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Hebdo N°44 - Vendredi 08 decembre 2017

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Vie des entreprises

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PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES




Visite de la mission parlementaire d'information commune sur les produits phytopharmaceutiques

Le groupe coopératif Dijon Céréales a accueilli ce matin la mission parlementaire d’information commune sur les produits phytopharmaceutiques, qui était en visite ce jour en Côte-d’Or.

Cette rencontre s’est déroulée en présence d’autres organisations agricoles, et notamment la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de Côte-d’Or, l’APPV 21, Arvalis région Est, Passion Céréales et la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or.
Cette séquence a été une véritable opportunité pour notre coopérative de présenter l’ensemble des démarches et notre rôle à toutes les étapes de vie d’un produit phytosanitaire, illustrée également avec la visite de la plateforme de stockage des produits phytopharmaceutiques du Groupe. Le suivi et la traçabilité des produits et volumes épandus en lien avec les agriculteurs adhérents (enregistrement des pratiques culturales avec des outils numériques aujourd’hui), jusqu’à la collecte des déchets phytosanitaires et le contrôle de la qualité des grains post-récolte, ont été présentés.

Les représentants de la coopérative ont ainsi pu souligner l’attention toute particulière portée par le Groupe Dijon Céréales au bon usage des produits phytosanitaires à travers des conseils techniques, et la priorité donnée à l’approche agro-écologique sur le territoire et dans le travail quotidien avec ses différents partenaires, en amont et en aval, afin de favoriser des pratiques à faible impact environnemental. « Les coopératives ont été créées par les agriculteurs, elles sont à leur service. Dijon Céréales accompagne ces adhérents dans la valorisation de leurs débouchés, mais aussi dans toutes les transitions nécessaires pour répondre aux attentes des marchés et de la société » rappelle Marc Patriat, président agriculteur de Dijon Céréales.

L’engagement de la coopérative dans le développement de techniques alternatives et la réduction des intrants (phytosanitaires et fertilisants), particulièrement marqué depuis 2010 avec le lancement de la plateforme interrégionale agroenvironnementale Artémis, a été détaillé à la commission.

Le Groupe Coopératif a insisté sur son engagement dans la transition agroécologique, via notamment le pôle européen d’innovation en agroécologie AgrOnov, qu’elle a contribué à mettre en place et au sein duquel elle est pleinement impliquée au quotidien. Il a été rappelé également que près de 200 agriculteurs, adhérents de Dijon Céréales, sont aujourd’hui engagés dans des GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental, labellisés par l’État) dont la coopérative est porteuse ou partenaire, autour des thématiques comme l’agriculture de précision, l’agriculture de conservation des sols ou encore la diversification des cultures et la valorisation des productions locales.

« Coopérative et agriculteurs, nous sommes acteurs de filières alimentaires. Si elles apportent de la valeur ajoutée à nos produits, elles sont aussi très encadrées par des cahiers des charges rigoureux, qui impliquent tous les maillons de la chaîne autour de la notion de qualité et de sécurité sanitaire. », ajoute Pierre Guez, directeur général de Dijon Céréales.

En conclusion de cette matinée et de ces échanges, les dirigeants de Dijon Céréales et l’ensemble des acteurs présents ont évoqué la nécessité pour l’Etat, au regard notamment du contexte national et européen, d’appuyer les acteurs agricoles dans cette démarche globale. Ils souhaitent rappeler qu’il est nécessaire pour l’Etat d’apporter des perspectives stables et économiquement viables, à 5 à 10 ans, pour les agriculteurs, et de s’engager résolument sur le volet recherche et développement pour permettre de développer des alternatives crédibles et qui permettent la pérennité et la poursuite du rayonnement du modèle agricole français.

Site internet Dijon Céréales : https://www.dijon-cereales.fr/

L’avenir se construit

à l’échelle régionale



Tout en dressant le bilan d’un exercice 2016-2017 rendu compliqué par une moisson 2016 catastrophique, Dijon Céréales s’est largement projeté, lors de son assemblée générale du jour, vers l’avenir avec la mise en route, en janvier 2018, de l’Alliance-BFC mais aussi l’arrivée d’un nouveau directeur général.

La moisson 2016 restera comme un très mauvais souvenir pour Dijon Céréales et ses adhérents agriculteurs :

  • Rendements catastrophiques sur l’ensemble du département (suite au froid du printemps et à la pluie d’avant-moisson 2016) occasionnant une collecte de seulement 800 000 T pour Dijon Céréales (-18,5 % par rapport à 2015-2016) ;
  • Qualité dégradée pour les blés, orges et pour les colzas ;
  • Contexte de prix en berne en raison d’un marché mondial saturé.

