Balance commerciale de la filière céréalière, un contexte inédit, une mission de ouveraineté assumée
La filière céréalière française confirme son rôle majeur dans la balance commerciale en 2022. Elle a exporté près de 11 milliards d’euros de céréales - 6,6 milliards en 2021 - et plus d’1 milliard de produits céréaliers – 634 millions d’euros en 2021. Au cours de cette année inédite, la filière céréalière a plus que jamais assuré sa mission fondamentale de nourrir les Français mais aussi de nombreux pays en difficulté d’approvisionnement.
La filière céréalière française consolide sa deuxième place dans la balance commerciale de l’excédent agricole et alimentaire (après les vins et spiritueux). Cette hausse s’explique bien entendu par une augmentation marquée des prix mondiaux dans le contexte de la guerre en Ukraine mais aussi par une progression des volumes exportés. Ainsi, pour le blé tendre, l’augmentation des volumes est de 25% par rapport à 2021.
Une filière organisée et efficiente pour répondre à tous les besoins
« L’année 2022 a été marquée par la guerre en Ukraine qui a fortement perturbé les marchés mondiaux des céréales. Face à ce défi, la filière céréalière française a non seulement rempli sa mission de nourrir les Français, mais a aussi su s’organiser très rapidement pour répondre aux demandes de ses clients historiques et des pays dont la sécurité alimentaire était menacée », déclare Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales.
Avec plus de 30 millions de tonnes de céréales exportées en 2022, la France devient le 7ème exportateur mondial de céréales brutes et le 4ème exportateur de blé tendre.
Les pays de l’Union européenne restent les premiers clients des céréales françaises avec en tête la Belgique, suivie des Pays-Bas et de l’Espagne. Les expéditions de céréales vers les pays tiers sont en forte croissance tant vers les clients historiques - Maroc, Égypte, Algérie et Chine - que vers de nouveaux clients tels que le Yémen et le Pakistan en blé tendre ou l’Arabie Saoudite en orge.
Malt et amidon : leaders des exportations françaises des produits céréaliers
Les produits céréaliers issus de la transformation des céréales - farine, semoule de blé dur, malt, amidon - contribuent également au solde positif de la balance commerciale en dépassant le milliard d'euros.
Le malt ainsi que l’amidon et les produits amylacés sont particulièrement dynamiques :
- La France reste le 1er exportateur mondial de malt.
- Près de 75 % de la production de l’amidonnerie française est exportée. Cette dynamique s’explique par deux tendances de fond : la progression de la végétalisation de l’alimentation à travers le monde et le développement de l’utilisation des produits céréaliers en substitution des énergies fossiles (biocarburants, bioplastiques, papeterie et carton).
Terres Univia présente OléoProtéines, le premier observatoire annuel des protéines végétales utilisées en alimentation humaine
Terres Univia, l’Interprofession des huiles et protéines végétales, dévoile OléoProtéines, le premier Observatoire annuel de décryptage de la production, du marché et des tendances de consommation en alimentation humaine des protéines végétales issues de la filière. Cette première édition d’OléoProtéines, financée dans le cadre de Cap Protéines, propose aux acteurs de la filière de nouvelles informations indispensables pour mieux comprendre et accompagner le développement du marché des légumineuses destinées à l’alimentation humaine, qu’elles soient cultivées en agriculture conventionnelle ou biologique. Les prochaines éditions de l’Observatoire, qui seront financées par les fonds interprofessionnels, ont pour ambition d’intégrer progressivement d’autres plantes riches en protéines de la filière qui arriveraient sur le marché.
OléoProtéines en quelques mots
L’Observatoire OléoProtéines permet de réaliser un suivi précis du marché des protéines végétales issues des cultures oléoprotéagineuses à destination de l’alimentation humaine. Il permettra de disposer chaque année d’une meilleure connaissance de la chaîne de valeur avec notamment un focus particulier sur l’aval (industriels, circuits de distribution, consommateurs) grâce à la consolidation des données existantes (productions conventionnelles et biologiques) et à l’acquisition de nouvelles données.
Pour cette édition 2022, OléoProtéines a étudié plus particulièrement la production et la consommation des 7 légumineuses les plus utilisées pour l’alimentation humaine : lentille, pois, soja, pois chiche, féverole, haricot sec et lupin. Les résultats sont restitués autour de 5 grandes thématiques complémentaires :
- La production et les échanges : production française et européenne de légumineuses, import et export de graines depuis et vers la France,
- Les ingrédients protéiques,
- La restauration hors domicile : achats de légumineuses brutes et précuites, produits au soja et
- alternatives végétales,
- Le commerce de détail : légumineuses en sachet, appertisées ou en vrac, tartinables frais, produits
- au soja, plats cuisinés, alternatives végétales, pâtes alimentaires, snacks salés,
- L’innovation et les start-ups.
