Rapport USDA
Par rapport au mois dernier
En blé, c’est une situation toute proche des records enregistrés il y a trois ans qui se dessine pour l’origine russe : sur la base d’une estimation de rendements records en blé de printemps (dont la récolte se termine), production et exportations sont placées respectivement à 83 Mt et 39 Mt (85 mt et 41 Mt en 2017/18). Les importations chinoises sont augmentées de 0,5 Mt au vu de la dynamique actuelle. Le stock final mondial atteint un nouveau record.
En maïs, les productions américaine et ukrainienne sont revues à la baisse et le bilan mondial se tend. Un parallèle est établi entre la faiblesse relative de l’origine ukrainienne sur le marché communautaire ces derniers mois (au profit d’autres origines, dont Brésil) et la couverture d’une part importante des importations chinoises de maïs par l’Ukraine.
Le blé dur fait l’objet d’un focus : dynamisme du marché mondial (8,9 Mt de grains échangées en 2019/20), position dominante du Canada dans les exportations mondiales de grains (60 %) et record d’exportation au départ de ce pays la campagne dernière (5,4 Mt soit l’intégralité de la production de 5 Mt, abondée par des volumes en stock). La hausse des achats de pâtes durant l’épisode Covid19 du printemps a stimulé la demande des industriels ; les pastiers italiens, en particulier, se sont largement approvisionnés sur le marché mondial (2,1 Mt de blé dur importées par l’Italie, dont 1,1 Mt depuis le Canada).