INRAE et ARVALIS renouvellent leur partenariat au service d’une agriculture performante et durable
Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE et Jean-Marc Schwartz, président d’ARVALIS ont renouvelé le partenariat des deux instituts par la signature d'un nouvel accord-cadre le 29 février 2024 au Salon International de l’Agriculture. Cette initiative confirme la volonté commune d’INRAE, leader mondial de la recherche dans les domaines clés de l’agriculture, alimentation et environnement, et d’ARVALIS, le plus grand institut de recherche appliquée agricole en France, d’accompagner la transition agroécologique pour une agriculture performante, durable et résiliente. Au service des agriculteurs et des filières des grandes cultures, leurs travaux communs sont structurés pour répondre aux attentes du monde agricole et plus largement de la société.
Cet accord-cadre, d’une durée de cinq ans, témoigne de l'engagement des deux instituts à renforcer leurs collaborations dans les domaines de la recherche scientifique, du développement technologique et de l'innovation agricole au profit des producteurs et des filières en grandes cultures (céréales à paille, maïs, sorgho, pommes de terre, lin fibre, fourrages) dont ARVALIS est l’institut technique. Ensemble, INRAE et ARVALIS souhaitent poursuivre et renforcer leurs travaux sur les thématiques suivantes :
- l'adaptation au changement climatique et son atténuation ;
- la santé des cultures, la sélection variétale, l'agronomie et l’environnement ;
- le numérique, la science des données et l’apport de l’intelligence artificielle ;
- l'économie des filières.
Jean-Marc Schwartz, président d'ARVALIS, souligne l'importance de cette collaboration : « En unissant nos expertises et nos ressources, nous sommes mieux équipés pour développer des solutions innovantes et durables pour l'agriculture d’aujourd’hui et de demain. Poursuivre notre partenariat avec INRAE permettra d’accompagner les agriculteurs et les filières vers la transition agroécologique pour relever collectivement les défis d’une agriculture performante et durable. »
Philippe Mauguin, président-directeur général d'INRAE, partage cet enthousiasme : « Cette collaboration renforcée avec ARVALIS illustre notre engagement commun à déployer des travaux de recherche et des expérimentations en laboratoire comme aux champs, au service d'une agriculture performante, durable et résiliente. Ensemble, nous pouvons apporter des réponses concrètes aux défis majeurs auxquels l'agriculture est confrontée, au plus près des problématiques de terrain ».
Plusieurs décennies de travaux communs et de résultats marquants
La collaboration de longue date des deux instituts a produit de nombreux travaux dont les résultats ont été publiés et se sont concrétisés sur le terrain pour les agriculteurs.
Par exemple, sur l’aide à la sélection de variétés par l'analyse des facteurs à l'origine du plafonnement des rendements grâce à la mise au point d’outils et de méthodes de phénotypage au champ. Aussi, sur la fertilisation azotée avec la mise au point conjointe de la méthode du bilan prévisionnel puis du pilotage dynamique de l’azote. Enfin, avec les travaux concernant la qualité des sols notamment leur teneur en eau – et le pilotage de l’irrigation – et leur activité biologique grâce à des analyses de sol accessibles aux agriculteurs afin de diagnostiquer l’état des sols et proposer des améliorations.
INRAE et ARVALIS sont des acteurs majeurs du groupement d’intérêt scientifique (GIS) dédié aux grandes cultures qui associe également des acteurs économiques et des coopératives. Au travers ce dispositif, INRAE et ARVALIS travaillent conjointement à la diffusion des travaux scientifiques et des innovations.
Le groupe la poste et chambres d’agriculture france s’associent pour développer les circuits courts et soutenir la vitalité des campagnes
Au salon international de l’agriculture le mardi 27 février 2024, Philippe Wahl, président-directeur général du groupe La Poste et Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France signent une convention de partenariat, pour une durée de 5 ans, au service des agriculteurs et de la ruralité.
Parmi les premières preuves de cette coopération : le transport des produits fermiers frais des 10 000 agriculteurs accompagnés par le réseau BIENVENUE A LA FERME par CHRONOFRESH, ainsi que le développement de relais LA POSTE dans les fermes et les communes rurales.
