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Hebdo N°8 - Vendredi 23 février 2018

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Vie des entreprises

Rubriques

un nouveau groupe coopératif



Cap Seine et Interface Céréales préparent leur rapprochement pour créer ensemble un nouveau groupe coopératif

Après accord de leurs conseils d’administrations respectifs, les groupes coopératifs Cap Seine et Interface Céréales engagent un projet de fusion qui sera proposé à leurs adhérents au plus tard en décembre 2018*.

Ce rapprochement résulte d’une vision partagée des deux conseils, à un moment clé de l’évolution de l’agriculture, sur l’opportunité de créer un nouveau groupe coopératif fort et dynamique pour développer des marchés diversifiés, alimentaires et non alimentaires, en France et à l’international.

Le nouveau groupe portera une ambition forte visant à :

  • démultiplier durablement les richesses naturelles d’un territoire, fertile et diversifié tant en productions végétales qu’en productions animales ; le groupe s’appuiera notamment sur la diffusion de technologies innovantes ;
  • accompagner les agriculteurs dans la diversification de leurs activités dans les filières, alimentaires et non alimentaires, en parfaite adéquation avec les besoins du client final ;
  • développer une stratégie export volontariste, en partenariat avec les acteurs du port de Rouen qui le souhaitent, pour contribuer à valoriser la qualité des productions françaises à l'international ;
  • rassembler des agriculteurs-coopérateurs et des collaborateurs engagés, architectes de nouveaux modèles agricoles plus résilients, écologiquement performants et en lien avec toutes les parties prenantes.

Il s’appuiera sur la complémentarité des deux entités en termes de territoire, d’activités et de profils des adhérents. Dès la création du nouveau groupe, l’ensemble des adhérents pourra bénéficier des activités de transformation et des débouchés de productions diversifiées de Cap Seine ainsi que du savoir-faire export et des installations portuaires d’Interface Céréales.

Les 6 prochains mois seront mis à profit pour affiner la stratégie du futur groupe, organiser le territoire afin de préserver la proximité avec les adhérents, préparer la gouvernance et associer les collaborateurs afin qu’ils expriment tous leurs talents dans un projet enthousiasmant. Le temps également de définir la nouvelle identité du groupe.

Site internet Cap Seine : www.capseine.coop/
Site internet Interface Céréales : www.interface-cereales.fr/

*après avis des instances représentatives du personnel et de l'autorité de la concurrence.
 


Périmètre du projet

  • 7 000 agriculteurs dont 5 000 adhérents actifs
  • 1 550 salariés
  • Territoire : 27, 28, 60, 61, 76, 78, 80, 95
  • 2 400 000 tonnes de collecte de grain
  • 1 400 000 tonnes de capacités de stockage de grains dont près de 200 000 tonnes de capacités portuaires
  • Leader national sur les pommes de terre « 1ère gamme » et les légumes « 5ème gamme »
  • 1er producteur européen de non-tissés à base de fibres naturelles
  • Plus d’1,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Cap Seine est un groupe coopératif basé au nord de Rouen, présidé par Jean-Charles Deschamps et dirigé par Patrick Aps, dont l’activité se répartit à 75 % pour l’activité agricole sur les départements de l’Eure, de la Seine-Maritime, de la Somme, de L’Oise, du Val d’Oise et des Yvelines (approvisionnement et collecte en productions animales et végétales) et 25 % pour des activités de transformation ou distribution (légumes, lin et jardineries).

Interface Céréales est un groupe coopératif basé à Dreux, présidé par François Barret, dirigé par Sabine Enjalbert dont l’activité se répartit à 50 % pour l’activité agricole sur les départements de l’Eure, de l’Eure et Loir, de l’Orne et des Yvelines et à 50 % pour l’activité portuaire des céréales avec Simarexport à Rouen.


Enquête



          

Deux Français sur trois (68%) prêts à payer jusqu’à 15% plus cher les produits alimentaires français !

Et les agriculteurs et les distributeurs sont aussi prêts à soutenir la valorisation du made in France

A la veille de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture, dans un contexte de guerre des prix et d’élaboration d’une Loi sur l’Alimentation, la question du juste prix des produits alimentaires français est au cœur des débats.

Dans ce contexte, la marque française de pains JACQUET, avec les instituts BVA et B2B Intelligence, a interrogé à la fois les consommateurs*, les distributeurs** et les agriculteurs sur ce sujet.

Ces 3 sondages – élaborés en miroir – révèlent que la grande majorité, des consommateurs (73%), des agriculteurs (69%) et des distributeurs (66%), sont prêts à payer plus cher des produits fabriqués en France.

Un acte de soutien à l’économie et à l’emploi !

55% des consommateurs et 71% des distributeurs trouvent que les prix de vente des produits français sont plus élevés que la moyenne.

Chez les agriculteurs, 55% pensent qu’au contraire le prix des produits alimentaires français est trop bas pour valoriser correctement les filières françaises impliquées.

Malgré tout, les personnes interrogées sont prêtes à se tourner vers les produits français principalement pour soutenir l’économie et l’emploi en France (80% des consommateurs, 73% des distributeurs et 75% d’agriculteurs).