La campagne 2016-2017 a donc accumulé de nombreuses difficultés qui pèsent sur l’activité. Le chiffre d’affaires de la coopérative a reculé de 16,5%, en lien naturellement avec la baisse des volumes collectés (- 180 000 T) mais aussi de l’activité approvisionnement (-26 M€ de C.A. dus en partie à la baisse des prix des fertilisants mais aussi un recul de la consommation). La coopérative reste très solide sur ses fondamentaux, avec une bonne maîtrise de ses charges de fonctionnement (-6 millions d’euros) et un résultat positif de 2 millions d’euros.

Marc Patriat a rappelé le plan de soutien déclenché par Dijon Céréales lors de la campagne 16-17 pour soutenir les trésoreries des exploitations adhérentes (30,5 M€ à travers des reports d’échéances et des compléments de prix) et l’accompagnement spécifique des adhérents en situation critique. La moisson 2017 a redonné du baume au coeur à une bonne partie du territoire, la moisson est globalement bonne à l’exception sauf en terres légères et pour des secteurs importants comme les plateaux du Châtillonnais.

A l’échelle de la coopérative, un des points majeurs de l’actualité est la mise en route, en janvier 2018, d’une union de moyens avec les coopératives Bourgogne du Sud (Saône-et-Loire) et Terre Comtoise (Doubs), des coopératives avec lesquelles Dijon Céréales a déjà noué de nombreuses collaborations dans les unions Cérévia (commercialisation) et Area (approvisionnement) ou dans des projets innovants comme la plateforme agro-environnementale Artemis. « Nous avons l’ambition de construire, avec cette alliance coopérative à l’échelle de la nouvelle grande région Bourgogne Franche-Comté une structure pour accompagner nos adhérents face aux enjeux actuels et futurs de l’agriculture » a précisé Marc Patriat.

« En associant des compétences, mais aussi en en développant de nouvelles, l’Alliance-BFC va contribuer au développement de nouvelles filières, des nouvelles technologies et de l’innovation du champ à l’assiette, au service de la valeur ajoutée sur les exploitations » a précisé pour sa part Pierre GUEZ, le directeur général de Dijon Céréales.

La concrétisation de ce projet correspond à un moment majeur pour la vie de Dijon Céréales et de son DG historique : le passage de témoin de Pierre GUEZ vers Christophe RICHARDOT. Celui-ci, actuellement Directeur Général de l’union d’approvisionnement Area, prendra ainsi la direction de l’union Alliance-BFC au 1er janvier 2018. Il sera délégué auprès de Dijon Céréales en tant que Directeur Général Adjoint, Pierre GUEZ lui transmettant la direction générale au 1er juillet 2018.
Cette 27ème AG a été honorée de la présence de Thierry Blandinières, directeur général de l’union nationale des coopératives Invivo. Son intervention a démontré la force du modèle coopératif français, de l’échelle régionale à l’international, face aux enjeux d’avenir de l’agriculture et les transitions en cours dans le domaine du numérique, de l’agroécologie, de l’alimentation…

En conclusion de l’assemblée, Marc PATRIAT a salué le départ de trois administrateurs qui font valoir leurs droits à la retraite.

  • François PAUTET (Gaec de l’Oucherotte, Rouvres-en-Plaine, 2ème vice-président de Dijon Céréales), administrateur à la coopérative de Genlis et à Dijon Céréales depuis la fondation en 1994,
  • Jean-Paul NIEUTIN (Cisery, Yonne) administrateur à la coopérative de Semur puis de Dijon Céréales depuis sa création,
  • Bernard PAILLET (Earl des Courées, Saint-Julien), membre du Conseil d’Administration de la coopérative depuis 2008.

Trois contributeurs importants à l’aventure Dijon Céréales, ils en ont été chaleureusement remerciés.

Site internet Dijon Céréales : https://www.dijon-cereales.fr/

CAP SEINE

une coopérative robuste et agile



Après une récolte 2016 unanimement considérée comme catastrophique,
la coopérative a pu tester la résilience
de son modèle et ses capacités de réaction
et d’agilité pour en limiter les effets et continuer à préparer l’avenir.

lire le dossier complet

OCEALIA en action !




C’est un triple défi que notre Coopérative
a dû relever cette année. Réussir la fusion, être au rendez-vous pour nos adhérents
en terme de retour économique et préparer l’avenir. Ce challenge était d’autant plus difficile que le contexte économique était complexe
et perturbé.

Premier exercice complet d’OCEALIA :

Décidée en 2015 puis validée par l’Autorité de la concurrence en février 2016, la fusion est encore très récente.
De nombreux chantiers ont été menés afin d’être en situation opérationnelle dès le début de cet exercice.
Citons en particulier la gouvernance et notre organisation interne, l’harmonisation de notre système d’information ainsi que celle des outils et méthodes de comptabilité/gestion d’Océalia, l’élaboration et le déploiement des nouvelles politiques métiers, la mise en place du nouveau cadre social. C’est un travail considérable qui a été réalisé par nos équipes et qui témoigne de leur engagement et de leur détermination.

