Nouvelle fiche Blés meuniers 2017
En 2017, plus de 140 variétés composent la liste des blés pour la meunerie française (BPMF). Cette diversité permet aux meuniers de répondre aux différentes attentes de leurs clients et des consommateurs.
Depuis 1980, l’ANMF publie chaque année la liste des blés meuniers à l’attention des professionnels (meuniers, producteurs et organismes collecteurs). Cette démarche a pour objectif de tendre vers l’excellence tout en garantissant une diversité de l’offre en matière première pour la meunerie. Composée de VRM (Variétés Recommandées par la Meunerie) et de BPMF (Blés Pour la Meunerie Française), en 2017, la liste s’étoffe de 24 nouvelles variétés dont 7 biologiques.
La meunerie française utilise environ 5 millions de tonnes de blé dont la majorité des achats se fait sur des mélanges de variétés « BPMF ». L’ANMF, par la publication des « Blés Meuniers », contribue à la grande qualité des blés français pour l’ensemble des utilisateurs sur le marché intérieur et à l’exportation.
2017 : toujours plus de variétés dans la liste des blés meuniers
VRM : 11 variétés qui étaient en observation chez les meuniers, accèdent au statut de Variétés Recommandées par la Meunerie (VRM). La liste publiée en comprend désormais 75 (37 panifiables, 14 de force, 5 biscuitiers et 19 pour l’agriculture biologique).
Les variétés BIENFAIT, CALUMET, HYBELLO, HYDROCK, LG ABSALON et PIBRAC complètent la liste des variétés recommandées pour les blés panifiables. De même, IZALCO CS est inclue dans les blés de force et ADESSO, GHAYTA, RUBISKO ainsi que UBICUS rejoignent la liste des blés biologiques.
En revanche, les variétés panifiables CEZANNE et SOLVEIG ont été retirées des listes VRM publiées en raison de l’absence de multiplication de semences. Il en va de même pour les variétés de blés de force LORENZO, MOLINERA et VALBONA. Ces variétés restent néanmoins VRM pour les utilisateurs.
Les listes de VRM, qui représentaient 36% des surfaces pour la récolte 2016, sont prescrites à l’attention des producteurs en vue des prochains semis. Toutefois les variétés de ces listes peuvent également être considérées VRM par les utilisateurs dès la récolte 2017. Les BPMF rassemblent les VRM et d’autres variétés utilisables en mélange par la meunerie.
- BPMF : 13 variétés complètent les listes Blé Pour la Meunerie Française (BPMF) qui comprennent désormais 141 variétés (74 panifiables, 23 de force, 11 biscuitiers et 33 pour l’agriculture biologique).
- Pour les BPMF panifiables : CENTURION, COMILFO, COMPLICE, ETANA, HYCLICK, HYKING, RGT CESARIO, RGT LIBRAVO, RGT VELASKO
- Pour les BPMF de force : IZALCO CS
- Pour les BPMF biologiques : EHOGOLD, RGT VENEZIO, TENGRI
En raison de leur faible emblavement ou non disponibilité sur le marché, ont été retirées des listes : CEZANNE, CHEVALIER, GALOPAIN, LAVOISIER, LAZARO, NOGAL, RGT TEXACO, SHERLOCK, SOLVEIG, SORRIAL, STARWAY pour les blés panifiables et QUALITY pour les blés de force.
L’ANMF rappelle que les variétés ALTIGO et EXPERT ainsi que les blés panifiables supérieurs (BPS) et blés panifiables (BP) ne figurant pas sur la liste BPMF panifiables sont exclues des mélanges BPMF panifiables. De 2 plus, les variétés CELLULE, HYFI et RUBISKO ne doivent pas dépasser 15 %, en cumul, dans les mélanges BPMF panifiables.
Les listes BPMF, qui représentaient 70% des surfaces pour la récolte 2016, sont prescrites pour les allotements
des organismes collecteurs pour la récolte 2017 et sont destinées à être utilisées dans le cadre des contrats
d’approvisionnement des moulins sauf spécifications contractuelles différentes. Il est rappelé que la présence,
dans un lot de BPMF panifiables, de variétés BPMF biscuitières ou de variétés non inscrites dans une des listes
BPMF, entraîne le déclassement du lot complet.
