Retrouver de la Robustesse et de la Résilience en systèmes grandes cultures en Côte d’Or et dans l’Yonne
Les exploitations de grandes cultures de la Côte d’Or et de l’Yonne rencontrent d’importantes difficultés économiques depuis 2013. Pour y faire face, l’ensemble de la profession se mobilise et un consortium lance le projet R3 afin d’identifier les leviers d’adaptation pour améliorer la robustesse et la résilience des exploitations. Ce projet collaboratif regroupe 19 partenaires – organismes stockeurs, organisations professionnelles, organismes économiques et enseignement supérieur.
Réagir à un contexte de plus en plus contraint
Réunis au sein d’une commission d’orientation professionnelle d’ARVALIS – Institut du végétal, des responsables professionnels font le constat d’une extrême fragilité des systèmes d’exploitations dans le secteur des grandes cultures, et ce en particulier dans les départements de la Côte d’Or et de l’Yonne, face aux divers aléas qu’a connu notamment cette région depuis 2013.
Le contexte de production très évolutif des dernières années est en effet générateur de risques : aléas climatiques et stagnation des rendements de certaines productions, fluctuation des prix de marché et des inputs, évolution du cadre réglementaire d’accès aux facteurs de production et à l’innovation, impasses techniques en termes de désherbage ou de ravageurs par exemple, baisse du filet de sécurité avec la dernière réforme de la PAC et outils de gestion de risque encore insuffisants.
Dans ce cadre, 19 organismes de la région souhaitent partager leurs expertises dans le cadre d’un projet baptisé R3 dont la thématique est de « Retrouver de la Robustesse et de la Résilience en systèmes grandes cultures dans les départements de la Côte d’Or et de l’Yonne. »
Un projet collaboratif
Ce projet se fonde sur un partenariat inédit de 19 partenaires, coordonné par ARVALIS, regroupant 5 organismes économiques (banques et centres de gestion), 8 organismes stockeurs (coopératives, négoce, union de commercialisation), 5 OPA (association, chambres d’agricultures, syndicat et instituts techniques) et 1 établissement d’enseignement supérieur*.
Ce projet collaboratif a pour objectif d’évaluer les performances des exploitations de grandes cultures des départements de l’Yonne et de la Côte d’Or ainsi que les déterminants (techniques, gestion, modes de décision…). Cette analyse sur plusieurs campagnes doit permettre de proposer des trajectoires d’évolution et des vecteurs afin d’apporter des conseils aux producteurs de grandes cultures des départements concernés par le projet.
Repérer et diffuser les voies d’adaptation
L’idée du projet est de partager, dès 2017, les bases de données existantes chez tous les partenaires -de manière confidentielle et anonyme- pour faire un diagnostic précis des performances actuelles des exploitations.
Après avoir caractérisé les exploitations performantes, une enquête de terrain suivra pour faire le lien entre résultats techniques et économiques. Une fois les facteurs clés de succès identifiés, des voies d’adaptation seront travaillées et proposées en fin d’année ainsi que des vecteurs de conseil pour une mise en oeuvre auprès des producteurs, avec l’appui des différents acteurs du territoire et des filières à partir de 2018.
R3 est un projet coordonné par ARVALIS – Institut du végétal en partenariat avec AGPB, Agragestion, AgrOnov, AgroSup Dijon, Bourgogne du Sud, Cérévia, CER France Bourgogne-Franche-Comté, Chambres d’agriculture de la Côte d’Or et de l’Yonne, Crédit Agricole Champagne Bourgogne, Crédit Agricole SA, Dijon Céréales, SAS Bresson, SAS Ruzé, SeineYonne, Soufflet Agriculture, Terres Inovia.
Les textes d’application
de la directive MIF votés au parlement européen
Le vote du Parlement européen sur les nouvelles règles relatives aux marchés financiers (MiFID II) représente une victoire du bon sens et permettra aux marchés de fonctionner correctement.
Le Copa et la Cogeca se sont aujourd'hui réjouis du vote du Parlement européen sur les nouvelles règles relatives aux marchés financiers (MiFID II), indiquant qu'il représente une victoire du bon sens et qu'il permettra aux marchés de fonctionner correctement tout en permettant aux producteurs de se protéger face à des marchés agricoles toujours plus volatiles.
Les nouvelles règles s'appliquent à tous les opérateurs du marché, comme les bourses ou autres plateformes commerciales, les banques, les sociétés d'investissement ou d'autres fournisseurs de services en lien avec les produits financiers, et visent à prévenir la spéculation excessive. Les exigences concernent la transparence et les obligations de protection des investisseurs.
Le Copa et la Cogeca soutiennent les objectifs de ces nouvelles règles, notamment une transparence accrue sur les marchés financiers et davantage de responsabilité des opérateurs sur les marchés.
Pekka Pesonen, Secrétaire général du Copa-Cogeca, a indiqué en réaction au vote : « Nous saluons le vote d'aujourd'hui au Parlement européen. Les agriculteurs faisant face à des marchés toujours plus volatiles, et la politique agricole commune (PAC) devenant de plus en plus orientée vers le marché, les marchés à terme jouent un rôle essentiel pour aider les agriculteurs à se protéger contre la volatilité des prix et à se maintenir à flot. »
« Le vote des eurodéputés permettra au marché de fonctionner correctement, et de développer de nouveaux contrats dans des secteurs qui deviennent moins règlementés et soumis aux forces du marché, notamment les secteurs européens du sucre et du lait. Le résultat représente une victoire du bon sens étant donné qu'il permettra aux marchés de fonctionner et à tous les participants de gérer leur exposition à la volatilité des prix. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la Commission européenne pour garantir que les agriculteurs et les coopératives agricoles soient pris en compte », a-t-il affirmé en guise de conclusion.
Lancement de la campagne
de communication des jeunes agriculteurs
Terres Innovantes, le fonds de dotation des jeunes agriculteurs lance à quelques jours du Salon International de l'Agriculture 2017 sa campagne de communication #NourrirLeFutur, dont l'ambition est de présenter les visages de l'agriculture d'aujourd'hui et de demain, ceux qui nourrissent le futur, au sens propre comme au sens figuré.
Cette campagne, déclinée en 10 profils de jeunes agriculteurs sera affichée dans 90 % des stations du métro parisien du 23 février au 1 mars 2017 et dans le Hall 1 au Salon International de l'Agriculture.
« Nous avons voulu montrer avec cette campagne, les jeunes femmes et jeunes hommes qui innovent au quotidien sur leur exploitation, qui animent les territoires, qui créent de l'emploi, de la richesse et façonnent les paysages. » explique Jérémy Decerle, président du fonds de dotation Terres Innovantes.
