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Hebdo N°11 - Vendredi 20 mars 2020

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Actualités de la filière

Rubriques

COVID-19



Mobilisation pour soutenir l’activité
des professionnels du transport et de
la logistique

Elisabeth Borne et Jean-Baptiste Djebbari, le 20 mars 2020

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COVID-19



Décisions prises pour lutter
contre la diffusion du Covid-19
en matière de contrôle aux frontières

Edouard Philippe, le 18 mars 2020

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COVID-19



Modalités d'application des mesures de restriction liées à la pandémie Covid-19 s'agissant de la poursuite de l'activité économique

Christophe Castaner, le 17 mars 2020

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Coronavirus



Les agriculteurs et salariés en première ligne pour assurer la continuité alimentaire

Dans ce contexte de crise sans précédent, le Gouvernement a réaffirmé, par la voix des ministres Bruno Le Maire et Didier Guillaume, le caractère stratégique et crucial du secteur agricole et alimentaire, en remerciant l’engagement des forces vives de nos filières. Tout en saluant ce message d’encouragement et de reconnaissance, La Coopération Agricole soutient la mise en place de plusieurs mesures pour accompagner concrètement cet effort collectif vital.

Les agriculteurs-coopérateurs et les 190 000 salariés des coopératives agricoles, présentes partout sur le territoire et intervenant sur toutes les filières alimentaires, sont à pied d’œuvre, sans relâche, pour répondre à cet enjeu crucial de solidarité nationale : garantir une alimentation de qualité aux Français, sans aucun risque de pénurie sur la durée.

Intervenant de la fourche à la fourchette, les coopératives agricoles sont impliquées sur l’ensemble de la chaîne qui doit pouvoir fonctionner à chaque étape : approvisionnement des exploitations, production agricole, collecte des matières premières, fabrication des produits alimentaires et approvisionnement des magasins. Pour assurer la livraison de ces derniers, le transport de marchandises (livraison des exploitations en alimentation animale et semences, emballages, pièces détachées...) ainsi que le maintien en activité des prestataires qui travaillent sur les sites de production (services vétérinaires, laboratoires d’analyse, opérateurs de maintenance...) sont aussi indispensables.

Pour faire le point régulièrement sur la situation et mettre en place les solutions adéquates, La Coopération Agricole est en coordination permanente avec les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs de la filière. Pour assurer la continuité d’activité, trois points sont clés :

  • Les dispositifs adaptés de protection sanitaire des salariés ;
  • La diffusion d’un guide de bonnes pratiques, élaboré avec l’ensemble des acteurs et des pouvoirs publics, pour partager les procédures d’hygiène et de sécurité ;
  • L’adaptation de rythmes de travail pour nos salariés, et la possibilité de recours à des salariés d’autres secteurs et actuellement en chômage partiel pour venir en renfort de la chaine agricole et alimentaires.

« Les agriculteurs de toutes les filières et les salariés des entreprises se mobilisent pour permettre aux Français de se nourrir jour après jour. Dans ce contexte si sensible, nous devons particulièrement saluer cet engagement sans relâche au service de la solidarité nationale. Nous avons besoin de rassurer ceux qui continuent de travailler en leur apportant les dispositifs de protection, de sécurité et d’organisation du travail adaptés. C’est grâce à cet ensemble de mesures et à leur transposition réglementaire que nous pourrons continuer notre mission dans la durée, collectivement », déclare Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.

Coronavirus




Déclaration conjointe : assurer la sécurité alimentaire, notre objectif principal

Tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement alimentaire européenne travailleront en étroite collaboration pour garantir que tous les citoyens européens continuent à avoir accès à des denrées alimentaires et boissons sûres, de qualité et abordables durant la pandémie de coronavirus.

En cette période difficile, nous sommes prêts à aider nos communautés et à mettre à profit nos ressources collectives et l’ingéniosité et la motivation de notre main-d'œuvre. Ensemble, nous soulignons à quel point il est important de maintenir une chaîne d'approvisionnement alimentaire efficace pour aider à lutter contre le Covid-19 et garantir la sécurité alimentaire de nos concitoyens.

