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Hebdo N°21 - Vendredi 04 juin 2021

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Vie des entreprises

Rubriques

préservation de la biodiversité



Cérèsia engagé auprès de l’association Symbiose dans le projet Apiluz pour la préservation de
la biodiversité

Grâce à l’engagement de milliers d’agriculteurs, des coopératives de luzerne de la région et au soutien de partenaires financiers, l’opération « Apiluz » se déploie largement ce mois-ci. Basé sur le maintien de ressources alimentaires pour les pollinisateurs par le non-fauchage de bandes de luzerne, ce dispositif est accompagné par l’installation de 500 panneaux un peu partout dans la région. Une bonne nouvelle en ce 20 mai, date de la Journée Internationale des abeilles.

Sur les départements de la Marne, des Ardennes, de l’Aube et de l’Aisne, des agriculteurs, apiculteurs et plusieurs coopératives se sont mobilisés pour installer pas moins de 500 panneaux portant l’accroche : « La luzerne nourrit les abeilles ». Cette opération met à l’honneur Apiluz, une action
collective permettant de préserver notamment les abeilles.

Lancé en 2014 par l’association Symbiose, et basé sur un protocole scientifique réalisé par le Réseau Biodiversité pour les Abeilles (RBA), le dispositif Apiluz vise à répondre au problème de disette alimentaire dont souffrent les pollinisateurs en juin et juillet sur ce territoire. Le principe est de laisser
une bande de luzerne dans la parcelle pour que celle-ci monte à fleurs. « Ce non-fauchage assure en effet une ressource alimentaire conséquente pour les abeilles et autres pollinisateurs, au moment des récoltes en été, explique Benoit Collard, Secrétaire général de Symbiose et agriculteur à Somme-Tourbe. Il faut savoir qu‘un hectare de bande de luzerne non fauchée fait vivre quelque 160 000 abeilles, ajoute-t-il et constitue une vraie niche écologique pour d’autres espèces ».

Une hausse de fréquentation des abeilles de 20 %
Ce lancement à grande échelle en 2021 concerne 750 communes souvent rurales où les panneaux seront visibles dans les champs mais aussi en bordure de chemin et à proximité des zones urbaines, afin que tout un chacun puisse découvrir l’étendue d’Apiluz et l’engagement de milliers d’agriculteurs.

Initiées entre 2014 et 2016, ces pratiques ont démontré leur efficacité. La généralisation du protocole expérimenté pendant ces trois années sur la commune de Beine-Nauroy (51) avec la coopérative Luzéal, s’appuie sur l’observation de bénéfices importants pour la biodiversité. Ainsi, les résultats ont permis de constater une hausse de 20% de la fréquentation par les papillons et les abeilles ou encore un doublement de la période de floraison… Cela a également généré un accroissement conséquent de la production de miel (+20%) et une activité plus forte des abeilles. « C’est en constatant que les abeilles étaient de plus en plus nombreuses sur ces sites d’expérimentation mais aussi les papillon que nous avons décidé de déployer cette pratique à grande échelle » précise Benoit Collard. A terme, 1700 kilomètres de bandes de luzerne ne seront pas fauchés, représentant plus de 520 hectares qui deviennent autant de garde-mangers capables de faire vivre environ 100 millions d’abeilles.

« Ce large déploiement a été rendu possible grâce à l’engagement de nombreux partenaires opérationnels1, tels que, les producteurs de luzerne, les coopératives de déshydratation de luzerne de la Région, les acteurs apicoles (RBA et le syndicat FGSAM), relève Hervé Lapie, Président de
l’association Symbiose. Apiluz est le premier projet européen d’une telle ampleur. Ses bénéfices au profit de la biodiversité dépasseront nos frontières françaises. Ce projet a trouvé une réalité grâce au soutien financier d’entreprises et de fondations privées et de la Région Grand Est 2. Apiluz est aussi la démonstration de notre capacité à répondre de façon collective, multi partenarial, à un enjeu d’intérêt général et commun, celui de préserver nos ressources
».

