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Hebdo N°37 - Vendredi 20 octobre 2017

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Actualités de la filière

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EGAlim : nos propositions



L’agriculture française
doit renouveler sa compétitivité

Coop de France salue l’ambition du Président de la République de redonner à l’agriculture française et à ses filières une place de premier plan dans l’économie et la société. Coop de France exprime ainsi sa satisfaction quant à la volonté du Chef de l’Etat de provoquer un profond changement de comportement pour la construction et la répartition de la valeur ajoutée en agriculture, notamment au sein des modèles dominants de la distribution (GMS et RHD).

Coop de France rappelle en effet que l’agriculture a toujours su s’adapter aux évolutions dès lors que ces changements répondent aux attentes de leurs clients et des consommateurs et s’accompagnent de prix rémunérateurs. Cependant, aujourd’hui, face à l’ampleur des défis à relever, Coop de France souhaite souligner plusieurs enjeux qui conditionnent le devenir de l’agriculture française.

En premier lieu, notre fédération insiste sur l’importance d’encourager l’innovation et la recherche, ainsi que sa diffusion rapide, afin d’accompagner les transitions engagées par nos entreprises : le besoin d’une vision à long terme est absolument indispensable.

En second lieu, Coop de France rappelle que l’étude des écarts avec nos compétiteurs européens est un pré requis indispensable à l’analyse des références de prix de revient français à la production. Car ce n’est pas uniquement en inversant la construction du prix dans les contrats agricoles que l’on traitera l’enjeu central, et insuffisamment mis en avant par le Président de la République, de la compétitivité et de la performance de notre secteur. A défaut de mesures suffisantes, ce sont les marchés qui arbitreront seuls en éliminant les entreprises agricoles et agroalimentaires françaises insuffisamment compétitives !

Enfin, Coop de France souligne que la dimension internationale de conquête de nouveaux marchés reste un levier majeur de création de valeur pour l’agriculture française. Dans une économie mondialisée, des mesures fortes telles que la création d’une marque « France » sont réellement attendues par les coopératives agricoles qui s’investissent en permanence dans la conquête de nouveaux marchés.

Coop de France sera très impliquée dans la deuxième phase des EGA portant sur une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous. Grâce à leur modèle d’entreprise et à leur gouvernance, les coopératives agricoles sont les seules à vivre, de manière démocratique, la totalité des défis de la chaîne alimentaire. Leur force est dans la diversité des modèles et des actions mises en oeuvre sur l'ensemble du territoire et des filières. A ce titre, la reconnaissance et le soutien apportés par le Président de la République aux organisations de producteurs commerciales sont salués par Coop de France, puisque la coopération en est la forme la plus aboutie.

Journée nationale

de la lutte contre le gaspillage alimentaire



La Journée nationale de lutte
contre le gaspillage alimentaire 
s’est tenue le 16 octobre.

Pour répondre à l'appel des associations d'aide alimentaire qui expriment leurs besoins croissants de dons en nature, et dans le cadre des actions menées pour lutter contre le gaspillage alimentaire, l'association SOLAAL, les Chambres d'agriculture et l'Association des maires ruraux de France publient le guide Le don agricole de A à Z - Quand les agriculteurs contribuent à l'aide alimentaire.
 
Ce guide s'adresse donc aux agriculteurs et coopératives mais aussi à l'ensemble des acteurs qui souhaitent s'engager : notamment les salariés des syndicats agricoles, des chambres d'agriculture ; les entreprises partenaires du secteur agricole ; les marchés de gros ; les associations d'aide alimentaire, les pôles d'insertion, les ESAT.
Il s'adresse également aux élus territoriaux, notamment les maires des communes rurales, car ils sont en prise directe avec l'organisation de la solidarité et de la lutte contre le gaspillage alimentaire sur leur territoire.

Plus d'information sur le colloque

Télécharger le guide

Le marché du biocontrôle




Désormais mesuré tous les ans
grâce au Baromètre d’IBMA France

Le marché du biocontrôle en France s’élève en 2016 à 110 M€. Il représente près de 5 % du marché de la protection des plantes. « Notre ambition, souligne Antoine Meyer, Président d’IBMA France, est d’atteindre le plus rapidement possible le cap des 15 % du marché de la protection des plantes ». Pour ce faire, IBMA France, l’Association française des entreprises de produits de biocontrôle, compte sur quatre principaux leviers :

  • L’innovation, issue de la R&D de l’ensemble des sociétés, boostée par la dynamique récente du Consortium public privé sur le biocontrôle ;
  • L’information, pour faire connaître les solutions existantes et les déployer1 ;
  • La formation, tant initiale que continue, avec les implications d’IBMA France et l’appui de l’Académie du Biocontrôle et de la Protection Biologique Intégrée, dont IBMA France est membre fondateur ;
  • Les politiques publiques et la réglementation, dont l’actualité des Etats Généraux de l’alimentation est porteuse d’enjeux majeurs, tant au niveau national qu’européen.