L’observation des variétés : un passage obligé
Avant d’être inscrites parmi les VRM les variétés sont d’abord évaluées sur la base de 2 années d’études avant inscription au catalogue officiel. Puis elles sont mises en observation, pendant 2 ans au maximum, afin d’être évaluées sur le moulin pilote de l’Enilia-Ensmic et de permettre aux meuniers de les tester.
- VO : 13 nouvelles variétés sont mises en observation (VO)
- Pour les blés panifiables : CECYBON, GIMMICK, HYPODROM, KYLIAN, LG ARMSTRONG, MAORI, SEPIA
- Pour les blés de force : GEO, METROPOLIS, PROSA
- Pour les blés biologiques : EHOGOLD, RGT VENEZIO, TENGRI RGT VELASKO reste pour la deuxième année consécutive en observation pour les blés panifiables, de même que COSMIC pour les blés biscuitiers.
Les variétés retirées des listes des VO sont AUCKLAND et STARWAY pour les blés panifiables.
Evaluation de la valeur technologique et de la valeur meunière des blés
La valeur technologique de toutes les variétés de blé tendre inscrites au catalogue est évaluée par l’ANMF selon
les critères “protéines”, “comportement en panification ou biscuiterie” et “caractéristiques rhéologiques”
(alvéographe et farinographe), en fonction de leur classes technologique CTPS* :
- BPS et BP pour les VRM et BPMF panifiables,
- BAF et BB pour les VRM et BPMF de force
- et BB pour les VRM et BPMF biscuitiers
L’étude de la valeur meunière, réalisée par le moulin pilote de l’Enilia-Ensmic dans des conditions semiindustrielles, complète l’évaluation des VRM* panifiables. En 2017, 7 seront étudiées sur la base d’échantillons de 400 kg fournis par les obtenteurs : CECYBON, GIMMICK, HYPODROM, KYLIAN, LG ARMSTRONG, MAORI, SEPIA.
* Nomenclature CTPS : BP : Blé panifiable, BPS : Blé panifiable supérieur, BAF : Blé améliorant ou de force, BB : blé biscuitier
(Rappel nomenclature ANMF : VRM : Variété recommandée par la meunerie, VO : Variété en observation, BPMF : Blé pour la meunerie française),
Les nouvelles inscriptions au catalogue n’apparaissent pas dans les listes BPMF* la première année. Comme pour les variétés en observation, ceci permet aux meuniers de les tester.
Les variétés adaptées à l’agriculture biologique sont sélectionnées sur proposition d’experts sur la base d’un
réseau d’évaluation variétale conduit selon le mode de production biologique et animé par l’Institut technique de
l’agriculture biologique (Itab).
Les variétés de blé tendre destinées à la meunerie ont été étudiées par la Commission matières premières de l’ANMF en partenariat avec Arvalis, le CTPS1, l’Enilia-Ensmic, l’Itab2, le Geves3 et le groupe Qualtech sur la base des résultats d’analyses technologiques et de valeur meunière.
- 1. CTPS : Comité Technique Permanent de la Sélection
- 2. Itab : Institut Technique de l’Agriculture Biologique
- 3. Geves : Groupe d’Etude et de contrôle des Variétés Et des Semences
RAPPEL
(extrait fiche blés meuniers 2016)
Recommandations pour la conduite culturale des blés tendres
- Suivre la Norme V30-001 : 2016 « Bonnes pratiques de culture et de stockage à la ferme ».
- Pour les blés panifiables et de force, fractionner les apports d'azote pour assurer un taux de protéines adapté.
- Le 1er apport ne doit pas dépasser 60 kg/ha ;
- Le 2ème apport s’effectue au stade « Epi à 1 cm » ;
- Le 3ème apport, dont la quantité doit être décidée de préférence avec un outil de pilotage, s’applique entre la fin de montaison et le gonflement. C’est le stade le plus efficace pour améliorer la teneur en protéines sans préjudice sur le rendement ;
- Un 4ème apport est envisageable et peut être conseillé.
