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Hebdo N°42 - Vendredi 23 novembre 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

Blocages



L’ANIA, Coop de France et la FCD alertent sur les répercussions extrêmement graves des blocages en cours sur l’activité des entreprises et distributeurs alimentaires.

Les manifestations que notre pays connaît, depuis maintenant six jours, ont des conséquences extrêmement graves sur l’ensemble de la filière agroalimentaire.

De nombreux magasins sont totalement bloqués depuis samedi. Plusieurs dizaines d’entrepôts ne sont plus en état de recevoir ni de livrer des produits.

Les approvisionnements de nombreux magasins ne peuvent donc plus être assurés, notamment pour les produits frais.

Les répercussions économiques de ces blocages sont dès lors extrêmement lourdes pour de nombreux industriels comme pour l’ensemble des distributeurs, tant en termes de chiffre d’affaires que de coûts. La pérennité même de magasins ou de fournisseurs est parfois en jeu, à une période où se fait une large partie des ventes de l’année.

C’est pourquoi l’ANIA, Coop de France et la FCD demandent solennellement aux pouvoirs publics de faire immédiatement respecter l’accès libre à tous les magasins et à tous les entrepôts, au nom du respect de la liberté d’entreprendre et de la liberté de négocier. Il en va de la préservation de la croissance et de l’emploi.

Matières fertilisantes

Nouveau règlement européen




L’UNIFA salue l’accord juste et équilibré du trilogue du  20 novembre permettant à l’industrie française de la fertilisation minérale et organique que représente l’UNIFA de fournir des produits de qualité partout en Europe.


L’UNIFA acteur engagé dans l’économie circulaire se réjouit d’un marquage CE pour les fertilisants organiques et les biostimulants qu’elle représente et se félicite de voir l’introduction dans ce règlement des sous-produits industriels.

Aujourd’hui, 20 novembre 2018, le Conseil, le Parlement et la Commission européenne réunis en trilogue ont trouvé un compromis recevable pour la profession sur les points encore en discussion dont  la teneur limite en cadmium des engrais phosphatés, en la fixant à 60 mg/kg P2O5.

L’Union des Industries de la Fertilisation (UNIFA) accueille avec satisfaction la décision du trilogue sur le seuil de cadmium, mais déplore un étiquetage pour les engrais phosphatés en dessous de 20 mg/kg P2O5 favorisant la ressource minière Russe, seul fournisseur à disposer de phosphate bas cadmium. Elle réaffirme sa position d’un seuil minimum de 60 mg Cd/kg P2O5.et s’oppose donc à toute dérogation des Etats membres qui souhaitent imposer nationalement une limite en deçà de 60 mg Cd/kg P2O5.

« L’accord de ce jour portait en particulier sur la teneur maximale de Cadmium dans les engrais phosphatés.  La limite fixée à 60mg/kgP2O5, pour laquelle  l’industrie des engrais phosphatés s’est engagée, est techniquement envisageable. Elle représente déjà un effort important pour la profession qui est dépendante  de la nature des roches phosphatées. Nous déplorons la mise en place d’un étiquetage « bas cadmium » qui encourage une ressource de phosphate unique et ne représente pas un levier pour une teneur vertueuse en cadmium. Le travail accompli par ailleurs sur les fertilisants organiques et sur les biostimulants est pour l’UNIFA une avancée considérable » souliqne Florence Nys
 
Nous sommes maintenant dans l’attente de l’adoption du texte et de son application, que ce soit dans le domaine normatif ou règlementaire au niveau de la France.