Le BIB 2016 présente l’activité biocontrôle des membres d’IBMA France en 2016

L’activité des membres d’IBMA France représente 90 % du marché du biocontrôle en France. Elle est suivie tous les ans à travers le « BIB », baromètre d’IBMA France sur l’activité Biocontrôle de ses membres2.

Le BIB 2016 révèle ainsi que l’activité biocontrôle des membres d’IBMA France a augmenté de 25 % entre 2015 et 2016 (+ 18 % côté filières agricoles ; + 54 % côté JEVI3).

Les filières agricoles représentent 76 % de cette activité ; les JEVI 24 %.

Cette activité biocontrôle se répartit ainsi entre les quatre familles de produits de biocontrôle :

  • 57 % du chiffre d’affaires en produits de biocontrôle à base de substances naturelles (la valeur de ce segment a augmenté de 33 % entre 2015 et 2016) ;
  • 18 % de médiateurs chimiques (+ 14 %) ;
  • 15 % de macro-organismes (+ 12 %) ;
  • 10 % de micro-organismes (+ 29 %).

En ne considérant que les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle (c'est-à-dire hors macro-organismes), l’activité des membres d’IBMA France est réalisée à 86 % avec des produits issus de la liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle établie par le Ministère en charge de l’agriculture.

Rappelons que les produits de biocontrôle sont définis dans le Code Rural comme étant « des agents et produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. Ils comprennent en particulier : 1° Les macro-organismes ; 2° Les produits phytopharmaceutiques comprenant des micro-organismes, des médiateurs chimiques comme les phéromones et les kairomones et des substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale. » (article L.253-6)

1. Prochain colloque sur le biocontrôle d’IBMA France le 30 janvier 2018 à Paris ; inscription en ligne : https://www.weezevent.com/colloque-biocontrole-une-nouvelle-culture
2. Etude réalisée pour le compte d’IBMA France par l’agence ADquation (Juin 2017).
3. JEVI = Jardins, Espaces Végétalisés et Infrastructures.

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EGAlim : nos propositions



La coopération agricole confirme
son engagement contre le gaspillage alimentaire

Alors que s’ouvre le second chantier des Etats généraux de l’alimentation dédié à une « une alimentation, saine, sure, durable et accessible à tous », la coopération agricole confirme son engagement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Signataire du premier pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire en 2013, Coop de France renouvelle son engagement dans la 2ème version du dispositif prévu pour la période 2017 - 2020.

En quelques années, le gaspillage alimentaire est devenu à la fois une préoccupation quotidienne des Français et un enjeu majeur pour l’ensemble des acteurs concernés.

Pour les coopératives, lutter contre le gaspillage alimentaire est un levier de compétitivité et de responsabilité sociétale qui fait également partie du bon sens paysan. Sur le terrain, les bonnes pratiques foisonnent depuis de nombreuses années. Coop de France propose ainsi une présentation de celles-ci dans une publication de 2016 « Coopératives et lutte contre le gaspillage – Innovations et collaborations » : collectes de dons organisées dans les territoires en lien avec l’association Solaal ou le réseau Fondalim, valorisation des co-produits, meilleure gestion des
stocks sont quelques exemples des démarches engagées.

Ces actions exemplaires permettent à nos entreprises d’être en initiative. Elles sont malheureusement aujourd’hui trop peu connues de leurs clients. Coop de France souhaite donc promouvoir la diffusion de ces bonnes pratiques, et ce d’autant plus que la lutte contre le gaspillage alimentaire est aujourd’hui un des critères RSE imposé par la déclaration de performance extra-financière.

Dans le cadre du Pacte national N°2 de lutte contre le gaspillage, Coop de France s’impliquera notamment sur les sujets essentiels, tels que l’évaluation du gaspillage, la promotion du don, le soutien aux dispositifs de collecte et de redistribution, l’innovation, les actions de sensibilisation, etc.

Observatoire de la fertilisation

minérale et organique : en 2016


 


Une faible évolution

L’observatoire de la fertilisation
minérale et organique mis en place par l’Association Nationale Professionnelle pour les Engrais et Amendements (ANPEA) publie les résultats de l’année 2016.

17.5 millions de tonnes d’engrais et d’amendements ont été commercialisées en France dont 11.5 d’origine minérale et 6 d’origine organique. En tenant compte des effluents d’élevages non commercialisés et épandus localement, les fertilisants organiques contribuent à 27% de l’azote, 53% du phosphore et 73% du potassium apportés aux sols agricoles.

Les résultats de l’observatoire national et le détail de la méthodologie mise en œuvre sont disponibles sur : http://www.anpea.com/livraisons-de-fertilisants/observatoire-de-la-fertilisation-minerale-et-organique.html