Une performance économique au rendez-vous pour nos adhérents :

  • Dans un contexte économique difficile, avec une récolte historiquement basse en France et en retrait de plus de 300 KT pour Océalia, des cours à nouveau en baisse et une situation de l’élevage toujours délicate, Océalia a bien valorisé ses productions et piloté ses résultats pour privilégier la qualité du retour économique vers ses adhérents. Cela s’est traduit par une très bonne rémunération de la collecte au vu de l’environnement, des mesures d’accompagnement significatives pour soulager les trésoreries et un plan d’économie interne. C’est ainsi qu’avec un CA de 476 M€, en baisse de 18 %, Océalia a réussi à restituer 21,9 M€ de compléments de prix et présente un résultat net de 2,7 M€ soit 0,6% du CA.
  • En ce qui concerne le Groupe, les bons résultats obtenus dans le domaine des vins et spiritueux, de la filière pop corn, des jardineries comme du transport, ont permis de consolider un résultat net Groupe à hauteur de 3,6 M€ pour un CA total de 531 M€.

Le renforcement de la proximité, de l’accompagnement et du soutien de nos adhérents :

Soutien aux adhérents

Dans le contexte morose de 2016, des retours économiques supplémentaires ont ainsi été décidés lors de l’Ag 2016. 3.4 M€, soit plus de la moitié du résultat de l’exercice 2015 / 2016 ont été redistribués, apportant de la trésorerie supplémentaire aux exploitations.

Par ailleurs diverses mesures exceptionnelles ont été mises en place dès septembre 2016, dont certaines avec les banques, pour accompagner nos adhérents dans le financement de leur campagne. Plusieurs mesures ont visé à reporter les échéances de paiement des approvisionnements.

Proximité et accompagnement des adhérents

Océalia développe une approche globale des exploitations prenant en compte l’ensemble des enjeux complexes que doivent appréhender les agriculteurs. Nous proposons des services adaptés et créateurs de valeur pour les adhérents.
Le binôme conseiller d’exploitation et responsable de site constitue le relais de proximité essentiel de la Coopérative. Les OCEALIADES, pilotées par les administrateurs et les responsables de région complètent ce dispositif. Centrées sur des sujets prospectifs et novateurs impactant nos métiers, ces nouveaux rendez-vous ont connu des formats variés, conférencier, témoignages d’agriculteurs, visite, et donnent lieu à des échanges très constructifs.

Préparer l’avenir :

Développer l’innovation

Dans un contexte de maîtrise des charges, les ressources allouées aux services agronomie et agrisolutions sont, elles, en croissance continue afin de développer des services porteurs de valeur ajoutée pour nos adhérents et source de pérennité pour leurs exploitations. Cela concerne des domaines aussi variés que la gestion des risques, le pilotage technico-économique des exploitations, l’accompagnement environnemental et l’agriculture de précision.

Renforcer notre compétitivité

Nous poursuivons notre politique d’amélioration continue de nos processus afin que notre performance collective progresse. Nous engageons également une démarche de rationalisation de nos activités logistique et approvisionnement-collecte afin d’obtenir des gains de compétitivité au service de nos adhérents
Nous mettons en place un plan d’investissement ambitieux visant à accroître nos capacités de stockage afin de mieux maîtriser le rythme de nos ventes en fonction des marchés, ce qui nous permettra de renforcer la productivité de notre activité de collecte.

Développer les filières et les partenariats

Océalia poursuit la structuration de son pôle élevage avec le renforcement du partenariat stratégique avec Caveb, le projet de création d’une coopérative associée avec Natéa, l’ouverture du capital de Soléo
Développement pour accueillir de nouveaux acteurs locaux.
Dans le domaine des productions végétales, nous renforçons nos filières existantes et notamment la filière pop corn qui vient de bénéficier d’un investissement important sur son outil. Au niveau du pôle viticole, nous appliquons notre plan stratégique de l’amont et l’aval pour développer nos parts de marché en France et à l’export. Enfin, les jardineries poursuivent leur développement et enregistrent un excellent résultat grâce à la
rigueur de gestion et la dynamique enclenchée depuis plusieurs années.

Conclusion :

Riche de ses 7 200 adhérents et 904 salariés, fort de ses activités diversifiées sur un territoire étendu à 5 départements (16,17, 79, 86, 24) et fier de son modèle Coopératif, le Groupe OCEALIA est opérationnel, au service de ses adhérents et tendu vers l’avenir, prêt à répondre aux multiples défis de notre environnement.
« Nous voulons être un Groupe Coopératif attractif, responsable, et créateur de valeur pour les agriculteurs »

Site internet Océalia : ocealia-groupe.fr/

Maïsadour

aborde demain avec plus de confiance



Malgré l'influenza aviaire, Maïsadour se redresse, réalise un résultat positif et ouvre un nouveau chapitre de développement

Malgré une baisse de son chiffre d'affaires (-8,8 %) liée à l'impact d'une seconde influenza aviaire d'une ampleur exceptionnelle et à une récolte de céréales modeste, le Groupe Coopératif Maïsadour redresse sa situation financière avec une forte hausse de son résultat net consolidé et de son
résultat brut d'exploitation (+ 10 %).

