comme outil unique de pilotage des autres démarches qualité internes comme CRC, HVE, etc …
  • Renforcer l’effet réseau autour d’un label exclusivement coopératif.

Outre un nouveau référentiel sur lequel s’appuie la démarche, un plan de communication ambitieux sera mis en œuvre à partir de 2021 pour renforcer la notoriété du Label. Parallèlement, un plan de prospection auprès de l’aval de la filière (minoterie, industriels, distributeurs) est en cours pour faire connaitre la démarche.

Ne tardez plus à vous inscrire à notre webinaire du vendredi 27 novembre de 9h00 à 10h30 pour tout connaitre sur les nouveautés du label Agri Confiance : https://forms.gle/cM1KearchegAzFHt9

N’hésitez pas à contacter Sarah Slous (sslous@agriconfiance.coop) pour plus d’informations.


Retrouvez ici

Extension des aides de l’Etat



Les agriculteurs, éleveurs, entreprises et coopératives de l’agroalimentaire, fournisseurs de la RHD, ont enfin été reconnus

Avec la publication, mardi, du décret actualisant la liste S1BIS, les entreprises et coopératives alimentaires, fournisseurs des marchés de la restauration hors domicile (RHD), vont enfin pouvoir bénéficier des mesures de soutien accordées à leurs clients, les cafés, hôtels, restaurants qui sont aujourd’hui fermés (exonération des charges sociales et patronales, accès au fonds de solidarité, et prise en charge du chômage partiel à 100%…). L’élargissement de la liste des productions agricoles éligibles est également à saluer même si une évaluation pour celles non prises en compte est nécessaire.

L’ANIA, La Coopération Agricole et la FNSEA saluent cette annonce qui sonne comme une délivrance pour ces fournisseurs après avoir été oubliés dans les premières mesures de soutien annoncées en mars. Ces mesures, applicables à partir d’octobre, sont indispensables pour maintenir à flot les fournisseurs de la RHD mais elles arrivent malheureusement très tard et ne seront pas suffisantes pour pérenniser cette filière.

Nous saluons à ce titre la présentation du 4ème projet de loi de Finances rectificative qui annonce le prolongement de la mesure d’exonération de cotisations et contributions sociales pour les entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la crise Covid-19. Toutefois, les critères d’éligibilité à ces aides doivent être abaissés à 50% au lieu de 80% de perte du CA pour sauver le plus grand nombre d’entreprises possible.
Et ce d’autant que les producteurs sont très inquiets sur la vente de leurs produits durant les fêtes de fin d’année, période cruciale pendant laquelle était réalisée une importante partie de leur CA.

« Si aujourd’hui une injustice a été réparée et que les entreprises vont enfin pouvoir bénéficier de mesures de soutien, certaines ne vont pas se relever. Elles vont devoir licencier et ne pourront plus payer leurs partenaires agricoles. Comment parler de souveraineté alimentaire quand on va perdre toute une partie du tissu agricole et agroalimentaire sur les territoires ? Nos métiers du RHD ont besoin de nouveaux dispositifs d’aides notamment pour cette période des fêtes de fin d’année qui s’annonce dramatique pour les entreprises. C’est maintenant qu’il faut aider les entreprises et les agriculteurs avant qu’il ne soit trop tard ! », déclare Richard Girardot, Président de l’ANIA.

« Le décret paru est une satisfaction pour le secteur alimentaire : il était absolument nécessaire pour permettre aux coopératives de poursuivre l’ensemble de leurs activités, et plus particulièrement en RHD. Cette mesure est évidemment un point crucial de compétitivité, de pérennité de nos entreprises et de nos filières. Il est toutefois essentiel et urgent d’abaisser le seuil d’éligibilité des aides pour assurer une rémunération décente à chaque maillon de la chaîne, et plus particulièrement aux agriculteurs », déclare Dominique Chargé, Président de La Coopération Agricole.

« De très grand nombres de fournisseurs de la chaîne alimentaire sont fortement impactés par le confinement et l’arrêt d’une majeure partie de la restauration hors foyer, qui est un débouché très important pour les producteurs agricoles français. Il était donc urgent que les productions agricoles les plus touchées puissent également bénéficier des mesures de soutien », déclare Christiane Lambert, Présidente de la FNSEA.

Les brasseurs français

très inquiets à l'approche de Noël



Cette année, la bière de Noël devait être lancée ce mercredi 4 novembre notamment dans les cafés et restaurants et au travers des marchés de Noël. Or, avec des cafés et des restaurants fermés et des marchés de Noël annulés sur tout le territoire, la saison de Noël s’annonce comme un nouveau coup de massue pour la brasserie française.

Après un premier confinement difficile et un arrêt total de l’événementiel depuis le 15 mars dernier la bière de Noël, tradition qui remonte au XVIIème siècle et moment fort du calendrier brassicole, s’annonçait comme une possibilité pour nombre de brasseurs de remonter une partie du chiffre d’affaires de leur entreprise dans cette année si particulière.

Avec la dégradation de la situation sanitaire, le reconfinement décidé par le gouvernement et une nouvelle fermeture des cafés et restaurants, c’est bien une nouvelle catastrophe qui risque de s’abattre sur la filière brassicole française. 

En 2019, près de 12 millions de litres de bières de Noël, souvent conditionnés en futs pour les cafés et restaurants, avaient été vendus. 

Qu’en sera-t-il cette année ?

Face à cette situation inquiétante pour les brasseries françaises, Matthias FEKL, Président de Brasseurs de France, déclare :

« J’ai saisi ce jour le Premier ministre sur le dossier de l’aide à la filière brassicole toujours bloqué depuis le mois de juin. La filière souhaite également que le gouvernement organise une réunion de crise en urgence sur la période de Noël afin de voir comment aider les brasseurs et les autres secteurs touchés de plein fouet.

Nous devons vite anticiper les différents scénarios de crise pour la fin de l’année et pour la période hivernale afin d’accompagner au mieux les brasseries françaises, réactiver des dispositifs d’aides spécifiques (report des échéances bancaires notamment), retrouver des perspectives et surtout éviter les défaillances d’entreprises et les drames personnels ».