Un Observatoire issu du dialogue interprofessionnel
OléoProtéines a été réalisé à l’issue d’un travail de concertation avec les organisations professionnelles membres de Terres Univia afin de concevoir un outil adapté aux besoins de l’ensemble des acteurs. Offrant une vision d’ensemble de la place des oléoprotéagineux sur le marché des protéines végétales en alimentation humaine, cet observatoire répond aux attentes de l’amont et de l’aval : disposer d’une meilleure connaissance globale du marché et des utilisations des oléoprotéagineux en alimentation humaine et mieux cerner le potentiel des nouveaux débouchés.
« Nous sommes fiers de partager aujourd’hui les premiers résultats et analyses de l’Observatoire OléoProtéines. Ce nouvel outil de décryptage du marché, qui permet de mieux caractériser les tendances de consommation en alimentation humaine des protéines végétales issues de notre filière, accompagnera l’ensemble des parties prenantes qui agissent en faveur de la souveraineté protéique française, » déclare Benjamin Lammert, Président de Terres Univia.
L’édition 2022 de l’Observatoire OléoProtéines a été réalisée dans le cadre de Cap Protéines, le programme de recherche, développement, innovation et transfert du Plan Protéines lancé par les pouvoirs publics dans le cadre de France Relance, et plus particulièrement au sein du projet « Partager les informations du producteur au consommateur ».
Pour découvrir l’ensemble des résultats de l’Observatoire OléoProtéines 2022, cliquez ici
Salon de l'Agriculture 2023
A.D.I.VALOR sera présent au SIA 2023 le temps d’une conférence de presse
L’équipe d’A.D.I.VALOR sera présente au Salon International de l’Agriculture (SIA) le temps d’une conférence de presse le mercredi 1er mars sur le stand d’Agridemain.
Christophe Grison et Ronan Vanot, respectivement président et directeur général d’A.D.I.VALOR, feront le bilan chiffré des collectes de 2022 et présenteront les objectifs pour 2023 (nouveaux programmes de collecte, partenariats, filières, etc ...).
Comité européen des régions
Les régions veulent jouer un rôle fort dans la gouvernance de l’Union européenne en matière d’agriculture bas carbone afin d’éviter tout risque pour la sécurité alimentaire
Si la séquestration du carbone dans le sol et les végétaux peut s’avérer un outil crucial afin de réduire les émissions, le rapporteur du CdR, Loïg Chesnais-Girard, adresse une mise en garde en précisant que les régions doivent être associées au système de certification de l’Union européenne pour faire en sorte que les projets soient adaptés aux besoins locaux et ne mettent pas en péril la sécurité alimentaire en Europe.
Les collectivités locales et régionales devraient être au cœur de la gouvernance de la certification en matière d’agriculture bas carbone de manière à soutenir le développement de projets adaptés aux besoins locaux et conformes aux stratégies régionales relatives à l’agriculture et à la ruralité. Tels sont les principaux messages contenus dans l’avis intitulé «Stratégies régionales d’adaptation pour parvenir à une agriculture bas carbone» élaboré par Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne, que le CdR a adopté lors de sa 153e session plénière, en réponse au projet de règlement de la Commission relatif à une certification de l’Union pour les absorptions de carbone. Ce nouveau système de certification de l’Union pour les absorptions de carbone devrait envisager les exploitations agricoles dans leur globalité, ainsi que l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre, pas seulement celles de CO2, et intégrer une forte dimension sociale, environnementale et économique, au risque sinon de compromettre la sécurité alimentaire de l’Union.
Les régions sont directement associées à l’élaboration et à la mise en œuvre des plans stratégiques relevant de la PAC dans de nombreux États membres de l’Union, et elles contribuent à encourager les pratiques durables qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre dans l’agriculture. Qui plus est, les collectivités locales et régionales sont responsables de la mise en œuvre de 70 % des mesures visant à atténuer le changement climatique et de 90 % des mesures prises pour s’y adapter. À la lumière de leur engagement sur le terrain, le rapporteur du CdR et président du conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard (PSE/France), demande dans son avis intitulé «Stratégies régionales d’adaptation pour parvenir à une agriculture bas carbone» que les collectivités locales et régionales soient pleinement associées au débat sur l’introduction d’une certification de l’Union européenne en matière d’agriculture bas carbone.