La santé humaine est notre principale préoccupation. Nos membres ont demandé à leur main- d'œuvre de respecter les mesures appropriées en suivant les recommandations officielles émanant des autorités, afin de les protéger, eux et leur entourage, du coronavirus.

Suite aux mesures d’urgence importantes et nécessaires prises par plusieurs États membres, nos membres signalent des difficultés croissantes dans leurs activités. Certains produits agricoles et manufacturés, ainsi que le matériel de conditionnement, rencontrent des retards de livraison et des perturbations aux frontières. Il existe également des inquiétudes concernant le déplacement des travailleurs, notamment en lien avec certaines fermetures de frontières et restrictions, ainsi que des craintes de pénurie de main-d'œuvre, étant donné que le personnel suit les restrictions nationales d’interdiction de voyager pour limiter la crise.

La chaîne d'approvisionnement alimentaire est fortement intégrée et fonctionne par-delà les frontières ; c’est pourquoi toute interruption de l’approvisionnement et des déplacements de la main-d'œuvre causera inévitablement des perturbations des activités. Notre capacité à fournir des denrées alimentaires dépendra du maintien du marché unique européen. C’est pourquoi nous exhortons la Commission européenne à se joindre à nos efforts, et à faire tout ce qui est en son pouvoir -dans le cadre d’une stratégie cohérente et claire- pour garantir un flux ininterrompu des produits agricoles, des denrées alimentaires, des boissons et du matériel de conditionnement (par exemple via des « voies prioritaires »), ainsi qu’à proposer des solutions pour éviter et gérer toute pénurie de main-d'œuvre, afin que la chaîne d’approvisionnement alimentaire puisse fonctionner de manière efficace.

Points clés :

  • Maintenir le marché unique est la meilleure solution pour garantir une chaîne d'approvisionnement alimentaire stable et sûre et pour offrir la sécurité alimentaire à tous, en Europe et ailleurs. Nous saluons les lignes directrices relatives à la gestion des frontières récemment annoncées par la Commission : il s’agit là d’un premier pas dans la bonne direction. Toutefois, malgré ces lignes directrices, les perturbations restent graves.
  • Nous exhortons la Commission à travailler main dans la main avec les États membres pour trouver des solutions afin de soutenir le secteur agro-alimentaire, qui subit déjà (et continuera à subir) une intense pression financière. En particulier, dans les semaines et mois à venir, nous appelons vivement la Commission à prendre en considération les 11 millions d’agriculteurs, 4,7 millions de travailleurs du secteur manufacturier, 294 000 entreprises du secteur des denrées alimentaires et boissons (y compris 22000 coopératives) et 35 000 sociétés commerciales en Europe.
  • Nous invitons la Commission à collaborer avec les États membres pour évaluer la potentielle pénurie de main-d'œuvre (y compris pour les travailleurs saisonniers) et les répercussions sur la production, et pour préparer des plans d’urgence. La chaîne d'approvisionnement alimentaire doit être considérée comme un secteur essentiel dans tous les États membres de l'UE.
  • Nous exhortons la Commission à rester attentive aux prix des matières premières et du transport, ainsi qu’aux éventuelles pratiques commerciales déloyales.
  • Nous appelons la Commission à faire en sorte que toute action soit basée sur des données scientifiques. La Commission devrait davantage diffuser le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, qui a constaté qu’à l’heure actuelle, aucun élément ne permet d’affirmer que les aliments constituent une source ou un vecteur possible de transmission du virus. C’est pourquoi, malgré la pandémie de Covid-19, le secteur agro- alimentaire reste pleinement engagé pour fournir à tous les citoyens de l’UE des denrées alimentaires sûres, nutritives, de grande qualité et abordables.
  • Vu les liens étroits entre les marchés européens des denrées alimentaires et des aliments des animaux, il est essentiel d’assurer une coordination continue et renforcée au niveau européen. A cet égard, nous exprimons notre plein soutien au travail déjà mené par les institutions européennes et saluons leur reconnaissance du rôle clé de la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Coronavirus



Reportons la date limite des déclarations PAC

Conformément à la demande portée par la FNSEA, dans le cadre de l’épidémie du coronavirus, la Commission européenne a décidé aujourd’hui d'autoriser les États membres à reporter la date limite de dépôt des déclarations pour l’octroi des aides de la PAC (1er et 2ème pilier) du 15 mai au 15 juin.

