Le Copa et la Cogeca soutiennent les recommandations de la task force “Marchés agricoles“ visant à améliorer la position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire et à garantir qu’ils obtiennent une part plus équitable du prix payé (#fairfoodchain).

A l’instar de responsables politiques de haut rang, le Copa et la Cogeca se sont exprimés ce 9 janvier, à l’occasion d’une importante audition au Parlement européen, en faveur des recommandations formulées par la task force « Marchés agricoles », qui visent à améliorer la position trop faible des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire afin d’assurer qu’ils reçoivent une part plus équitable du prix payé par les consommateurs.

Les agriculteurs ne perçoivent par exemple que 8% du prix d’un pain. Martin Merrild, Président du Copa, a souligné lors de cette audition : « Les faits indiquent clairement que les agriculteurs européens ne reçoivent pas une part équitable du prix payé par les consommateurs. L’analyse montre que la part des agriculteurs est passée de 31% en 1995 à seulement 21% en 2011. Le Copa et la Cogeca soutiennent par conséquent les principales recommandations du groupe présidé par M. Cees Veerman, même si nous estimons qu’ils auraient pu aller plus loin ».

« Nous approuvons en particulier la recommandation relative aux contrats écrits contraignants entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs. Nous soutenons en outre l’initiative destinée à accroître la transparence du marché en créant des observatoires dans les secteurs laitier, bovin et porcin, mais ces outils devraient également couvrir d’autres secteurs tels que celui de la viande ovine », a-t-il ajouté.

« Nous sommes également d’accord avec la recommandation en faveur d’une législation européenne visant à contribuer à la lutte contre les pratiques commerciales déloyales au sein de la chaîne alimentaire. Il est essentiel selon nous de disposer d’un cadre européen pour combattre les PCD, et c’est là une demande que nous formulons depuis longtemps, afin que les opérateurs soient sanctionnés lorsqu’ils enfreignent la législation européenne. Un médiateur indépendant doit pouvoir imposer des sanctions en cas de violation des règles », a-t-il souligné. Il est également important de développer plus avant les marchés à terme. Des marchés à terme efficaces et fonctionnant bien aident les agriculteurs et les coopératives agricoles à mieux gérer les risques et à réduire leur dépendance vis-à-vis d’un débouché unique. Nous travaillons actuellement à l’élaboration de notre position concernant les outils de gestion des risques. Il est de plus positif d’envisager l’utilisation de l’assurance-crédit à l’exportation, afin d’offrir davantage de certitude aux exportateurs », a-t-il indiqué.

Les recommandations ont également été soutenues par de nombreux responsables politiques de haut niveau lors de cet évènement, parmi lesquels le Commissaire européen Phil Hogan ainsi que les eurodéputés Michel Dantin et Albert Dess. Les ministres européens de l’Agriculture se sont également prononcés en faveur du rapport. La task force a été créée pour apporter des solutions au problème de volatilité extrême sur les marchés agricoles européens et pour garantir un avenir plus viable aux agriculteurs et à leurs coopératives.

A l’occasion de la réunion du Conseil de Direction de l’USIPA qui s’est tenue le mercredi 9 décembre 2016, le Conseil a procédé à l’élection de son nouveau Bureau.

Yves Belegaud succède à Hugues de Labrouhe à la Présidence de l’USIPA. A dater du 9 décembre 2016, le Bureau de l’USIPA est donc ainsi composé :

• Président : Yves Belegaud (Tereos)
• Vice-Présidents : Christophe Rupp-Dahlem (Roquette Frères), Patrice Bailly (Cargill)
• Trésorier : Olivier Parent (Chamtor)
• Membres : Marie Laure Empinet (Roquette Frères) Henri Nigay (Nigay)

8^e matinée export le 22 mars

Avec près de 36 Mt exportées en 2015-2016, dont 20,4 Mt de blé tendre, l’exportation de céréales est d’une importance vitale pour l’économie française et pour la filière céréalière. Et malgré l’accident de la récolte 2016, la France restera un grand pays exportateur de céréales, notamment de blé tendre.

C’est pourquoi France Export Céréales s’emploie d’une part à faire connaître et reconnaitre les céréales françaises dans les pays importateurs, et d’autre part à être l’ambassadeur des clients étrangers auprès de la filière française, en expliquant leurs demandes, leur contexte de travail et leurs contraintes : ainsi, la 8ème matinée annuelle export aura lieu le mercredi 22 mars 2017 au Novotel Vaugirard, Paris 15ème.

Le rapport d’activité 2015-2016 est paru

Ce rapport d’activité présente la mission de France Export Céréales, son organisation et sa gouvernance.

Il fait le point des actions conduites par France Export Céréales en France et à l’étranger : séminaires de présentation de l’offre française, accueil de délégations, formation des opérateurs, coopération technique avec les offices du Maghreb, communication vers la filière françaises.

