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Statistiques & Références

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Infos rapides Grandes cultures



Un mauvais millésime pour les cultures de printemps

Au 1er octobre 2022, la récolte globale de céréales, estimée à 61,0 Mt, est bien moindre que celle de 2021 (67,7 Mt) et que la moyenne 2017-2021 (65,5 Mt). A l’exception des orges d’hiver, toutes les céréales subissent un recul de la production, en particulier le blé tendre (-4,8 %), le blé dur (-15,5 %) et les céréales de printemps. La production de maïs grain (hors semences) baisserait de 26,6 % sur un an, à 11,2 Mt : le rendement est révisé à la baisse, à 81,8 q/ha. La production de maïs fourrage serait de 14,3 Mt (-19,2 % sur un an).

La récolte d’oléagineux est estimée à 6,8 Mt, en forte hausse (+18,5 %), tirée par le net rebond du colza (+36,3 %), alors que les récoltes de tournesol et de soja (respectivement estimées à 1,8 Mt et 0,4 Mt) sont en baisse sur un an : la hausse des surfaces ne suffit pas à compenser la baisse des rendements. La production de protéagineux s’établit à 0,7 Mt (-21,3 % sur un an et -16,5 % sur cinq ans). Le rendement des betteraves industrielles est réévalué à la baisse, à 81,9 t/ha, un niveau légèrement inférieur à la moyenne 2017-2021 (82,4 t/ha) et très en deçà de 2021 (85,5 t/ha). La production serait de 32,9 Mt (-4,2 % sur un an). La production de pommes de terre de conservation et demi-saison est estimée à 6,0 Mt (-9,0 % sur un an) ; le rendement serait de 39,2 t//ha (-10,7 % sur un an).

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FranceAgriMer - Bilans

Marché des céréales



Bilans prévisionnels du Blé dur, du Blé tendre,
des Orges et du Maïs pour la campagne 2022/23
du 12/10/2022

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Récolte lentilles 2022




Une campagne hétérogène selon les bassins de production

Terres Univia, l’Interprofession des huiles et protéines végétales, et Terres Inovia, l’Institut technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre, annoncent une récolte nationale de lentilles en 2022 meilleure qu’en 2021, marquée toutefois par une grande hétérogénéité des rendements territoriaux liée aux épisodes de sécheresse du printemps.

Une campagne aux rendements hétérogènes

Les surfaces de lentilles pour l’année 2022 étaient en recul par rapport à 2021 qui comptait 34 900 hectares (ha) en production. Si la récolte 2022 s’avère au global meilleure au niveau national qu’en 2021, elle révèle cependant des rendements disparates selon les bassins de production, tantôt très inférieurs ou très proches du rendement moyen décennal.

Ainsi, la façade Atlantique Sud, où l’ensemble des grandes cultures a été affecté, présente les baisses de rendement les plus importantes par rapport aux moyennes des années précédentes, avec des rendements moyens compris entre 4 et 8 q/ha pour la production en terres superficielles (vs 12- 14q/ha). La région Centre-Val de Loire observe, quant à elle, une baisse de rendement moins marquée avec un rendement moyen de 14q/ha (vs 20-22 q/ha). En revanche, des secteurs comme l’Aube, la Marne et l’Yonne ou la Haute-Loire ainsi que le Puy-de-Dôme, ont des rendements en hausse par rapport à 2021, proches des rendements moyens observés sur la culture avec en moyenne 16 q/ha (vs 20 q/ha) pour la zone Est.

Impacts des épisodes de sécheresse du printemps

L’année 2022 est caractérisée par un début de campagne sec et frais à l’échelle nationale avec des retards de développement dans certaines régions liés à ces conditions météorologiques. Les floraisons ont été précoces puis bloquées par les chaleurs. L’ensemble des zones de production a été épargné par les maladies telluriques et foliaires en raison des conditions sèches de culture. Par ailleurs, la pression des ravageurs a été assez hétérogène avec quelques foyers de pucerons sans impact fort sur les cultures dans le Nord-Est et des bruches parfois très présentes dans les bassins de production.

Les soutiens aux cultures de légumineuses – dont la lentille - prévus par la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) pourraient permettre en 2023 d’accompagner la production française afin qu’elle puisse prochainement satisfaire l’ensemble de la demande des industriels et des consommateurs en lentille d’origine locale et durable.

« Les rendements de la récolte de lentilles sont, certes, meilleurs que l’année passée mais la production française a besoin d’être soutenue avec intensité et sur le long terme par la recherche en complément des dispositifs de contractualisation et de structuration de filière. La pleine intégration des légumes secs au sein de la stratégie nationale de Terres Univia depuis le 23 juin dernier est aussi un atout supplémentaire pour développer la filière lentilles, » ajoute Antoine Henrion, agriculteur et Président de Terres Univia.

« La culture de lentilles doit être soutenue sur le long terme par la recherche et l’innovation pour conforter durablement la production française. C’est tout l’objet des programmes de recherche appliquée de Terres Inovia, notamment dans le cadre du programme Cap Protéines*. Les équipes de l’Institut sont mobilisées au quotidien pour trouver les solutions techniques les plus adaptées aux impacts du changement climatique sur nos cultures et à la pression des maladies et ravageurs, » déclare Gilles Robillard, agriculteur et Président de Terres Inovia.

Un diagnostic de la filière de la lentille en France

Surfaces, rendements, zones de production, atouts agronomiques, travail du grain, débouchés... Terres Univia a réalisé un diagnostic complet de la filière de la lentille en France en 2021.

Autant d’informations disponibles dans ce panorama réalisé sur la base d’entretiens avec des acteurs économiques issus de tous les maillons de la filière, de l’amont à l’aval. Découvrez en pièce- jointe cette plaquette ou sur le site de Terres Univia en cliquant sur ce lien.

*Programme de recherche, développement, innovation et transfert du Plan Protéines piloté par Terres Inovia et l’Institut de l’élevage (Idèle) dans le cadre de France Relance.