En effet, le confinement des conseillers de tous les organismes (FDSEA, Chambres d’agriculture, Centres de gestion...), ne permet pas l’accompagnement des agriculteurs dans de bonnes conditions ; accompagnement pourtant indispensable à la réalisation de cet exercice complexe qui engage l’économie des exploitations et le revenu des agriculteurs pour la campagne prochaine.

La décision européenne est une première étape que nous devions franchir. Aujourd’hui, nous demandons au gouvernement français d’appliquer ce report. Cela permettra de donner le temps aux conseillers de poursuivre leur mission, dans des conditions que nous espérons tous meilleures.

continuité des activités



L’activité portuaire continue
à Nantes Saint-Nazaire

Dans le contexte d'une crise sanitaire d’ampleur inédite, les professionnels portuaires s’organisent et assurent la continuité des activités pour sécuriser les approvisionnements et flux de marchandises dans le Grand Ouest et vers les Antilles françaises, ceci dans le strict respect des consignes en vigueur de protection des personnes.

En fin de semaine dernière, Nantes Saint‐Nazaire Port a mis en place une cellule de veille et de crise quotidienne, qui permet une adaptation permanente à l'évolution du contexte, et engagé son plan de continuité d’activité.

Ainsi, les services en charge du bon déroulement et de la sécurité des escales de navires sont assurés (capitainerie, lamanage, pilotage, remorquage, bathymétrie et dragage, services aux navires, manutention sur les terminaux, connexions ferroviaires et fluviales) selon les navires attendus. Les mouvements des ponts et écluses sont garantis, tout comme la surveillance du niveau d’eau des bassins de Saint‐Nazaire. De nombreuses activités sont maintenues par télétravail, 170 salariés de Nantes Saint‐ Nazaire Port disposant de l'équipement nécessaire. Un lien étroit avec les clients et partenaires du Grand Port Maritime est ainsi assuré. Des personnels, notamment de maintenance, interviennent sur des opérations curatives et restent mobilisables selon les besoins. Les contrôles d’accès aux terminaux portuaires sont également assurés avec une vigilance accrue des règles de protection individuelle et de distanciation entre les personnes.

Toute la communauté portuaire reste mobilisée pour faciliter les flux de marchandises en respectant strictement les mesures de prévention contre la propagation du Covid‐19. Elle ajuste son organisation selon l'évolution de l'activité économique. Ainsi, les flux à l'import et à l'export des usines ayant cessé ou diminué leur activité vont progressivement être adaptés. Toutes les filières logistiques et industrielles sont opérées au mieux selon leurs besoins de capacités.

Dans cette période difficile, Nantes Saint‐Nazaire Port et l’ensemble des professionnels portuaires sont pleinement engagés pour servir notre pays et assurer sa continuité territoriale.

COVID-19



Poursuite de la chaîne logistique du transport de marchandises

Dider Guillaume, Elisabeth Borne
et Jean-Baptiste Djebarri, le 18 mars 2020

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COVID-19



Lettre aux salariés des coopératives,
des PME et des industries
de l'agro-alimentaire

Bruno Le Maire et Didier Guillaume, le 17 mars 2020

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COVID-19



La Commission présente des lignes directrices relatives aux mesures à la frontière pour protéger la santé et maintenir la disponibilité des biens
et des services essentiels

La Commission a présenté aujourd'hui des lignes directrices aux États membres sur les mesures de gestion des frontières relatives à la santé dans le cadre de la situation d'urgence liée au COVID-19. L'objectif est de protéger la santé des citoyens, de garantir le traitement adéquat des personnes qui doivent voyager et de garantir la disponibilité des biens et des services essentiels. Les Commissaires Kyriakides et Johansson ont présenté les lignes directrices aux ministres de la santé et des affaires intérieures de l'UE lors de leur première réunion vidéo commune, qui a commencé ce matin à 11 heures.