Renforcer l’ancrage territorial, la proximité et l’utilité du monde agricole
Chambres d’agriculture France, dans le cadre de son plan stratégique 2019-2025, poursuit l’objectif de mieux accompagner les agriculteurs dans les transitions économiques, sociétales et climatiques, pour une création de valeur dans les territoires et faire dialoguer agriculture et société.
Les exploitations diversifiées en circuits courts, au sein du réseau Bienvenue à la ferme, répondent à deux enjeux stratégiques : celui de la proximité pour une consommation locale, saine et responsable, et celui de la pérennité économique pour les agriculteurs.
Développer des solutions de circuits courts avec Chronofresh
Le groupe La Poste et Chambres d’agriculture France jouent ensemble un rôle majeur dans la proposition de circuits courts alimentaires à l’échelle nationale :
- développement d’un commerce local, durable et équitable de produits fermiers ;
- revitalisation des territoires ruraux ;
- accompagnement de la transition agricole, afin qu’elle soit économiquement viable, socialement responsable, juste pour les agriculteurs, saine pour les consommateurs et respectueuse de l’environnement.
Concrètement, Chronofresh, filiale du groupe La Poste spécialisée dans le transport de marchandises alimentaires en ambiant et sous température dirigée, propose aux adhérents Bienvenue à la Ferme d’assurer le transport de leurs produits fermiers frais, directement vers leurs clients ou vers les professionnels (restaurants, marchés, drive fermiers…), à un tarif négocié et avec des horaires de collecte et de livraison adaptés. Une équipe commerciale et de production est dédiée, au sein de Chronofresh, aux adhérents Bienvenue à la ferme.
Déployer les services de proximité en milieu rural
Le groupe La Poste et Chambres d’agriculture France entrent ensemble dans une phase préalable d’expérimentations en ce début 2024 qui vise à développer des points relais La Poste sur les exploitations Bienvenue à la Ferme, pour rendre accessible à tous les services de proximité en milieu rural, et renforcer ainsi l’attractivité des territoires.
D’autre part, le développement de relais Pickup est également à l’étude avec les exploitations du réseau Bienvenue à la Ferme implantées dans les communes rurales, pour répondre à la demande croissante des habitants en matière de solutions de proximité tout en accompagnant la vitalité économique du monde agricole.
Pour Philippe Wahl, président-directeur général du groupe La Poste : « Avec ce partenariat, nous voulons mettre toute l’expérience et l’expertise logistique de notre groupe au service des agriculteurs et de la vitalité des territoires. L’agriculture fait face à des défis majeurs, comme celui de la proximité et de la pérennité économique et je suis convaincu que c’est le rôle de La Poste d’accompagner les agriculteurs dans cette phase de transition. En s’associant à Chambres d’agriculture France, La Poste donne de nouvelles preuves de son engagement à jouer un rôle central dans le développement économique et la transformation positive des territoires. »
Pour Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France : « Le partenariat entre Chambres d’agriculture France et le groupe La Poste s’inscrit dans une démarche de création de valeur dans les territoires et constitue un moyen pour resserrer les liens entre les consommateurs et les agriculteurs. Les solutions logistiques proposées par Chronofresh permettent aux producteurs de professionnaliser leurs démarches commerciales. Les agriculteurs sont des acteurs majeurs dans la vie de nos territoires et pourront renforcer ce rôle en fournissant un service de proximité avec les points postaux et les relais Pickup.
Ce partenariat permet d’amplifier l’offre proposée par Bienvenue à la ferme sur l’ensemble du territoire, en rendant les produits encore plus accessibles et à accueillir les consommateurs dans les fermes. »
L’Agence BIO présente son 21e baromètre de perception et de consommation des produits biologiques en France
L’Agence BIO dévoile son traditionnel baromètre annuel de perception et de consommation, lors de la 60e édition du Salon International de l’Agriculture. Mené avec l’ObSoCo auprès d’un échantillon représentatif de 4000 Français, cette nouvelle édition dresse un tableau contrasté de la place accordée au bio à domicile et celle attendue hors domicile. Entre grande fatigue informationnelle et besoin d’éducation alimentaire pour faire des choix éclairés pour leur alimentation, les Français expriment leurs rapports au bio et leurs attentes.