- Ne pas moissonner avant complète maturité pour assurer une bonne qualité.
Le « Plan protéines blé tendre », porté par Intercéréales et FranceAgriMer, mis en place en 2014 afin d’améliorer la teneur en protéines des blés français, grâce aux leviers contractuels, génétiques et agronomiques, conforte les recommandations de l’ANMF en la matière précisées sur le document Blés Meuniers depuis de nombreuses années.
Recommandations pour la qualité sanitaire des blés tendres
Les acteurs de la filière sont vivement encouragés à :
- être attentifs à la qualité sanitaire des blés, notamment vis-à-vis de la réglementation relative aux toxines de Fusarium,
- adhérer à Hypérion, l’Observatoire de la qualité sanitaire des céréales et produits céréaliers
- utiliser des outils de prédiction du risque mycotoxine à la parcelle et sur la zone de collecte.
- nettoyer les blés avant livraison à la meunerie (grille de 2 mm).
La meunerie française compte près de 430 unités de production qui utilisent environ 5,5 millions de tonnes de blé par an représentant 15 % des blés commercialisés. En 2015, la meunerie française a produit 4,17 millions de tonnes dont près de 390 000 destinées à l’exportation. Le chiffre d’affaires de la meunerie est d’environ 2 milliards d’€.
L’Association nationale de la meunerie française compte 272 unités de production représentant 94 % de la production nationale.
Fiche blés meuniers 2017
Un engagement collectif de tous les acteurs
Agriculture biologique dans le Nord de la France : Des opportunités pour la filière oléo-protéagineuse
Pour favoriser le développement de l’agriculture biologique sur le territoire français, Terres Inovia - l’institut technique des professionnels de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre - et l’Itab- l’institut technique de l'agriculture biologique - s’associent dans un partenariat dynamique. Avec tous les acteurs de la filière (représentants des chambres d’agriculture, groupements professionnels bio, organismes stockeurs, fabricants d’aliments du bétail, chercheurs), les deux instituts s’engagent pour soutenir la culture des oléo-protéagineux en agriculture biologique, avec notamment une réflexion autour des freins techniques. Pour cela, les deux instituts organisent depuis 2011 des réunions annuelles avec des représentants de l’ensemble des acteurs de la filière. Initialement consacré aux oléagineux en agriculture biologique, le groupe de travail national s’est élargi il y a deux ans aux protéagineux, devenant le Groupe Proléobio. Le 9 mars, la réunion annuelle Proleobio consacrée à la moitié Nord de la France s’est réunie à Paris. Retour sur cette journée d’échanges.
Des réunions stratégiques pour des cultures spécifiques
Alors que les surfaces cultivées en agriculture biologique progressent de manière continue et que la demande augmente, deux réunions Proleobio ont été organisées pour tenir compte des spécificités régionales, l’une ciblée sur les problématiques Sud, l’autre sur les problématiques Nord. L’objectif de ces réunions ? Anticiper l’impact des forts taux de conversion à l’agriculture biologique depuis deux ans1 et apporter des réponses techniques aux agriculteurs, qu’ils soient expérimentés ou arrivés récemment dans ce mode de production. Proleobio permet de réunir les acteurs engagés de la filière afin de réfléchir collectivement aux cultures, techniques et innovations de l’agriculture biologique. L’occasion d’évoquer des enjeux clefs comme l’allongement des rotations, la gestion de la fertilité et la maîtrise des adventices. Au programme de la journée Proleobio Nord on trouvait notamment les associations de cultures, la culture du soja et un point sur l’implantation du colza.
