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Hebdo N°37 - Vendredi 12 octobre 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

La Coopération Agricole au SIAL

Paris 2018




De la fourchette à la fourche - Représenter les coopératives agricoles et leurs spécificités

La Coopération Agricole sera présente au SIAL pour représenter les coopératives agricoles françaises et leurs spécificités lors du 1er salon alimentaire au monde, qui réunira plus de 7 000 entreprises de 109 pays.

Ces spécificités seront mises en valeur sur un stand de 100 m² situé Hall 5 – Allée N- Stand 002 et partagées sur les réseaux sociaux pendant toute la durée de l'événement.

Parce qu’elles collectent et transforment les productions des agriculteurs français, les coopératives agricoles proposent une gamme très large et diversifiée pour tous les besoins alimentaires.

Six filières agroalimentaires maîtrisées « de la fourchette à la fourche » seront particulièrement mises à l’honneur à cette occasion (Céréales, Viandes, Lait, Sucre, Fruits et légumes, Vins) et une sélection de près de 250 produits alimentaires seront exposés de façon permanente sur notre stand.

Programme et inscription

Conseil spécialisé FranceAgriMer

pour la filière céréalière




Le conseil spécialisé pour la filière céréalière, s'est réuni le 10 octobre 2018 sous la présidence de Rémi Haquin pour examiner les prévisions pour la campagne 2018/19, au niveau français, européen et mondial ainsi que l’état d’avancement de la récolte de maïs et des semis d’hiver.

Blé tendre : prévisions d’exportations révisées
à la hausse

La France a engrangé 34,2 millions de tonnes (Mt) de blé en 2018. Les disponibilités françaises pour le marché sont désormais prévues à 34,8 Mt, incluant collecte, importations et stock de report.

Les utilisations de blé sur le marché français sont prévues à 15,2 Mt dont 4 Mt par les meuniers, 1,2 Mt par les amidonniers et 1,6 Mt par les ethanoliers. FranceAgriMer a révisé à la baisse ses prévisions d’incorporations de blé par les fabricants d’aliments du bétail français à 5 Mt (- 0,1 Mt par rapport aux prévisions de septembre), au profit du maïs, plus compétitif dans les formulations.

Les ventes vers l’Union européenne sont désormais prévues à 7,9 Mt (-125 000 tonnes par rapport aux prévisions de septembre). En revanche, FranceAgriMer mise sur une reconquête des parts de marché perdues la campagne passée, notamment en Afrique subsaharienne et relève donc ses prévisions d’exportations de blé vers les pays tiers à 8,75 Mt (+ 250 000 tonnes par rapport au mois dernier). La concurrence russe, qui a déjà écoulé 13,5 Mt de blé sur le marché mondial en trois mois, devrait en effet s’essouffler en deuxième partie de campagne, en raison de disponibilités moindres que la campagne passée.

Orges : disponibilités limitées, prix élevés

La France dispose de ressources commercialisables d’environ 11 Mt, stocks compris. Face à la demande européenne et mondiale, la France pourrait exporter près de 3,6 Mt d’orges vers l’Union européenne  (- 110 000 tonnes par rapport aux prévisions du mois dernier) et 3,1 Mt vers les pays tiers (+ 100 000 tonnes). Sur le marché intérieur français, les utilisations par les malteurs devraient rester stables, autour de 350 000 tonnes. En revanche, les incorporations d’orge par les fabricants du bétail sont désormais prévues à 1 Mt (- 0,1 Mt par rapport à septembre) au profit du maïs plus compétitif dans les formulations. En effet, le prix de l’orge est élevé, supérieur à celui du blé, en raison de la sécheresse qui a limité les récoltes au Nord de l’Europe. La France sera un fournisseur incontournable pour le reste de l’Union européenne et des importateurs majeurs, tels que la Chine et l’Arabie saoudite. 