Coup de frein dans la transition alimentaire
Pour la première fois ce baromètre marque le basculement d’une l’alimentation axée sur des préoccupations santé (- 6 points vs 2022) et environnement (- 9 points vs 2022) vers une alimentation plaisir (+15 points). La définition du bien manger c’est avant tout le plaisir des sens. Les Français se déclarent moins préoccupés par les questions environnementales et écologiques (en baisse de 8 points). 53% des consommateurs de bio en mangent pour préserver leur santé, en baisse de 4 points et 37% pour préserver l’environnement, en baisse de 6 points. A l’exception de l’attention portée au gaspillage, les Français sont moins attentifs au fait d’acheter des produits frais, issus de circuits courts, de cuisiner davantage ou de réduire l’utilisation de plastiques et d’emballages.
Les Français conservent une bonne connaissance des labels logos ou certifications mais s’en préoccupent moins lors de leurs courses alimentaires. Ils sont 93% à connaître le label AB et 79% l’Eurofeuille et en parallèle, lors de leurs achats alimentaires, ils sont 60% à prêter attention au premier (en baisse de 5 points) et 57% au second (en baisse de 2 points).
L’image des produits bio est associée à celle des produits bruts. 62% des Français privilégient l’aspect pratique/ gain de temps pour leurs achats alimentaires et 34% d’entre eux estiment que cuisiner est une corvée (en hausse de 4 points). Les produits bio pâtissent de cette image de manque de praticité dans une recherche du consommateur du “vite préparé” synonyme de gain de temps et du “portionné” pour limiter les pertes.
Mais des solutions pour répondre à cette situation
Réconcilier bio et plaisir
Parce que le “bien manger” passe par le plaisir des sens et un moment de convivialité partagée, l’Agence BIO réaffirme que bio rime avec plaisir. Elle en fait la démonstration lors de ce Salon International de l’Agriculture en proposant des animations et des dégustations culinaires pour toutes et tous. Des recettes faciles et accessibles présentées par des chefs de tous horizons (cantine, bistrot, gastronomie) et reconnus pour leur engagement. Dans le même temps la campagne #BIO RÉFLEXE portée par des ambassadeurs sera diffusée massivement pour rappeler aux consommateurs qu'il est possible, en fonction de son budget, de mettre plus de bio dans son caddie et dans son assiette.
Une accessibilité au bio qui doit être portée par le collectif
En 2023, 30% des Français consomment du bio une fois par semaine (en baisse de 4 points) et 54% en consomment une fois par mois (en baisse de 6 points). Le contexte inflationniste pèse lourd sur le budget alimentaire des Français et le prix reste un frein important pour le bio. À la question de savoir pourquoi les Français ne consomment pas plus de produits biologiques, ils sont 66% à répondre que les produits biologiques sont trop chers chez ceux qui en consomment chaque semaine, 80% pour ceux dont la consommation est occasionnelle et 75% pour ceux qui ne consomment pas de bio. Malgré ce frein du prix, les Français ont des attentes fortes concernant des repas bio en restauration collective comme au restaurant. Ils attendent que les professionnels de la restauration prennent le relais d’uné transition aliméntairé qu’ils né péuvént portér séuls. Ils sont 69% à être intéressés par le bio à la cantine ou au réstaurant d’éntréprisé ét cé chiffré monté à 71% pour lés réstaurants. Pour 40% d’éntré éux l’offré dé bio ést insuffisanté à la cantiné et dans les restaurants et pour 44% pour les plats à emporter dans les restaurants.
La restauration hors domicile est indéniablement un levier majeur à la fois pour satisfaire la demande de bio des consommateurs et pour offrir des débouchés aux agriculteurs bio. Dès 2023, l’Agéncé BIO a entrepris le programme Cuisinons plus Bio pour développer le bio en restauration commerciale et collective.