Une volonté de consommer plus de produits français …

L’engouement est certain, 91% des consommateurs ont davantage envie d’acheter des produits alimentaires qui soient français et 79% des distributeurs déclarent que l’argument « produit français » leur permet d’augmenter leurs ventes.

Consommer français s’installe ainsi comme un véritable mouvement de société et non un simple effet de mode. 82% des consommateurs et 90% des distributeurs, perçoivent en effet cette consommation comme une tendance de fond qui va se développer dans les prochaines années !

Et les personnes interrogées savent à l’unanimité de quoi ils parlent en la matière. L’origine française des matières premières est, en effet, et de loin, le critère le plus important pour un produit fabriqué en France pour 80% des consommateurs, 69% des agriculteurs et 61% des distributeurs.

...tout en disposant de repères et de lisibilité !

Une fois dans les rayons, les Français scrutent avec attention les labels qui encadrent le ‘Made In France'. Pour 52% des consommateurs et 31% des distributeurs**, ils font pleinement confiance à la présence du logo « Origine France Garantie » sur les emballages.

Alors pour que tout le monde s’y retrouve dans les magasins, 55% des distributeurs se disent favorables à la création au sein de leurs magasins de rayons dédiés aux produits fabriqués en France. Les clients y seraient réceptifs puisque 81% des consommateurs et 90% des agriculteurs aimeraient pouvoir identifier les produits français de façon plus distincte lorsqu’ils font leurs courses alimentaires.   


A partir du mois de mars 2018, les produits Jacquet porteront sur leurs emballages le logo « Origine France Garantie ».
Cette labellisation vient garantir aux consommateurs que les pains Jacquet sont fabriqués en France, avec des matières premières françaises fruit du travail des agriculteurs de la coopérative à laquelle la marque appartient.


* Sondage BVA réalisé par internet du 15 au 16 janvier 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 1 092 Français (méthode des quotas).

** Étude en ligne réalisée par Infopro Digital études pour JACQUET et LSA auprès de 277 décideurs de la distribution entre le 15/12/2017 et le 7/01/2018

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Axéréal développe

une filière soja français durable



En développant sa filière soja, Axéréal répond aux besoins de ses clients en prenant en compte les attentes sociétales et en assurant la rentabilité de la production de ses adhérents.

Si le soja français fait autant parler de lui,  c’est qu’il répond à plusieurs enjeux : sociétaux, agronomiques et économiques.

Des enjeux environnementaux mondiaux

La culture du soja dans le monde et plus particulièrement au Brésil, est l’une des causes de la déforestation de l’Amazonie et de la destruction de sa biodiversité. En 2016, après 10 ans de lutte, Greenpeace concluait un accord qui mettait un terme à la déforestation due à la production de soja à grande échelle. Aujourd’hui, il s’agit de préserver la biodiversité de la zone du Cerrado, savane occupant plus de 20% du territoire brésilien.

Dans ce contexte, les industriels et GMS demandent un sourcing plus durable de cette protéine végétale et se tournent vers les acteurs de l’agriculture pour trouver des solutions. Développer la culture du soja en France est une réponse proposée par Axéréal.

En 2017, Axéréal a mis en place sa filière soja durable à destination de l’alimentation des « Volailles Fermières d’Auvergne » sous filière qualité Carrefour. Première expérience positive que le Groupe a souhaité partager avec l’ensemble des acteurs de la filière lors d’une table ronde. La présentation avait pour but de montrer la maîtrise opérationnelle d’Axéréal, depuis le choix de la semence jusqu’à la livraison à l’abattoir par Axéréal Elevage.

Une filière locale, durable et sans OGM

Pour mettre en place sa filière, Axéréal s’est appuyé sur les expertises du Groupe. Ses équipes agronomiques sélectionnent la semence et accompagnent les producteurs qui trouvent dans le soja une bonne alternative agronomique pour la rotation des cultures et un avantage écologique et économique par l’absence d’apport d’azote. Semer du blé sur la parcelle ayant accueilli du soja peut permettre un gain de 2,5 quintaux par rapport à un blé sur colza. Pour garantir des pratiques agricoles durables, les agriculteurs intègrent la démarche d’agriculture durable d’Axéréal : CultivUp.

Côté exploitation, Axéréal a dédié des outils (silos, séchoirs) situés à proximité des zones de production, du triturateur et de ses usines d’aliments pour optimiser la logistique.

Pour les éleveurs, le tourteau de soja représente une excellente base alimentaire pour l’engraissement des animaux, alliant un concentré de protéines à une très bonne digestibilité. A partir de cette matière première, Axéréal Elevage travaille à la formulation d’aliments assurant une bonne croissance aux animaux.

Tout au long de cette chaîne, les équipes qualité suivent et analysent la production pour assurer aux clients le respect des cahiers des charges.

Le succès d’une telle filière réside dans la construction d’une chaîne de valeur équilibrée permettant à l’agriculteur de sécuriser sa production et au consommateur de trouver en rayon une réponse à ses attentes : un produit sain à un prix acceptable.

Sitei internet Axereal : http://www.axereal.com