La Présidente von der Leyen a déclaré: « Nos mesures visant à endiguer l'épidémie de Coronavirus ne seront efficaces que si nous coordonnons notre action au niveau européen. Nous devons prendre des mesures exceptionnelles pour protéger la santé de nos citoyens. Mais faisons en sorte que les biens et les services essentiels continuent à circuler dans notre marché intérieur. Il s'agit là du seul moyen de prévenir les pénuries d'équipements médicaux ou de denrées alimentaires. Ce n'est pas seulement une question économique : notre marché unique est un instrument essentiel de la solidarité européenne. Je suis en discussion avec tous les États membres pour relever ensemble ce défi, en tant qu'Union. »

Les lignes directrices définissent les principes d'une approche intégrée pour une gestion efficace des frontières afin de protéger la santé tout en préservant l'intégrité du marché intérieur.

Protéger la santé des personnes

Les personnes identifiées comme présentant un risque de propagation du COVID-19 devraient avoir accès à des soins de santé appropriés, soit dans le pays d'arrivée, soit dans le pays de départ, et ceci devrait être coordonné entre ces deux pays.

Il est possible de soumettre toute personne entrant sur le territoire national à des contrôles sanitaires sans introduction formelle de contrôles aux frontières intérieures. La différence entre contrôles sanitaires normaux et contrôles aux frontières est la possibilité de refuser l'entrée aux personnes. Les personnes malades ne devraient pas se voir refuser l'entrée, mais avoir accès aux soins de santé.

Les États membres peuvent réintroduire des contrôles aux frontières intérieures pour des raisons d'ordre public, qui, dans des situations extrêmement graves, peuvent inclure la santé publique. Ces contrôles aux frontières devraient être organisés de manière à empêcher l'apparition de grands rassemblements (par exemple les files d'attente), qui risquent d'accroître la propagation du virus. Les États membres devraient se coordonner pour effectuer un contrôle sanitaire d'un seul côté de la frontière seulement.

Tous les contrôles aux frontières devraient être appliqués de manière proportionnée et en tenant dûment compte de la santé des personnes. Les États membres devraient toujours admettre leurs propres citoyens et résidents et doivent faciliter le transit d'autres citoyens et résidents de l'UE qui rentrent chez eux. Toutefois, ils peuvent prendre des mesures telles qu'exiger une période d'isolement, s'ils imposent les mêmes exigences à leurs propres ressortissants.

Les États membres devraient faciliter le passage des travailleurs frontaliers, en particulier, mais pas seulement, de ceux qui travaillent dans le secteur des soins de santé et des denrées alimentaires, ainsi que d'autres services essentiels (par exemple, les services de garde d'enfants, les soins aux personnes âgées, le personnel critique pour les services d'utilité publique).

Assurer la circulation des biens et services essentiels

La libre circulation des marchandises est essentielle pour maintenir la disponibilité des biens. Cela est particulièrement important pour les biens essentiels tels que l'approvisionnement en denrées alimentaires, y compris le bétail, les fournitures et équipements médicaux et de protection essentiels. De manière plus générale, les mesures de contrôle ne devraient pas perturber gravement les chaînes d'approvisionnement, les services essentiels d'intérêt général, les économies nationales et l'économie de l'UE dans son ensemble. Les États membres devraient désigner des voies prioritaires pour le transport de marchandises (par exemple, par l'intermédiaire de « voies vertes »).

Dans le même ordre d'idées, la circulation en toute sécurité pour les travailleurs du secteur des transports, y compris les conducteurs de camions et de trains, les pilotes et le personnel navigant, est un facteur essentiel pour garantir la circulation adéquate des marchandises et du personnel essentiel.

Aucune certification supplémentaire ne devrait être imposée aux marchandises circulant légalement dans le cadre du marché unique de l'UE. Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments, il n'existe aucune preuve que l'alimentation soit une source ou une source de transmission du COVID-19.

Pour plus d'informations

Lignes directrices relatives aux mesures de gestion des frontières afin de protéger la santé et de garantir la disponibilité des biens et des services essentiels

Coronavirus




Union de la filière alimentaire pour assurer l’approvisionnement des consommateurs sur tout le territoire

L’ANIA, la Coopération Agricole, la FNSEA, la FCD et les autres distributeurs indépendants unissent leurs forces pour prendre toutes les dispositions permettant à la filière alimentaire de fonctionner de manière optimum.

Ils saluent la mobilisation de Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, qui ont annoncé hier soir, lors d’une réunion avec les professionnels, leur volonté d’anticiper et d’accompagner les acteurs économiques.