Réassurer les Français sur les garanties du bio
Les Français manquent d’information sur les garantiés du bio en matière d’impact sur la santé et d’impact environnemental. 1 Français sur 2 exprimé des doutes sur la véracité du bio. Ils sont seulement 41% à considérer qu’ils ont assez d’informations concernant l’impact du bio sur la santé (en baisse de 4 points) et ce chiffre est porté à 39% concernant l’impact énvironnemental (en baisse de 4 points). La multiplicité des labels, allégations commerciales engendre de la confusion et ils sont 62% des Français à éstimér qué lé bio c’ést surtout du markéting.
L’Agence BIO prendra la route très prochainement pour aller à la rencontre dés consommateurs bio français pour expliquer ce qu’est le bio et ses fondamentaux.
Il est indispensable de conserver et de maintenir des variétés, anciennes ou récentes, d’ici ou d’ailleurs, pour répondre aux demandes des consommateurs et aux défis de souveraineté alimentaire. L’interprofession des semences et plants, SEMAE, a très tôt pris conscience de cette réalité. Un ensemble d’actions sont mises en œuvre en France pour conserver, enrichir et utiliser le patrimoine génétique d’hier afin de créer les variétés de demain.
Salon International de l’Agriculture, Paris, le 28 février 2024 :
« En agriculture, tout commence par une semence. Au sein de SEMAE, nous défendons tous les modèles et toutes les agricultures. Nous sommes persuadés que chacun à un rôle à jouer dans la création variétale et la consommation de demain. A l’aube de grands défis environnementaux, climatiques et démographiques, la souveraineté alimentaire passe par la souveraineté semencière », déclare Laurent Bourdil, président de l’Association Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs des Semences Oléagineuses (ANMSO) et membre du bureau de SEMAE.
Création de la section “Diversité des semences”
SEMAE s’engage à résoudre 4 défis majeurs : la maîtrise des intrants (produits phytosanitaires, engrais, eau), la transition agroécologique, le changement climatique et la préservation de la biodiversité. C’est pourquoi, l’interprofession a ouvert, en 2022, une 9ème section appelée : “Diversité des semences” dont le rôle est de promouvoir toutes les semences pour tous les usages et toutes les agricultures sans les opposer.
Avec cette nouvelle section, SEMAE s’engage plus que jamais dans l’accompagnement d’acteurs aux pratiques agroécologiques alignées avec les attentes sociétales. La section “Diversité des semences” symbolise la dynamique collective à l’œuvre au sein de la filière qui se nourrit de valeurs fortes telles que l’ouverture, la transversalité, la transparence et la responsabilité.
La filière semences et plants a un rôle essentiel de mécène pour la préservation des ressources génétiques très précieuses.
Aujourd’hui , SEMAE engage 100 000 euros par an pour conserver, enrichir et diffuser des ressources génétiques dans le cadre du Fonds de dotation « Collections et biodiversité ». En outre, en 2021 la section semences potagères et florales de SEMAE a lancé le « Fonds de soutien à la maintenance des variétés du domaine public». La section peut également prendre en charge les frais d’inscription de variétés sur la liste d, dans le cadre d’une enveloppe annuelle votée par le Conseil d’Administration.
La diversité génétique : la clé pour répondre aux défis de demain
Selon la FAO (l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) 70 % des ressources génétiques mondiales ont été perdues au cours des 70 dernières années.
« En 2024, 15 espèces de plantes fournissent 90 % des ressources alimentaires standardisées. Le top 3 étant : le riz, le blé et le maïs. En effet, 80 % des variétés de légumes et de céréales cultivées, il y a 50 ans, ont disparu. » rapelle Stéphane Crozat, directeur du Centre de Ressources de Botanique Appliquée et vice-président de la section diversité des semences de SEMAE qui ajoute : « Les semences représentent un patrimoine biologique et culturel. Il est essentiel de les collecter, les protéger, les enrichir et les valoriser ».
