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Hebdo N°35 - Vendredi 28 septembre 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

Congrès des Sapeurs-Pompiers


 

Coop de France Métiers du Grain
au congrès des Sapeurs-Pompiers de France

 

En raison de leur maillage territorial, les coopératives agricoles ont développé une collaboration régulière avec les services de secours. De plus, de nombreux salariés de coopératives sont également sapeurs-pompiers volontaires. C’est pour approfondir cette relation, expliquer aux sapeurs-pompiers les spécificités de nos installations et présenter les actions concrètes menées en matière de prévention et de collaboration sur le terrain que Coop de France Métiers du grain et la coopérative TERRE D'ALLIANCES disposent d'un stand commun au Congrès National des Sapeurs-Pompiers de France, qui se tient du 26 au 29 septembre à Bourg-en-Bresse. 

Florent Verdier, responsable Technique, Risques Industriels et Professionnels chez Coop de France, explique : « Nous recevons de très nombreux visiteurs de tous les Services d’Incendie de France intéressés par notre expertise. Les échanges sont riches et pourront être très utiles en cas d’intervention dans des silos, voire même à la ferme. Des premiers contacts laissent présager des partenariats permettant à terme de développer des formations et de faire reconnaitre les experts sapeurs-pompiers volontaires travaillant au sein des coopératives à l’échelon national. Le salon, qui a déjà accueilli plus de 10 000 visiteurs au cours de la première journée, se poursuit dans un climat très positif. »

Colza non levé ou irrégulier




Ne pas se précipiter pour
le remplacer !

Avec des conditions climatiques difficiles liées à une période de sécheresse suivie d’une séquence de pluie insuffisante, certains colzas semés n’ont pas pu lever, notamment dans les secteurs les plus touchés de la moitié nord de la France, régions Centre et Bourgogne-France-Comté incluses.

Pour les parcelles non levées, ou très hétérogènes pour lesquelles se pose la question d’un remplacement, il ne faut pas se précipiter et attendre novembre ou la sortie de l’hiver pour décider.

L’expérience montre qu’il est difficile de rentabiliser par une nouvelle culture l’investissement déjà réalisé sur le colza en cas de retournement. Terres Inovia appelle à la vigilance des agriculteurs pour attendre et ne pas dès à présent remplacer le colza par une céréale d’hiver, dans un contexte de prix favorable aux céréales. Une telle décision risque d’avoir un impact dans la gestion à court et à moyen terme des graminées. Avec des conditions sèches après la récolte, la campagne 2018 a été marquée par une pression graminées importante sans permettre la réalisation de faux semis pour les faire lever.
Le stock semencier en graminées est donc potentiellement intact et très important.

Si les conditions à venir ne permettent pas de maintenir le colza semé, il est possible d’envisager de le remplacer par une autre espèce d’oléo-protéagineux de printemps, comme par exemple le tournesol, le pois ou la lentille. Cette solution présente plusieurs avantages. Elle permet d’attendre la sortie de l’hiver pour prendre la décision de retourner ou non la parcelle de colza et, le cas échéant, de mobiliser plusieurs leviers agronomiques pour gérer l’enherbement. Par ailleurs, ces cultures bénéficient de différents débouchés pour être valorisées. Enfin, le pois d’hiver, qui s’implante en novembre, constitue également une alternative.

Taxe farine




Nouvelle avancée vers la suppression de la taxe farine

 
La Meunerie Française se réjouit de l'annonce faite par le Gouvernement dans le cadre de la présentation du projet de loi de finances 2019 de supprimer la « taxe farine» qui illustre une volonté de pérenniser une industrie française historique. Les meuniers entrevoient enfin la mise en place de « Grands chantiers » nécessaires à la modernisation et à l'innovation dans les entreprises du secteur.
 
La « taxe farine »  représente 3% du chiffre d'affaires de la meunerie française, soit une surcharge fiscale importante qui affecte aujourd'hui significativement la rentabilité et la compétitivité du secteur. Lionel Deloingce, Président de l'Association Nationale de la Meunerie Française déclare " La meunerie, qui s'inscrit dans une démarche de filière, fonde beaucoup d'espoir sur l'issue du vote de la loi de finances 2019 qui viendrait conclure plus de 15 ans de mobilisation de notre organisation professionnelle".
 
Outre l'amélioration de leur compétitivité et de leurs performances individuelles, les meuniers pourront contribuer collectivement aux enjeux sociétaux et répondre aux attentes des consommateurs notamment en termes de nutrition, d'environnement et de développement de signes de qualité.


La  meunerie française  compte près de 420  unités de production qui  utilisent   environ  5 millions de tonnes de blé  français par an, soit 15  % des blés commercialisés. En 2017, 4,05 millions de tonnes farines  ont été produites dont 314 088 destinées à l'exportation. Son chiffre d'affaires est de 1,78  milliard d'euros. Les adhérents de l'Association nationale de la meunerie française (ANMF) représentent 92 % de la production nationale.