Maïs : regain de compétitivité en alimentation animale

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation prévoit désormais une récolte française de maïs grain à 11,5 Mt, en baisse de plus de 2 Mt par rapport à l’an dernier, sous l’effet de la sécheresse qui a amputé les rendements. Néanmoins, les utilisations de maïs par les fabricants d’aliments du bétail français sont portées à 2,2 Mt (+ 0,2 Mt par rapport aux prévisions de septembre) en raison du prix élevé des autres céréales fourragères.

Blé dur : la semoulerie française et l’Union européenne, principaux débouchés

Avec une récolte estimée à un peu moins de 1,8 Mt, les disponibilités pour le marché s’élèveraient à 2,1 Mt, stocks et importations comprises. Les utilisations par la semoulerie française sont prévues à 460 000 tonnes, les exportations à 900 000 tonnes vers l’Union européenne et 200 000 tonnes vers les pays tiers. Une petite partie de la production pourrait aussi trouver preneur en alimentation animale en raison d’une qualité insuffisante pour l’alimentation humaine.

Céré’Obs : état de la récolte de maïs et des semis d’hiver

Au 1er octobre 2018, la récolte de maïs était réalisée sur 42 % des surfaces les régions du Nord et de l’Est étant les plus avancées (plus de 70 % des surfaces), la région Aquitaine arrivant en queue de classement (moins de 20 % des surfaces récoltées). Les conditions de culture sont moins bonnes que l’an dernier. Fait marquant cette année, les taux d’humidité  du maïs sont très faibles. L’accès à l’eau a été le facteur discriminant pour les rendements, avec des résultats très hétérogènes selon la pluviométrie et l’irrigation.

Les semis d’hiver (orges et blé) ont démarré en Région Grand Est et Bourgogne, notamment en Lorraine où ils sont en avance par rapport à l’an dernier . Des retards sont toutefois prévus dans les autres régions.

nouvelle signalétique

sur les carburants dans l’UE




En faisant le plein de B10 à la pompe,
les automobilistes choisissent l’agriculture française

À partir du 12 octobre 2018, une nouvelle signalétique unique sur les carburants sera mise en place dans toute l’Union européenne. Pour faire le plein de gazole, les automobilistes utiliseront désormais les pistolets avec le carré B associé à un chiffre affichant la teneur en biodiesel.

Si cette mesure vise à harmoniser les informations à la pompe dans l’UE et ne change rien pour le consommateur, elle s’inscrit dans la droite ligne des actions menées par la FOP (Fédération française des producteurs d’oléagineux et protéagineux) pour conforter un débouché essentiel pour les producteurs d’oléagineux (colza et tournesol) et rendre visible le carburant vert issu de nos territoires. Elle témoigne par la même de la contribution de la filière française des huiles et protéines végétales à la transition énergétique et écologique.

Au côté du gazole actuel, renommé B7, les consommateurs pourront aussi faire bientôt le choix du B10. Autorisé en juin dernier par le Gouvernement, ce nouveau carburant, qui contient jusqu’à 10% de biodiesel, symbolise les efforts continus de la filière pour participer à la décarbonation des transports, et accélérer le développement des mobilités durables.

Ce sont aujourd’hui 100 000 producteurs français d’oléagineux qui apportent une matière première locale, cultivée dans le respect de la biodiversité, ensuite incorporée au gazole. Cette énergie renouvelable, qui émet 60% de Co2 en moins que le carburant fossile qu’elle remplace, contribue également au dynamisme économique des territoires. Cette filière représente ainsi 20 000 emplois en France et s’organise autour de 500 coopératives chargées de collecter les graines oléagineuses, ensuite transformées dans les 10 sites de trituration et d’estérification que compte l’Hexagone. Enfin, le biodiesel de colza et tournesol est un atout pour l’indépendance de notre agriculture : il fournit une alimentation « made in France » aux élevages grâce aux tourteaux, coproduits de l’extraction des huiles, lesquels participent à combler une partie du déficit français en protéines végétales.

Arnaud Rousseau, président de la FOP, déclare : « cet affichage du B7 et du B10 à la pompe est un signal positif tant pour les agriculteurs français que pour les automobilistes. En faisant leur plein de B10, les Français pourront choisir de donner un coup de pouce à l’agriculture française et de faire un geste pour l’environnement. »