Conserver et maintenir des variétés, anciennes ou récentes, d’ici ou d’ailleurs, pour tenter de répondre aux enjeux ou problématiques de notre monde moderne est donc indispensable.
Un catalogue ouvert à toutes les semences
« Le patrimoine génétique des semences appartient au bien commun. Nous devons tous y avoir accès pour diffuser la biodiversité » annonce Laurent Bourdil.
Pour commercialiser des semences ou des plants des espèces listées aux niveaux européen et français, il faut que les variétés soient inscrites sur les catalogues officiels français ou européen des espèces et variétés.
« Pour le marché professionnel nous attendons des épreuves d’inscription afin de décrire finement la variété pour contribuer ensuite à la qualité du processus de certification des semences et plants (DHS) et de s’assurer de la valeur d’usage de la nouvelle variété au regard des attentes des filières de production et des enjeux de politique publique VATE (Valeur Agronomique Technologique et Environnementale). Mais, il est prévu un dispositif facilitant le retour des variétés anciennes sur le marché des semences et plants » ajoute Virginie Bertoux, secrétaire générale du CTPS (Comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées).
Ce retour sur le marché de variétés anciennes est vertueux : les vieilles variétés disparaissent si on ne s’en sert pas. Il s’agit d’un élément important de la diversification (de l’agriculture, des régimes alimentaires) et de la sécurisation de notre agriculture.
Liens utiles :
Lancement de l’appel à projets 2024 de SELEOPRO dédié à la recherche semencière du colza et du tournesol
L’interprofession des huiles et des protéines végétales Terres Univia, son institut technique Terres Inovia, son établissement financier Sofiprotéol ainsi que l’Union Française des Semenciers viennent de lancer l’appel à projets SELEOPRO 2024, dédié au soutien de la recherche semencière du colza et du tournesol. Il sera clôturé le 15 mai.
Le dispositif SELEOPRO vise à soutenir des projets de recherche portés par des équipes académiques et des projets de recherche collaboratifs pilotés par des entreprises semencières privées. Le but : développer les connaissances, les méthodes et les outils d’intérêt pour la sélection et accélérer la création de variétés de colza et de tournesol disponibles pour les agriculteurs français.
Le financement de l’appel à projets est assuré par Sofiprotéol, gestionnaire du Fonds d’Actions Stratégiques pour les Oléoprotéagineux (FASO), par Terres Univia et par Terres Inovia au travers des fonds interprofessionnels, issus des Cotisations Volontaires Obligatoires (CVO) et également par l’UFS.
Quatre thématiques prioritaires de recherche identifiées
Pour que les travaux d’amélioration variétale puissent répondre au mieux aux intérêts de la filière et aux problématiques prioritaires de recherche identifiées au sein du comité Scientifique SELEOPRO, les projets déposés devront s’inscrire dans au moins une des thématiques suivantes :
- Lutte contre les bioagresseurs dans un objectif de réduction d’emploi des produits phytosanitaires, en ciblant en particulier les coléoptères ravageurs d’automne pour le colza et le mildiou pour le tournesol.
- L’adaptation au changement climatique, en ciblant en particulier l’amélioration de l’implantation en conditions stressantes (rapidité de germination, développement du compartiment racinaire…).
- Spécifiquement pour le colza, l’adaptation de la sélection aux nouveaux itinéraires culturaux (conduites associés, bas niveau d’intrant…).
- Spécifiquement pour le tournesol, la prise en compte des critères de qualité des débouchés des huiles et protéines.
Ces thématiques ont vocation à orienter les efforts des sélectionneurs et organismes de recherche pour les années à venir, sans exclure pour autant toute autre thématique qui pourrait être jugée d’intérêt pour les cultures.
dépôt d’un projet, avant le 15 mai 2024
Signature d'un nouvel accord cadre pour la période 2024-2029 entre a.d.i.valor et le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
Christophe Béchu, Ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires, et Christophe Grison, président d'A.D.I.VALOR, ont signé mercredi 28 février 2024 un nouvel accord cadre pour la période 2024 à 2029.