Ils déclarent : « Nous, acteurs responsables et unis de l’alimentation des Français, agriculteurs, éleveurs, coopératives, entreprises alimentaires et distributeurs, nous mobilisons pour continuer à fournir aux Français les produits alimentaires nécessaires, dans le contexte de crise du coronavirus qui impacte aussi notre secteur ».

Pour ce faire, ils identifient et agissent en permanence sur les éventuelles difficultés de la chaîne d’approvisionnement, de la production à la livraison. Ils sont également en contact étroit avec les transporteurs.

Pour éviter tout risque de rupture dans la chaîne d’approvisionnement en produits alimentaires, les acteurs de la filière saluent la décision du gouvernement de reconnaître le secteur comme prioritaire. Cette mesure va aider à assurer la continuité des activités des entreprises. Pour être totalement efficaces, ils souhaitent dès lors disposer rapidement de :

  • masques, nécessaires pour poursuivre l’activité dans les entreprises
  • une coordination nationale et des informations en temps réel, des mesures prises au niveau

national et territorial, indispensables à l’anticipation et l’adaptation des entreprises.

L’ANIA, la Coopération Agricole, la FNSEA, la FCD et les autres distributeurs indépendants travaillent à la mise en place des plans de continuité d’activité, à faciliter la fluidité industrielle et logistique (priorisation des produits, formats...) et à respecter les bonnes pratiques en matière d’approvisionnement et de promotions.

Et de souligner que « les acteurs l’alimentation unis souhaitent rassurer les consommateurs français en les assurant qu’ils mettront tout en œuvre pour leur permettre de continuer à s’approvisionner normalement sur tout le territoire. Cet épisode montre à quel point la souveraineté alimentaire de notre pays est d’importance majeure pour la sécurité de nos concitoyens. »

Coronavirus



La poursuite de la production agricole
est une priorité

Face à la contamination croissante des français, le Président de la République a annoncé hier soir de nouvelles mesures de protection de la population pour limiter la propagation du virus COVID-19. Le Ministre de l’Intérieur a précisé le cadre d’application de ces mesures. Ces annonces font suite aux mesures prises par le Gouvernement ce week-end interdisant non seulement des rassemblements, mais aussi de très nombreuses activités professionnelles.

Travaillant avec du vivant, les agriculteurs et acteurs du secteur agricole se posent de très nombreuses questionssurlesconséquencesdesnouvellesmesures,enraisonducaractèrebiologiqueetdu lienau climat de nos activités.

Après échange avec le Ministre de l’Agriculture, il est, ce matin, confirmé que les activités agricoles ne sont pas concernées par ces restrictions d’activités. Dans ce moment difficile pour l’ensemble des français, la fourniture de produits agricoles et alimentaires est en effet une priorité absolue. Les agriculteurs sont conscients de leur responsabilité et entendent accomplir leur mission dans le respect le plus total du cadre de protection mis en place par l’Etat.

Ainsi, l’arrêté du 15 mars qui listait les activités autorisées n’est pas remis en question. Les agriculteurs et leurs salariés pourront donc poursuivre leur activité, qui ne peut être réalisée en télétravail, à condition de respecter les gestes barrières à la transmission du virus de manière stricte, ainsi que les formalités administratives nécessaires à la circulation des personnes

Dans cet objectif, la FNSEA appelle le Gouvernement à porter un regard spécifique s ur la poursuite de l’activité agricole qui va nécessiter l’embauche de nombreux salariés, alors que les travaux des champs et les premières récoltes débutent. A l’heure des fermetures de frontières, des mesures d’incitation à l’emploi et des assouplissements administratifs en agriculture sont nécessaires et urgentes.

Par ailleurs, des difficultés économiques sontdéjà ressenties par des entreprises agricoles, notamment dans le secteur horticulture et pépinières, non prioritaires car non alimentaires, et dev ront bénéficier sans délai d’un accompagnement suffisamment dimensionné.

Covid-19



Terres Inovia assure la continuité de ses missions au service de l’effort agricole national

La crise sanitaire traversée par la plupart des pays du globe, et en particulier la France, contraint à des mesures de confinement drastiques afin de réduire la propagation du virus Covid-19. Dans cette situation d’urgence sanitaire, Terres Inovia adapte ses méthodes de travail et ses activités pour continuer à offrir son accompagnement et son expertise aux agriculteurs.