Loïg Chesnais-Girarda ajouté ce qui suit: « Le rôle nourricier de l’agriculture européenne doit rester la priorité. Par conséquent, il y aurait lieu d’encadrer par des règles la proposition de certification carbone mise en avant par la Commission européenne, en particulier pour le secteur de l’agriculture, et d’en assurer la cohérence avec la politique agricole commune. Les régions sont de ce fait les mieux placées pour regrouper les projets et faire en sorte que l’agriculture bas carbone profite avant tout au secteur agroalimentaire, plutôt que de servir de caution écologique à d’autres secteurs qui n’entreprennent pas les efforts suffisants pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. »
Le rapporteur suggère d’adopter une approche fondée sur des pratiques reconnues pour accroître et maintenir la teneur en carbone des sols tout en contribuant à protéger la biodiversité, au lieu de s’intéresser uniquement aux résultats obtenus. Les agriculteurs doivent en outre être soutenus dans une démarche de réduction globale des émissions de gaz à effet de serre qui ne soit pas focalisée uniquement sur le carbone.
Concernant le système de certification carbone de l’Union, il est précisé dans l’avis qu’il doit être encadré par des règles dès le départ, au risque sinon de conduire à une financiarisation et à un accaparement des terres. Le changement d’affectation des terres risque aussi d’affecter la production alimentaire globale dans l’Union. Le nouveau système ne devrait pas pénaliser les plus petits agriculteurs ni ceux qui ont déjà intégré dans leur activité la réduction des gaz à effet de serre et les pratiques de stockage. Il convient d’assurer la cohérence, la transparence et la sécurité de ce système afin que les crédits octroyés dans ce secteur soient fiables. Le cadre de suivi et d’évaluation de la certification doit être fiable et accessible, et ne pas engendrer des coûts d’administration et de contrôle disproportionnés.
Les biosolutions à l’honneur
Le 26 janvier 2023 se tenaient, à l’ENSAIA, à Nancy, les Carrefours de l’Innovation Agronomique (CIAG) de l’INRAE sur la thématique « Biosolutions : processus d’innovation et d’évolution des systèmes techniques en agriculture ».
Animée par l’alliance Agreenium et introduite par le député Dominique Potier, cette journée proposait des interventions et ateliers de travail ainsi qu’une table ronde. Elles ont illustré la diversité des biosolutions en agriculture et ont permis de discuter de leurs contributions à la transition agroécologique.
Focus sur le projet R2D2 : la régulation des ravageurs par les insectes auxiliaires
Plusieurs experts de Terres Inovia étaient présents : Afsaneh Lellahi, directrice adjointe de l'action régionale et du transfert de l'institut, Delphine de Fornel, responsable de la zone Nord et Est, Aurore Baillet, ingénieure de développement, et Nicolas Cerruti, chargé d’études en biodiversité fonctionnelle.
Celui-ci a présenté le projet R2D2, coordonné par Terres Inovia, montrant qu’il est possible de mobiliser certaines solutions tout simplement présentes dans la nature. C’est le cas des régulations biologiques, processus par lequel les insectes auxiliaires contribuent à la régulation des ravageurs de cultures.
Le projet R2D2 combine ainsi la mise en œuvre de leviers agronomiques aux principes de la lutte biologique par conservation. Il se donne l’objectif d’accompagner un collectif de 10 agriculteurs exploitant 1 300 ha de grandes cultures sur les plateaux de Bourgogne pour limiter les dégâts d’insectes tout en réduisant les applications d’insecticides autour de trois axes de travail :
- améliorer la robustesse des cultures
- favoriser les ennemis naturels des ravageurs déjà présents dans le milieux et, ainsi, renforcer le contrôle biologique
- défavoriser les ravageurs de cultures à l’échelle du territoire notamment via la mise en place d’intercultures pièges.
R2D2 vise ainsi à améliorer la résilience des systèmes et l’autonomie des agriculteurs vis-à-vis des intrants par une approche de reconception des systèmes en profondeur, allant de la parcelle au paysage. En ce sens, il présente une vraie originalité par rapport aux autres solutions présentées au cours du CIAG qui visent à se substituer aux intrants chimiques.
Des solutions innovantes, des lysats d’amibe aux parfums à base de kairomone
Parmi les solutions présentées lors du colloque, on notera la solution de biocontrôle développée par la société AMOEBA. Cette société française propose l’utilisation d’un lysat d’amibe extraite des eaux thermales d’Aix-les-Bains comme solution anti-fongique en céréales, vigne et maraichage. L’entreprise déploie ses capacités de tests afin de mieux comprendre les fonctionnement de cette solution, de travailler sur son positionnement, sa formulation. Les coûts financiers du développement de ces solutions sont mises en avant par Jean-Luc Souche, tout comme le « risque réglementaire ». La biosolution est aujourd’hui homologuée aux Etats-Unis, mais pas en Europe.
Ene Leppik, de la société Agriodo, a fait entrer les participants dans le monde fascinant de l’écologie chimique et des possibilités qu’ont les « odeurs » de manipuler le comportement des insectes, et notamment les insectes ravageurs des cultures. Ces « parfums » à base de kairomones et allomones attirent ou repoussent les bioagresseurs en s’inspirant de la communication entre les plantes et les insectes. Ils pourraient constituer des solutions alternatives à l’utilisation des insecticides.