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En direct des séminaires




Campagne 2018-2019 - Séminaire de Milan

Le premier séminaire de présentation de la récolte 2018 s’est tenu en Italie à Milan, le 25 septembre 2018. Il a rassemblé près de 50 opérateurs du nord de l’Italie, négociants, courtiers, meuniers, fabricants d’aliment du bétail, etc. et une douzaine de participants français, intervenants et organisateurs.

Les quatre exposés ont porté sur les fondamentaux du marché et les bilans céréaliers mondiaux et français (Patrick GARNON, FranceAgriMer), la qualité de la récolte française de céréales en 2018 (Adeline STREIFF, Arvalis-Institut du végétal), le marché italien et la place de l’origine française (Eric GRIMONPONT, Seineyonne) et le transport ferroviaire des céréales (Sébastien VACHER, Forwardis).

Les diaporamas présentés sont accessibles sur le site de France Export Céréales www.franceexportcereales.org
Les discussions ont porté d’une part sur les différences de prix, en ce début de campagne, entre l’origine France et les autres origines européennes, d’autre part sur l’organisation et le coût du transport de céréales depuis les différents pays d’Europe (France et pays concurrents : Hongrie, Autriche, Allemagne…) vers l’Italie. De ce séminaire, il ressort que les meuniers italiens ont des besoins ; les opérateurs français peuvent y répondre, mais sous certaines conditions : une qualité adaptée aux besoins des clients, ce qui cette année, ne pose pas de problème ; des prix compétitifs par rapport aux autres origines possibles ; une logistique efficace et également compétitive par rapport aux autres origines possibles. Ce qui pose aujourd’hui la question d’un vrai choix d’orientation pour la filière française, en termes de production, de prix départ et de logistique.

Protéines végétales




Roquette acquiert un atelier d’extrusion  auprès de Texpall
aux Pays-Bas

Ce nouvel atelier accroit les capacités de production de Roquette et renforce son leadership mondial dans les protéines de spécialité d’origine végétale.

Roquette, un leader mondial des ingrédients d’origine végétale et pionnier des nouvelles protéines végétales à destination des marchés de l’Alimentation, de la Nutrition et de la Santé, annonce aujourd’hui l’acquisition d’une unité spécialisée dans l’extrusion de protéines végétales. Avec cette acquisition, le Groupe entend élargir sa gamme d’ingrédients texturés d’origine végétale à destination du marché mondial des alternatives à la viande.

Situé aux Pays-Bas, le site vendu par Texpall B.V. bénéficie d’une expertise unique en matière d’extrusion de protéines végétales. Marion Garel, Responsable de la ligne de produits chez Roquette, a déclaré : « Cette unité d’extrusion permettra de développer différents produits à partir de matières premières végétales pour aboutir à une gamme variée d’ingrédients, offrant de nouvelles opportunités à nos clients ».

Cette nouvelle unité renforcera la position de pionnier qu’occupe Roquette dans les protéines végétales de spécialité destinées aux marchés de l’Alimentation, de la Nutrition et de la Santé. Elle permettra au Groupe d’étoffer sa gamme de protéines de pois texturées connues sous le nom de NUTRALYS® T65M et NUTRALYS® T70S, qui constituent des solutions alternatives de qualité aux protéines à base de soja et de blé pour le marché des substituts à la viande.

Cette acquisition s'inscrit pleinement dans la stratégie de Roquette qui a pour objectif de devenir le premier fournisseur de protéines végétales texturées au monde. L’Europe est le plus grand marché de détail des substituts à la viande au monde, un secteur particulièrement attractif et évalué à 970 millions d’euros avec un taux moyen de croissance annuelle de 7 %1. Cette forte croissance reflète l’intérêt des consommateurs pour des solutions ayant à la fois un effet positif sur la santé et sur l’environnement. Outre les vegans et végétariens, ces solutions d’origine végétale s’adressent aussi aux consommateurs fléxitariens dont les choix alimentaires se portent de préférence sur les aliments d’origine végétale.

Pascal Leroy, Vice-Président de la filière pois et nouvelles protéines de Roquette, ajoute : « Cette nouvelle capacité de production est une belle opportunité pour Roquette d’accélérer le développement de ses protéines texturées. Cette opération représente une étape importante dans la mise en oeuvre de notre stratégie centrée sur les protéines végétales pour mieux adapter notre offre à un marché en pleine croissance. Nous sommes très confiants sur les capacités d’innovation de cette nouvelle unité et nous nous réjouissons à l’idée de travailler avec les talentueuses équipes présentes sur place pour continuer à innover sur le marché des aliments d’origine végétale. »

1 Source : Euromonitor 2018 – catégorie des substituts à la viande