L’agriculture, un enjeu stratégique en temps épidémique

En ces temps bouleversés, la chaîne agro-alimentaire et l’activité agricole constituent une activité vitale pour la population, comme l’a rappelé Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, dans un communiqué de presse diffusé le 18 mars : « Depuis le début de la propagation du virus Covid- 19, les agriculteurs et les salariés des coopératives, des PME, des industries de l’agroalimentaire et des distributeurs ont répondu présents pour sécuriser le processus de production et d’approvisionnement des denrées alimentaires. C’est un enjeu crucial et stratégique pour notre pays car la santé et l’alimentation sont les deux principales préoccupations de nos concitoyens depuis le début de la crise ».

Poursuite d’activité et prudence sanitaire

Il était naturel que Terres Inovia soit mobilisé pour « permettre à nos agriculteurs et à nos filières de continuer à produire tout aussi efficacement », souligne David Gouache, directeur adjoint. L’institut technique agricole de la filière des oléo-protéagineux a donc adapté son fonctionnement pour continuer ses missions essentielles : apporter les références, innovations et conseils opérationnels au monde agricole, tout en protégeant la santé et la sécurité de ses collaborateurs. « Nous sommes en effet particulièrement sensibles aux enjeux épidémiologiques posés par la crise actuelle car les mêmes principes de prophylaxie et prévention s’appliquent à la protection des cultures », poursuit David Gouache.

Les mesures prises à l’institut

Terres Inovia veut pouvoir maintenir ses missions auprès de ses clients et partenaires malgré la crise. Il s’adapte donc aux règles émises au fur et à mesure. « Notre rôle de suivi des cultures et d’aide aux agriculteurs pour prendre les bonnes décisions et réussir leurs productions, doit pourvoir être assuré au maximum », rappelle Laurent Rosso Directeur Général.

Grâce à la transformation numérique mise en place au sein de l’institut depuis deux ans, l’ensemble des collaborateurs est en télétravail depuis le lundi 16 mars.
Dès le 18 mars, les activités ne pouvant être réalisées en télétravail ont été poursuivies, notamment au sein des laboratoires d’analyses et de l’expérimentation agricole tout en appliquant les principes demandés en lien avec cette crise : respect des gestes barrières et d’une distance de deux mètres, pas de regroupement, même pour les déplacements sur le terrain, aucune réunion physique (réunions en Skype) et pas de travail en groupe. Les règles de sécurité d’être au maximum deux sur le terrain ou au laboratoire sont par ailleurs appliqués.

Le relais des outils numériques, lien indispensable

Cette période de confinement modifie sensiblement les modalités de relation qu’assurent les ingénieurs de développement sur le terrain avec les agriculteurs et les conseillers des organismes de développement. Cela rend, plus que jamais, les outils numériques développés par Terres Inovia incontournables pour apporter, selon de nouvelles formes de relations, son expertise au plus près des professionnels de terrain :

  • Le site web, totalement repensé en avril 2019, permet un accès gratuit à toutes les actualités de la campagne, le suivi de l’état des cultures, le suivi de pilotage, les contenus de référence par culture pour guider les producteurs au fil de l’eau et les publications en ligne. Il suffit simplement de créer son compte (gratuitement), en quelques clics.
  • Des webinaires sur la conduite des cultures, Les jeudis de TI , programmés un jeudi sur deux, de 13h à 14h. Terres Inovia lancera aussi très prochainement son offre de formations en ligne, Colza Live et Les oleopros à la carte, qui se présentent comme une série de sessions, éligibles au plan de formation, permettant de profiter de toute l’expertise de l’institut sur les oléo-protéagineux pour mieux conduire ses cultures.
  • Terres Inovia se mobilise également pour accélérer le déploiement des outils d’échanges avec les communautés d’agriculteurs et sera présent, plus que jamais, sur ses réseaux sociaux (liens Facebook, Twitter, Linkedin).

Terres Inovia est donc totalement mobilisé aux côtés des agriculteurs et des filières agricoles, dans le plus grand respect de nos concitoyens et des dispositions de confinement.