Cet accord a aussi été signé par les actionnaires et partenaires majeurs d'A.D.I.VALOR : ARES, Chambre d'Agriculture France, COVADA, CPA, La Coopération Agricole, FNSEA, FNA, INVIVO, SEPH, SOVEEA, VADEHO et VALORALIM.
Cet accord confirme le support du Ministère apporté à la filière de collecte et valorisation des déchets d'agrofourniture (plastiques et emballages usagés), et conforte la performance de l'écosystème A.D.I.VALOR mis en place par la filière agricole depuis 2001.
Objectifs 2020 2023 atteints
Les objectifs fixés par le précédent accord-cadre ont été atteints :
- Le taux moyen de collecte des plastiques et emballages usagés est de 79% en 2023 Il dépasse les 90% pour les programmes de collecte les plus anciens.
- Grâce au tri à la ferme, 94% des plastiques et emballages collectés ont été recyclés, ce qui donne un taux moyen de recyclage' des plastiques et emballages usagés de 74%.
- Entre 2020 et 2024, 5 nouveaux programmes de collecte (Emballages de plants de pomme de terre, Emballages de produits d'hygiène des élevages non laitiers, Emballage de semences de betteraves, Emballages de produits de Nutrition Animale, Pots Horticoles Professionnels Usagés) ont été lancés, amenant A.D.I.VALOR à collecter 25 types de déchets triés par les agriculteurs.
- Une éco-modulation des éco-contributions a été mise en place afin de favoriser l'éco-conception des emballages et plastiques.
- Le support et les appels à manifestions d'intérêts lancés par A.D.I.VALOR ont permis l'émergence de 5 nouvelles unités de recyclage sur le sol français.
Une trajectoire toujours aussi ambitieuse pour 2029
L'accord-cadre signé le 28 février 2024 vise, en 2029 un taux de recyclage de 80% pour les programmes déjà en place et de 60% pour les programmes mis en place cette année.
La prévention et l'éco-conception des déchets sont aussi au coeur de cet accord avec la promotion du réemploi des emballages et le renforcement des dispositifs d'éco-modulation.
L'accord prévoit aussi de continuer le redéploiement des filières de recyclage sur le territoire français, avec un objectif clair : plus de 80% des plastiques et emballages agricoles collectés en France et recyclés doivent l'être dans l'hexagone.
Le Ministère s'engage à appuyer et soutenir A.D.I.VALOR et ses partenaires dans les différentes actions mises en oeuvre.
Christophe Grison président d'A.D.I.VALOR : « Cet accord vient récompenser la performance exceptionnelle du système A.D.I.VALOR. Cette performance, due à l'investissement de toute la filière et en premier lieu des agriculteurs, nous permet de nous projeter avec les pouvoirs publics sur une trajectoire de 6 ans. L'agriculture est à la fois précurseur et exemplaire sur la gestion des déchets, et s'inscrit dans une véritable économie circulaire . »
Toujours dans l’objectif d’élargir le spectre de compétences mobilisables pour les Cuma, le réseau Cuma continue de renforcer ses actions en s’associant avec EDF Renouvelables.
Un partenariat signé au SIA
C’est à l’occasion du SIA 2024 que s’est matérialisé ce nouveau partenariat, signé par Matthieu Goehry, Président de la FNCuma et Didier Hellstern, Directeur Développement France d’EDF Renouvelables.
Acteur majeur de la transition énergétique dans le monde depuis plus de 20 ans, l’expertise transverse d’EDF Renouvelables. (développement, exploitation, démantèlement de centrales d’énergies renouvelables électriques, maîtrise de l’empreinte environnementale, liens avec les territoires) en fait un partenaire plus que légitime dans nos travaux et réflexions sur les énergies renouvelables.
Mais ce partenariat naît sur un socle commun : nous voulons défendre les intérêts des acteurs qui s’engagent (agricultrices et agriculteurs, Cuma, énergéticiens, citoyens), créer des ponts avec la société, nous impliquer auprès des territoires, fédérer autour de projets ambitieux, créer des synergies et de la valeurs localement.