Culture en association : de multiples combinaisons
L’association de protéagineux - par exemple, la féverole, le pois fourrager, etc. – avec des céréales est un objet de recherche complexe. Choix des espèces à associer, type de sol, densité de semis, etc. les critères sont nombreux. Les possibilités également ! Les combinaisons sont multiples. Pour les producteurs, il apparaît que le plus important est d’abord de bien définir l’objectif de l’association : favoriser la production de protéagineux (et utiliser la céréale avant tout comme tuteur), ou la production de blé avec une bonne teneur en protéines (tout en réduisant l’utilisation de fertilisants organiques grâce à l’interaction avec le protéagineux). Pour mieux appréhender les associations céréales-protéagineux, les chambres d’agriculture, en lien avec leurs partenaires, ont mis en place différentes plateformes expérimentales dans les Hauts-de-France, en Pays-de-la-Loire et en Normandie, dont les résultats ont été présentés. Les enseignements sont précieux mais les questions restent nombreuses quant à l’optimisation des conditions de semis (notamment les densités) et le choix des espèces et variétés pour atteindre l’objectif visé. Des synthèses et conseils techniques voient le jour, avec notamment la parution de la fiche éditée par le réseau des Chambres d’Agriculture « Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux pour une récolte en grains ».
Cultiver du soja dans le Nord, c’est possible
Culture d’été cultivée essentiellement dans les régions chaudes, la culture du soja est testée depuis quelques années en AB en dehors de sa zone « historique », dans la moitié Nord de la France. Les résultats sont encourageants, mais les conditions de réussite ne sont pas forcément au rendez-vous tous les ans. Dans 4 essais conduits en 2016, la barre des 25 quintaux de rendement par hectare a néanmoins été dépassée. Avec un prix significatif du soja bio (à destination de l’alimentation humaine mais aussi animale, la demande étant forte), la marge brute est conséquente. De nouveaux essais devront être effectués pour confirmer ces résultats mais d’ores et déjà des enseignements peuvent être tirés. Pour les variétés d’indice de précocité 000, il est possible d’atteindre sur certaines zones la somme de température indispensable à la culture du soja. Pour cela, un semis précoce fin avril est nécessaire. Pour compenser les pertes à la levée liées aux attaques de ravageurs (oiseaux, gibier, insectes dans certains cas), le choix de la date d’implantation avec une densité de semis suffisante est essentiel. Par ailleurs, dans un contexte Nord-Loire avec une implantation plus lente du soja et une sensibilité d’autant plus forte à la concurrence adventices, des semis avec des écartements larges entre lignes semblent être à privilégier pour permettre le désherbage mécanique via le binage. Un essai a également permis de confirmer que malgré les conditions froides du Nord de la France, l'inoculation est suffisante pour obtenir un développement optimum des nodosités et un rendement satisfaisant.
Des résultats contrastés pour le colza en agriculture biologique
Le colza en agriculture biologique reste une culture sensible en raison de ses besoins en azote et de la forte pression de bio agresseurs qui peut être rencontrée, notamment sur des zones où le colza conventionnel est présent en masse. Pour le cultiver, il faut jouer sur certains leviers agronomiques : place dans la rotation, état du sol, date de semis, fertilisation, densité de semis et variété. L’essai présenté dans le cadre de la réunion a été mené spécifiquement dans une zone de colza conventionnel, afin d’évaluer si, en condition de forte pression ravageurs, la mise en place –en combinaison – des différents leviers agronomiques cités ci-dessus, pouvaient malgré tout permettre d’atteindre de bonnes performances. Les premiers résultats obtenus sont encourageants, avec un niveau de biomasse conséquent atteint en début d’automne. Cela conditionne la résistance de la culture aux insectes et un optimum d'une densité de 30 à 40 de plants au m2.
1. L’essor des grandes cultures biologiques est impressionnant depuis 2 ans : aux 200 000 ha existants de surfaces certifiées bio en 2015, il faut ajouter plus de 90 000 ha en conversion en 2015, et 50 000 ha enregistrés au 30 juin 2016 (Source Agence Bio).
FNSEA - Croire en l'Europe
Il y a 60 ans naissait une Europe de paix et de commerce, construite notamment autour d'un projet agricole commun qui constituait et qui constitue toujours la politique la plus intégrée et la plus aboutie de l'Union européenne.
Aujourd'hui, la crise agricole que traversent certains pays européens met en lumière les nombreuses carences de la politique européenne, qu'il s'agisse de l'incapacité de l'Union européenne à agir et à dégager des moyens et des solutions ou de l'absence de volonté partagée des Etats membres pour s'accorder sur une vision stratégique du rôle de l'Union européenne.