Site internet : https://www.ceresia.fr


(1) Les partenaires opérationnels :
• Les agriculteurs, producteurs de luzerne
• L’association Adasea
• Réseau biodiversité pour les abeilles
• La FGSAM
• Les coopératives de luzerne : Luzeal, Sundeshy, Capdéa, Prodeva, Cristal Union, Tereos

(2) Les financeurs :
• Entreprise LIDL
• Fondation AVRIL
• Fondation Crédit agricole Nord est
• Chambre d’agriculture de la Marne
• Cérèsia
• Région Grand Est

Résultats annuels 2020/21



EBITDA en progression et annonce d’un plan stratégique à horizon 2024 
(Avril 2020 – Mars 2021) Chiffres audités

Chiffre d’affaires de 4 317 millions d’euros, en hausse de 1% à taux de change constant (-4% à taux de change courant) reflétant un bilan agricole contrasté avec une campagne sucrière record au Brésil et des prix du sucre en progression alors que la campagne betteravière en Europe a été impactée par des bio-agresseurs et une météo défavorable.

EBITDA ajusté à 465 millions d’euros, en progression de 11% à taux de change courant, démontrant la résilience du Groupe dans un contexte de crise sanitaire. Cette amélioration est portée par la hausse des prix du sucre et de l’alcool/éthanol et les progrès opérationnels face à une mauvaise campagne betteravière et une baisse des marges de l’activité amidonnière en Europe.

Résultat net à -133 millions d’euros, impacté notamment par 76 millions d’euros de dépréciations d’actifs.

Levier d’endettement en baisse à 5,5x ; dette nette à 2 533 millions d’euros en baisse de 24 millions d’euros grâce à un free-cash-flow positif de 65 millions d’euros.

Annonce du plan stratégique articulé autour de 3 axes de création de valeur, qui vise à atteindre en 2024 les objectifs suivants : marge d’EBIT de 5%, génération récurrente de free cash-flow positif, endettement net inférieur à 2 milliards d’euros, levier d’endettement inférieur à 3x.

Le Groupe prévoit d’atteindre l’objectif précédemment communiqué d’un EBITDA à 600-700 millions d’euros avec deux trimestres de décalage, soit à fin septembre 2022 sur 12 mois glissants.

Gérard Clay, Président du Conseil de surveillance de Tereos, a souligné :

« Tereos est une coopérative dont la mission première est d’assurer et de pérenniser la meilleure valorisation de la production de ses adhérents. Le Groupe est au service de ses coopérateurs et, dans ce cadre, nous avons la volonté d’intensifier la relation de proximité, de confiance et de transparence qui nous lie. »

Philippe de Raynal, Président du Directoire de Tereos, a déclaré :

« Tereos tourne la page de sa stratégie de volume et de croissance externe. Les résultats 2020/21 démontrent que le Groupe n’a pas achevé son adaptation à la période post-quotas. Une grande marge de progression existe. Avec notre plan stratégique, l’orientation est clairement donnée vers la création de valeur, la rentabilité des activités et la maîtrise de l’endettement. »

Site internet : https://tereos.com

financer la recherche



France : la BEI et Euralis signent un accord de prêt de € 44 millions pour financer la recherche dans de nouvelles variétés de semences

  • Un premier partenariat visant à renforcer la compétitivité européenne dans le domaine des semences et leur résistance au changement climatique
  • Un investissement garanti par le Fonds européen pour les investissements stratégiques, le pilier central du Plan d’investissement pour l’Europe

La Banque européenne d’investissement (BEI) et le Groupe Euralis annoncent la signature d’un accord de financement d’un montant de 44 millions d’euros.

L’opération concerne le financement pour Lidea (activités semences d’Euralis) d’activités de recherche, développement et innovation (RDI) liées à la création, à l’enregistrement, à la production et à la commercialisation de nouvelles variétés de semences non OGM, en vue de leur utilisation dans l’agriculture.

Il s’agit du premier partenariat de long terme entre la BEI et le Groupe Euralis mis en place dans le cadre du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), le pilier central du plan d’investissement pour l’Europe.

Lidea investit chaque année plus de 34 millions d’euros en Recherche et Développement pour proposer une offre complète et différenciante de solutions à haute valeur ajoutée pour les exploitations qui pratiquent une agriculture conventionnelle ou biologique. Lidea propose une large gamme de semences de maïs, tournesol, céréales à paille, colza, soja, sorgho, légumes secs, fourragères et couverts végétaux. Aujourd’hui, 6 millions d’hectares sont semés dans 48 pays avec des variétés Lidea.

Les différents programmes se dérouleront dans les installations de recherche et les sites innovants d’Euralis en France, en Allemagne, en Espagne et en Pologne.