2016-2017 : le système coopératif a permis d'éviter
le pire

Le Groupe Coopératif Maïsadour a dû faire face, durant son exercice 2016-2017, à l'une des crises les plus graves enregistrées en 80 ans d’existence.
Une situation engendrée par des éléments exogènes fortement adverses : une faible récolte hivernale de céréales et surtout un deuxième épisode d'influenza aviaire particulièrement dévastateur.
La baisse du chiffre d'affaires de 8,8 % due à l’influenza aviaire (à 1,336 milliard d'€) a nécessité de la part du Groupe Coopératif Maïsadour le redressement de ses résultats
financiers.
La mobilisation de l'ensemble des adhérents, administrateurs et salariés ainsi qu’un plan d’économies général ont permis d'assainir sa situation financière. Le résultat net consolidé du Groupe remonte à 4,8 millions d'€, quant à l'excédent brut d'exploitation (EBE), il augmente de 10 % pour atteindre 39,3 millions, soit 3 % du CA consolidé.
Acteur majeur de la filière palmipèdes, Maïsadour a joué un rôle-clé dans la mise en place d’un dispositif de biosécurité afin de minimiser l'impact d'une éventuelle nouvelle exposition au virus. Le Groupe Coopératif a investi 3 millions d’euros pour
accompagner ses quelque 1 000 producteurs impactés et pour sécuriser ses filières de production de palmipèdes à foie gras et volailles (accouvage, élevage, transport...).

2018-2026 : un plan stratégique de reconquête
et de sécurisation

Toute crise est une opportunité : celle de remettre à plat ses méthodes et de se fixer de nouveaux objectifs. Pour structurer ses ambitions dans le temps et organiser le développement du Groupe dans un contexte agricole et agroalimentaire mouvant, le Groupe a lancé un projet stratégique intitulé « MAÏSADOUR 2026 » qui réaffirme sa mission première et son territoire : « un Groupe bâti sur des filières du champ à l’assiette, au service de ses agriculteurs et du développement du grand Sud-Ouest ».

4 axes ont été déterminés :

  • L’adhérent au coeur de la démarche : meilleure valorisation des productions et du service
  • S’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs
  • Adaptation de la culture et de l’organisation
  • L’international, relais de croissance

Pour Michel PRUGUE, Président du Groupe Coopératif : « Notre modèle coopératif a une modernité et une pertinence qui doivent nous permettre de réussir dans un monde en mutation permanente tant du point de vue de la consommation que de la
production.
»

Site internet Maïsadour : maisadour.com/

Le combat d'Euralis



Du soja 100% origine
France pour plus de sécurité alimentaire
en viandes-volailles


Relocaliser en France une production de soja non-OGM dans une démarche agro écologique alliant les dimensions environnementales, économiques et sociales sont les objectifs que s’est fixés Euralis.Pour y parvenir le groupe coopératif contribue à la création d’une filière qui permet de produire, transformer et valoriser du soja non-OGM pour les élevages dans le Sud-Ouest.Au mois de mai 2016, les coopératives Euralis et Fipso (filière porcine du Sud-Ouest), Sanders-Euralis et les groupes Avril et Carrefour se sont associés pour développer des filières d’élevage animale régionales (bovins, porcs, volailles) consommatrices de soja d’origine France. Un partenariat filière qui vise notamment à garantir courant 2018 une viande de porc
« Filière Qualité Carrefour » du grand Sud-Ouest issue d’animaux exclusivement nourris avec des matières premières françaises.

Euralis intervient à la fois en amont et en aval de cette filière de qualité. La coopérative accompagne les agriculteurs souhaitant un nouveau débouché économique à même de diversifier leur assolement et présentant des atouts agronomiques. Le soja n’a en effet pas besoin d’engrais azoté de synthèse et il demande beaucoup moins d’intrants chimiques que d’autres cultures. Grâce à cet avantage agronomique, l’alternance entre la culture du soja et celle du maïs est idéale sur le plan agro-écologique. L’expertise dans la recherche, la production et la commercialisation des semences doit également contribuer à atteindre les 8000 ha en 2018. Les graines de soja collectées sont ensuite triturées au sein de l’usine SOJALIM ,créée à cet effet, produisant ainsi des tourteaux, de l’huile et des coques valorisés en aliment pour les animaux.

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