La politique agricole commune doit continuer et doit constituer le ciment de l'édifice européen à condition qu'un véritable projet agricole européen émerge, plus proche des réalités, plus compréhensibles par les agriculteurs, les consommateurs et donc les citoyens.
Les objectifs inscrits dans le traité de Rome en 1957 sont toujours valables : accroître l'efficience de l'agriculture, assurer un niveau de vie équitable à la population agricole, stabiliser les marchés, garantir la sécurité des approvisionnements et assurer des prix raisonnables aux consommateurs. Mais l'Europe ne peut pas se résumer à un grand marché, si l'on veut que les citoyens de l'Union et notamment les agriculteurs continuent à adhérer au projet européen.
Les 60 ans du traité de Rome sont ainsi l'occasion de remettre en perspective les réussites et les faiblesses de l'Europe afin qu'elle soit en mesure de relever les défis qui l'attendent. La FNSEA, en tant qu'organisation agricole, a été au cœur de la construction européenne depuis ses débuts, et entend contribuer au débat à travers son prochain Rapport d'Orientation qui sera voté à Brest les 28 et 29 mars prochains. Y figurent des propositions pour une meilleure Europe, pour une Europe humaine, connectée tout simplement à la vie et aux besoins des européens.
C'est parce que nous croyons en l'Europe, que nous voulons l'améliorer pour « mieux d'Europe ».
Pour télécharger le Rapport d'Orientation de la FNSEA
"Nos propositions pour une meilleure Europe"
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Partenariat FOP et ANAMSO
La FOP et l’ANAMSO signent une convention pour un partenariat approfondi et durable
À l’issue de l’Assemblée Générale de l’ANAMSO le 28 février dernier, Arnaud Rousseau, Président de la FOP et Laurent Bourdil, Président de l’ANAMSO, ont signé une convention de partenariat qui a deux objectifs : la mise en place de synergies pour mutualiser les compétences, et le rapprochement toujours plus étroit entre les deux organisations dont les domaines d’interventions sont complémentaires.
En lien étroit avec les producteurs, la FOP réunit une capacité d’analyses économiques et environnementales connue, et la compétence politique et syndicale reconnue. Sa position au sein de la filière des huiles et protéines végétales la met en capacité d’orienter et d’impulser de véritables démarches de filière avec comme finalités celles de la consolidation et de la valorisation des productions oléoprotéagineuses. De son côté, l’ANAMSO est un acteur incontournable de la production de semences en France et dispose d’une véritable expertise technique. Elle est en relation directe avec les producteurs qui consacrent à la multiplication de semences oléagineuses
une partie importante de leur activité.
Convaincues que les acteurs de la filière oléagineuse doivent sans cesse renforcer leur collaboration pour valoriser l’ensemble des débouchés des graines oléagineuses et répartir la valeur ajoutée tout au long de la chaîne de production, la FOP et l’ANAMSO ont formalisé leur partenariat autour de trois
engagements :
- des échanges d’expertises sur leurs secteurs respectifs : contexte de la production de graines oléagineuses et de leur valorisation d’une part et secteur des semences et de celui de la multiplication d’autre part ;
- des actions concertées pour défendre les intérêts des producteurs et des multiplicateurs ;
- des points d’étape réguliers entre les équipes, et dans leurs instances politiques à travers les représentants des deux organisations.
A cette occasion, Arnaud Rousseau a déclaré : « Cette convention de partenariat est issue d’une conviction partagée entre Gérard Tubéry, mon prédécesseur, et Laurent Bourdil, sur la nécessité de renforcer les liens entre la FOP et l’ANAMSO. J’y souscris totalement puisqu’elle s’inscrit dans une volonté de renforcer notre démarche de filière, de l’amont jusqu’à l’aval. » Très attaché à l’esprit filière, Laurent Bourdil a précisé : « Je suis particulièrement heureux de la signature de cette convention. Elle traduit notre volonté de renforcer notre partenariat avec la FOP pour répondre encore mieux aux préoccupations des producteurs de semences oléagineuses, premiers maillons de la filière. »