« Nous nous félicitons de ce premier partenariat, a déclaré Philippe Saux Directeur Général du groupe Euralis. L’innovation est au cœur de la stratégie de développement et de conquête de nouveaux marchés pour Euralis. L’innovation doit apporter de la valeur ajoutée aux agriculteurs. La R&D assure un flux d’innovations génétiques et variétales toujours plus performant pour répondre aux besoins des agriculteurs et des marchés, tout en prenant en compte la dimension environnementale. Face aux enjeux climatiques, la confiance de la Banque Européenne d’Investissement et son soutien dans nos projets de recherche vont clairement accélérer la mise en marché de solutions concrètes issues du monde agricole. »

« Nous sommes très satisfaits de cette première collaboration avec une coopérative jouant un rôle central dans le secteur agricole en France et dont l’activité dans la mise au point de nouvelles semences accroît la compétitivité et la résistance des agriculteurs face à l’impact du changement climatique, a déclaré Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. La capacité de recherche européenne en biotechnologie agricole revêt aujourd’hui une importance stratégique et ce soutien apporté par la banque de l’UE aux projets d’Euralis permettra à l’Europe de se renforcer dans ce domaine en créant les semences de demain ».

Le commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni, a déclaré: « Cet accord entre la BEI et le groupe coopératif agricole Euralis, soutenu par le Plan d’investissement pour l’Europe permettra de dégager des investissements supplémentaires pour la recherche et le développement de nouvelles variétés de semences non OGM. Cela permettra aux agriculteurs en France et en Europe d’accroitre la résilience climatique ainsi que la compétitivité de leurs récoltes et donc d’augmenter leurs revenus. Nous continuerons à soutenir le secteur agricole, qui joue un rôle central pour nourrir nos tables et préserver les communautés rurales ». 

Cet apport de ressources complémentaires permet à long terme :

  • D’accroitre la résistance et la compétitivité des agriculteurs face au changement climatique par la création de nouvelles variétés de cultures à haut rendement.
  • De renforcer la stratégie d’Euralis visant à accélérer sa compétitivité dans le secteur des semences dans le but final d’optimiser les revenus des agriculteurs.

Site internet : https://www.euralis.fr

océalia-bandeau

ACQUISITION



Acquisition du Lely Center
de Granzay Gript (Sas Agriculture et Robotique du Poitou) par Océalia

Le 29 avril dernier a eu lieu la signature définitive entre Océalia représentée par MM. DELUSSET et LAFAYE, Présidentet DG, et M. DELAFRAYE, propriétaire du Lely Center de Granzay-Gript (Deux-Sèvres) pour la reprise de sa société à hauteur de 75 % des actions et des 25 % restant en 2024.

L’agriculture de précision est un enjeu majeur pour le monde agricole et l’avenir de l’élevage dans nos territoires dépend pleinement du développement de ces nouvelles technologies.

En effet, la robotisation des ateliers participe à lever les contraintes de travail et permet une meilleure gestion des élevages.Ces évolutions technologiques créent de nouveaux métiers ainsi que les emplois de demain.

Aussi, quand l’installation des robots de traite s’est développée, il était devenu évident qu’il nous fallait devenir acteursde cette évolution pour nepas se trouver un jour dépassé dans nos conseils.

Cette société Sas Agriculture et Robotique du Poitou dispose d’un contrat de franchise avec la société Lely, Groupe Néerlandais leader dans le domaine de la robotique en élevage, pour laquelle elle assure la distribution et la vente d’outils robotiques et services innovants dédiés à la production, l’alimentation, l’hygiène et la santé animale, sur un territoire qui recouvre largement celui de la Coopérative Océalia.

Cette acquisition par la Coopérative Océalia s’appuie sur une volonté commune de poursuivre et développer l’activité du Lely Center Agriculture et Robotique du Poitou avec son organisation propre et ses équipes dédiées.

C’est pourquoi, le fonctionnement de la société Agriculture et Robotique du Poitou sera maintenu avec les installations et l'organisation en place en lien avec Patrick DELAFRAYE, Président de SOPARVAL.

Pierre SIOU, Directeur Général de la société Agriculture et Robotique du Poitou sera également dans ce dispositif afin d’assurer les différentes missions de développement en relation avec Laurent STEFANINI, Directeur du Pôle Elevage Océalia.