Ce document actualise enfin des données statistiques sur les exportations de céréales françaises : exportations en volume et en valeur pour le maïs, le blé tendre, l’orge et le blé dur, principales destinations hors Union Européenne, parts de marché des céréales françaises dans les pays acheteurs.

Ce rapport est disponible auprès de France Export Céréales, 23 avenue de Neuilly, 75116 Paris, téléchargeable sur le site de France Export Céréales :  www.franceexportcereales.org

Le conseil spécialisé de FranceAgriMer pour la filière céréalière, réuni le 11 janvier  2017 sous la présidence de Rémi Haquin, a validé les nouvelles prévisions de FranceAgriMer pour la campagne commerciale 2016/17.

Nouvelles prévisions
pour la campagne commerciale française 2016/17

Blé tendre : prévisions d’exportations vers pays tiers revues à la hausse

Sur le marché français, les prévisions d’utilisations de blé par la meunerie et les fabricants d’aliments du bétail restent inchangées par rapport au mois dernier, à respectivement 4,8 millions de tonnes (Mt) et 5,5 Mt. Seules les prévisions d’utilisation en  amidonnerie sont légèrement ajustées à la baisse à 2,8 Mt (-50 000 tonnes par rapport au mois dernier), au vu des mises en œuvre depuis le début de la campagne.
Les prévisions de ventes vers nos partenaires européens sont maintenues à ce stade, à 6,1 Mt. Les prévisions d’exportations vers les pays tiers sont révisées à la hausse à 4,8 Mt (+100 000 tonnes par apport au mois dernier), en raison des prix compétitifs de l’origine française qui ont permis la poursuite des exportations en décembre, avec notamment deux embarquements vers le Yémen. Les taux de fret maritime restent favorables à la France sur ses destinations de proximité, notamment l’Algérie. La concurrence argentine, présente en Algérie, est moins forte qu’initialement redouté et l’hiver ouvre une fenêtre de tir, les origines mer Noire étant pénalisées par de mauvaises conditions logistiques saisonnières. On note cependant un recul sensible des exportations françaises de blé vers l’Afrique de l’Ouest et aucun achat du GASC égyptien qui s’est pour l’heure, principalement approvisionné en Russie, et dans une moindre mesure en Roumanie et en Ukraine. Sur les quatre premiers mois de la campagne, la Roumanie a pris la tête du classement des exportateurs européens de blé, devant la France et l’Allemagne.

Orges : quasi reconduction des prévisions de décembre

Les prévisions d’utilisations par les fabricants d’aliments du bétail français sont maintenues à 1,3 Mt et les prévisions d’exportations vers les pays tiers à 1,7 Mt. Les perspectives de ventes vers l’Union européenne sont légèrement ajustées à la baisse à un peu moins de 2,8 Mt (- 60 000 tonnes par rapport au mois dernier). 

Maïs : révision à la baisse des prévisions de collecte

Seul changement notable intervenu ce mois-ci, la révision à la baisse des prévisions de collecte à 10,2 Mt (- 200 000 tonnes par rapport au mois dernier), ce qui devrait  alléger le stock de fin de campagne d’autant. En effet, les prévisions de débouchés sont maintenues à l’identique par rapport au  mois dernier.

Le Conseil d’Administration de VIVESCIA a procédé à l’élection des membres de son Bureau.

Cette instance est composée de 8 administrateurs : Christoph Büren (Président de VIVESCIA depuis le 13 décembre 2016, Président de Section Fere-Vertus), Sylvain Hauchard (Président de Région Nord – Section de Rethel), Jean-Marc Longuet (Président de Région Sud, Président de Section Côte des Bar), Nicolas Demoury (Section de Dormans), Sylvain Hinschberger (Section Barrois), Louis Jaillant (Section Othe et Chaourçois), François Prévoteau (Président de Section Reims), Emmanuel Vieillart (Président de Section Champagne Val de Seine).

Le Conseil d’Administration de VIVESCIA est maintenant composé de 28 membres, dont 2 nouveaux administrateurs élus lors de l’Assemblée Générale du 13 décembre 2016 : Olivier Dauger et Alban Collard, Présidents de Section, qui succèdent à François Gandon et Jean-Michel Gillet.

Les 28 administrateurs de VIVESCIA : Alain Boynard, Alban Collard, Antoine Oudet, Aurélien Boyau, Bénédicte Diné, Christoph Büren, Damien Fosseprez, Denis Schoellen, Emmanuel Joanot, Emmanuel Vieillart, Eric Charle, Eric Hamot, François Prévoteau, Jacky Goubault, Jean-Marc Longuet, Jean-Philippe Mignot, Jean-Pierre Boucher, Laurent Berthe, Louis Jaillant, Marie Gailliot, Michel Bordet, Nicolas Demoury, Olivier Dauger, Philippe Bonvalet, Richard Bourbon, Stéphane Borderieux, Sylvain Hauchard, Sylvain Hinschberger.