Le rôle de ces biosolutions dans la transition agroécologique des systèmes agricoles
Même si la mise en application de tels principes aux champs n’est pas aisée, des solutions commerciales émergent. Le piégeage de masse pour lutter contre les bruches de la féverole, commercialisé par De Sangosse, a été pris en exemple. A l’issue de la présentation, des attentes de solutions vis-à-vis des ravageurs du colza se sont d’ailleurs exprimées. Les experts de l’institut n’ont alors pas manqué de citer les projets de recherche cofinancés par le Plan sortie du Phosmet.
Les échanges entre les différents intervenants de la journée animés par Xavier Reboud et Christian Huyghe, de l’INRAE, ainsi que les 4 ateliers de travail conduits en parallèle (biosolutions en systèmes de grandes cultures, viticoles, ateliers ruminants et productions légumières), ont permis d’échanger autour de ces solutions et des conditions qui favoriseraient leur adhésion par les agriculteurs et de leur rôle dans l’accompagnement de la transitions agroécologique des systèmes agricoles.
Une efficacité pas toujours facile à évaluer in situ
Parfois formulables, commercialisables et applicables au champ afin de stimuler les défenses naturelles de plantes ou contrôler les ravageurs, certaines biosolutions ne sont pourtant pas identiques aux produits chimiques.
Elles ont des profils souvent plus respectueux de l’environnement et leurs modes d’actions, leurs conditions d’applications, et leur niveau d’efficacité diffèrent également. Il est souvent nécessaire de conduire des études approfondies destinées à en tirer le meilleur avantage.
De plus, les effets démontrés au laboratoire sont susceptibles d’être modulés par les conditions environnementales, créant des difficultés supplémentaires. Pour les coopératives agricoles comme EMC2, il est souvent difficile de faire le tri entre les produits mis en marchés tant les allégations sont nombreuses et pas toujours fondées.
La mise en place d’essais au champ est donc nécessaire pour faciliter l’adhésion à ces solutions par les agriculteurs, mais leur efficacité n’est pas toujours facile à évaluer in situ. D’un point de vue méthodologique, il convient d’utiliser les bonnes grilles d’évaluation en identifiant et mesurant des indicateurs pertinents. Or, ils ne font pas toujours consensus.
Quoi qu’il en soit, les firmes phytosanitaires comme BASF et CORTEVA l’ont compris : l’avenir n’est plus au tout chimique et les géants de l’agrochimie investissent désormais dans de nouveaux piliers de croissance : les semences et les bio intrants. L’entretien de la dépendance des agriculteurs à l’agrofourniture a régulièrement été pointé du doigt au cours de la journée. Toutefois, l’intérêt des grands groupes a le mérite de drainer des fonds importants vers la recherche pour mieux connaitre les bioagresseurs, les régulations biologiques et les mécanismes en jeu.
Les acteurs de la filière française des huiles et protéines végétales prennent acte de la décision rendue hier par le Conseil d’Etat. Ils notent que cette décision repose uniquement sur des raisons de forme / procédure et qu'elle ne remet absolument pas en cause les qualités environnementales du B100, qui reste éligible à la vignette Crit’Air 1 en application de l'arrêté du 4 octobre 2022. Ils rappellent que le B100 joue un rôle-clé dans la décarbonation des transports et la contribution du monde agricole à la transition énergétique.
Mercredi 25 janvier 2023, le Conseil d’Etat a rendu sa décision concernant la demande d’annulation de l’arrêté du 11 avril 2022 permettant aux véhicules de type poids-lourds, bus et autocars fonctionnant exclusivement au B100 d’être éligibles à la vignette Crit’Air 1.
Le Conseil d’Etat a suivi la préconisation du rapporteur public du 4 janvier 2023 et validé l’annulation de l’arrêté du 11 avril 2022.
Cette annulation repose exclusivement sur des motifs de forme (défaut de signature du ministre de l’Intérieur, défaut d’une procédure de concertation préalable) et ne remet aucunement en cause l’intérêt environnemental du B100.
Cette annulation ne remet pas non plus en cause l’éligibilité des véhicules de type poids-lourds, bus et autocars fonctionnant au B100 exclusif à la nomenclature Crit’Air 1, comme l’indique l’arrêté du 4 octobre 2022. Ces véhicules restent donc éligibles à la vignette Crit’Air 1.
Pour rappel, l’arrêté du 11 avril 2022 avait fait l’objet, en juillet de la même année, d’un recours en excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat, déposé par un collectif de distributeurs de gaz naturel véhicules (GNV).
Salon de l'Agriculture 2023
Agri Confiance au Salon de l'Agriculture
le lundi 27 février 2023
sur le stand de La Coopération Agricole
Hall 4 - B111
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