Enfin cette acquisition permet de répondre à 3 enjeux majeurs pour l’avenir de l’élevage dans nos territoires :

  • Renforcer l’attractivité de l’élevage auprès des nouvelles générations d’éleveurs en développant l’innovation Lely par des moyens techniques et financiers provenant de la Coopérative Océalia (Soleo Développement, Soleo Expertise...).
  • Développer les liens fonctionnels entre le Lely Center et la Coopérative Océalia afin de proposer aux éleveurs des services innovants dans la gestion technico-économique de leurs ateliers.
  • Assurer la pérennité des services auprès des éleveurs équipés en robotique en regroupant nos forces face au déclin de l’élevage dans nos territoires.

Grand port fluvio-maritime

de l’axe Seine



 


Stépnane Raison
Directeur général


Ce  mardi 1er  juin  2021 restera comme une date marquante pour toutes celles et  tous  ceux qui travaillent dans nos ports, les développent, les protègent, y vivent et y sont attachés. 

Après de nombreux mois de mobilisation de toutes nos équipes et de préfiguration de notre nouvel ensemble, nos trois ports de Paris, Rouen et Le Havre sont désormais réunis dans un ensemble unique.

Plus qu’une simple réorganisation structurelle, la création du Grand port fluvio-maritime de l’axe Seine constitue un véritable levier pour capter les opportunités qui s’offrent à nous et mieux affronter les enjeux de la compétition portuaire mondiale.

Nous voulons continuer à y jouer un rôle de premier ordre, pour vous nos clients et partenaires, comme pour notre territoire de l’axe Seine. En jouant ce rôle, nous contribuons pleinement à créer de la valeur durable pour ce territoire, ses entreprises et ses habitants.

Pour cela, nous allons mettre en œuvre une stratégie ambitieuse et offensive, qui reposera sur plusieurs piliers majeurs :

L’accompagnement de la reprise des flux et trafics :

le rebond constaté depuis le début d’année, l’arrivée de nouvelles lignes, l’annonce d’investissements industriels conséquents et le plan de relance de l’économie française sont autant de signaux annonciateurs d’une reprise dont nous devons capter tous les potentiels.

Une volonté affirmée de repositionner et de fixer davantage d’activités logistiques le long de l’axe Seine :

en la faisant évoluer depuis l’Est vers l’Ouest de Paris et en recréant des plateformes industrielles. En réinstallant de la valeur le long de l’axe Seine, nos territoires en seront les premiers grands bénéficiaires.

Capitaliser davantage sur nos potentiels domaniaux :

en mobilisant davantage de surfaces disponibles pour nos investisseurs, grâce notamment à la remédiation des nombreuses friches industrielles de l’axe Seine. Mais aussi en connectant et en mettant en réseau nos écosystèmes domaniaux et les acteurs qui y sont implantés, pour les rendre plus performants par leurs complémentarités.

Accélérer le report multimodal dans chacun de nos ports :

la réalisation de la chatière au Havre, la montée en puissance des plateformes de report multimodal, la mise en service de nouvelles voies de fret ferroviaire mais aussi l’électrification des berges le long de la Seine et la demande croissante de nos clients d’une part plus importante de logistique propre, sont autant de facteurs qui vont nous permettre d’augmenter nos parts de marché sur le fer et le fleuve

Renforcer notre positionnement Green Port et être encore plus acteurs de la transition écologique :

en intensifiant la préservation de la biodiversité sur notre domaine, en décarbonant nos activités et en accompagnant la décarbonation de celles de nos clients, en travaillant les mobilités propres. Nous investirons lourdement pour être au rendez-vous et exemplaires face à nos responsabilités environnementales, avec une attention particulière portée à la réduction des pollutions de toutes natures.

Faire de HAROPA, le Smart Port de référence de demain :

en cultivant et encourageant l’innovation, la digitalisation de nos activités, les connexions entre nos clients et partenaires. Nous interfacerons davantage notre ensemble portuaire avec les villes qui l’hébergent et avec le territoire dont il est un acteur majeur, créateur de valeur et d’emplois. Nous porterons enfin une attention accrue à notre responsabilité sociétale, en mettant en œuvre à chaque fois que nécessaire, la médiation et la concertation avec les riverains de nos ensembles.

Vous l’aurez compris, la mise en relation, le travail en réseau, la consolidation d’écosystèmes innovants et performants sont au cœur de notre projet, et se retrouvent rassemblés dans notre nouvelle signature :

Dans les semaines à venir, mes équipes et moi-même auront à cœur de venir vers vous pour vous détailler ce nouveau projet et nos ambitions.

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