Face aux idées reçues véhiculées par cash investigation, les réponses sur le GNIS et la filière semences
A la suite de l’émission de Cash Investigation du 18 juin intitulée :
« Multinationales : hold-up sur nos fruits et légumes », et face aux idées reçues, un éclairage semble nécessaire sur le GNIS et la filière semences.
Les semences et plants sont la base de notre sécurité alimentaire en quantité comme en qualité. Les 50 000 femmes et hommes travaillant dans la filière semences ont choisi d’en faire leur métier, conscients de leur responsabilité pour préserver une diversité des modèles agricoles, une diversité et une qualité de notre alimentation, et participer activement à la préservation de la biodiversité.
Au sein de cette filière, le GNIS est l’interprofession regroupant tous les acteurs des semences et des plants et non pas un syndicat d’entreprises. Elle est constituée de 226 représentants professionnels désignés par 41 associations ou fédérations professionnels repartis en 5 collèges représentant : les sélectionneurs de variétés, les agriculteurs-multiplicateurs de semences, les producteurs de semences, les distributeurs et les utilisateurs de semences.
En tant qu’interprofession, le GNIS anime les échanges entre tous les acteurs de la filière et dialogue avec les pouvoirs publics français et européens.
Mais l’interprofession est également ouverte au dialogue avec tous les acteurs, dans toute leur diversité. C’est légitime car les orientations prises au sein de cette filière ont des incidences sur notre alimentation mais aussi sur notre capacité à relever les défis de la transition agro-écologique et de l’adaptation au changement climatique.
Le monde évolue, ses habitants et son agriculture aussi. Naturellement, le GNIS accompagne ces évolutions.
Lorsque le GNIS a accepté de répondre aux questions posées par l’équipe de tournage de France 2 en mai dernier, c’était suite à une demande formelle formulée auprès de son pôle presse. La thématique annoncée était notamment le rôle du GNIS et ses missions interprofessionnelles.
Dans la démarche d’ouverture et de transparence dans laquelle le GNIS est engagée, ne pas répondre aurait pu faire croire que nous avions des choses à cacher. Nous avons donc décidé de répondre à l’interview même si nous savions que la tonalité serait par nature polémique.
L’émission Cash investigation aborde donc différents thèmes concernant notre filière et notamment le manque de goût et de valeur nutritionnelle des tomates, les semences hybrides, les semences anciennes non inscrites au catalogue ou encore la soi-disant mainmise des multinationales sur les semences. Pour trouver les vraies réponses à ces questions, rendez-vous sur : https://www.gnis.fr/